Comment ça marche ?

Nouveau logo carré

Article modifie le 13/09/ 2008

Voulez-vous savoir comment ça marche. Comment marche une STEP ? L’ODAM va vous proposer prochainement un article de fond. En attendant, une seule adresse : WIKIPEDIA. Cliquez ce lien. Nous avons sélectionné un autre site recommandé par l’ADEME. Cliquez ce lien.

Nous avons sélectionné un autre site recommandé par l’ADEME. Cliquez ce lien

Organisateurs

cropped-logo-fond-bleu-clair-1.jpg

Le président

Raymond  GIMILIO

ici_on_s-honore_du_titre_de_citoyen




Maera : données diverses

Nouveau logo carré

Info

Nous nous intéressons au recyclage des eaux usées dans le milieu naturel. Le traitement des eaux usées (effluents urbains) doit avoir comme objectif final de ne rejeter que de l’eau aussi pure que possible dans le milieu naturel, sans prétendre en faire de l’eau potable.  Nous résumons en quelques lignes les informations données par le site Wikipedia consacré à ce sujet.

D’un point de vue légal, la distinction est établie par l’article L.2224-8 du code général des collectivités territoriales, concernant l’épuration des eaux usées domestiques. L’assainissement collectif est celui qui est pris en charge intégralement par la collectivité (la commune, ou l’établissement public de coopération intercommunale – EPCI – auquel elle a délégué cette compétence) : collecte, transport, traitement, rejet dans le milieu naturel des eaux traitées, et élimination des sous-produits. L’assainissement non-collectif est celui qui ne bénéficie pas de cette prise en charge. La commune a néanmoins l’obligation d’en exercer le contrôle (contrôle de conception, d’exécution, de bon fonctionnement, de bon entretien) et peut, si elle le souhaite, en prendre en charge l’entretien. L’article L.2224-10 impose aux communes de définir, sur l’ensemble de leur territoire, les zones qui relèveront de l’assainissement collectif ou non-collectif.

Filières de traitement

Il existe deux filières :

  • la filière biologique,
  • la filière physico-chimique

Une station d’épuration peut combiner les deux filières.

Terminologie mystérieuse.

Dans les documents spécialisés, on trouve des sigles mystérieux. Nous sommes en mesure d’éclairer nos lecteurs :

  • MES (ou MEST) : matières en suspension (ou matières en suspension transportées),
  • MSO : matières en suspension organiques,
  • DBO (ou DBO5) : demande biologique en oxygène, c’est la capacité de réduction de l’oxygène dissous dans les cours d’eau par la présence d’une pollution organique oxydable ;
  • DCO : demande chimique en oxygène, c’est la capacité de réduction chimique de l’oxygène dissous dans l’eau.

Une métropole moderne comme Montréal (Quebec, Canada) publie régulièrement depuis 1994 des rapports sur le fonctionnement de sa station d’épuration.

Maera (ex-Cerereide, Montpellier, Hérault, France)

Les seuls chiffres publiés pour Maera (Montpellier-Agglo, France dans la revue Harmonie n° 240 de mai 2007), concernent l’eau du Lez, où se faisaient les rejets, avant la mise en service de cette station :

  • germes fécaux : 15 Nb/100 ml,
  • DBO : < 3 mg/l,
  • DCO : < 20 mg/l,
  • MSO : 2 mg/l,
  • AZOTE : < 1 mg/l,
  • PHOSPHORE : < 0,05 mg/l.

Sauf pour le DBO, les chiffres montrent une nette diminution des pollutions, la plus spectaculaire est celle des germes fécaux qui passent de 62.000 à 15.

Cette station rénovée (ex Cerereide) va envoyer les eaux dépolluées à 93% (traitement des MEST), dans une canalisation de 13 km, au large, en Méditerrannée, dans le Golfe du Lion et dans le Golfe d’Aigues-Mortes (qui est dans le Golfe du Lion). Ce sont, selon des sources extérieures à l’Agglo (Association Camargue-Littoral) :

  • 113.000 m3/jour (mètres cubes/jour), soit
  • 1,5 m3 m3/s,
  • 3,5 t/jour de MEST,
  • des métaux lourds, des germes coliformes (en quantités non-connues ni publiées), etc.

Une canalisation envoie ces effluents « traités à 93% » à 13 km au large, en mer, dans le Golfe d’Aigues-Mortes, entre l’Espiguette et Frontignan-Sète. Il semble que les promoteurs du projet et les « scientifiques » qui l’ont cautionné comptent sur l’effet « dilution des effluents » dans l’eau de mer (ce qui est hypothétique).

Quels sont les chiffres concernant le déversement en mer ? Qui nous donnera les réponses ? Il existe un Comité de suivi piloté par le Préfet. C’est à lui que nous nous adressons, appuyés sur la Convention d’Aarhus, pour avoir les résultats des 550 prélèvements annoncés (4.800 analyses).

ici_on_s-honore_du_titre_de_citoyen

Le Secrétaire

Jacky Chanton

logo




Pollution de la baie d’Aigues-Mortes les 6 et 7 août 2008

Nouveau logo carré

Rédigé le 5 septembre 2008

Une pollution mystérieuse dans la baie d’Aigues-Mortes en pleine saison touristique est observée au matin du 6 août par le chef de poste SNSM de Carnon-Est, vers 11 heures. Ce front de pollution long de 800 m et large de 10 arrive dans la zone des 300 m, marqué par une frange d’écume qui délmite une au noirâtre non-huilleuse, faisant penser à un rejet d’eaux usées. La pollution s’échoue sur la plage et l’eau reprend un aspect normal; Ainsi commence l’interdiction de baignade qui va frapper les plages entre Carnon et La Grande Motte d’une interdiction de baignade qui sera levée le vendredi 8 août.

Une série de communiqués va passer à travers la presse écrite, parlée et télévisée dont le fameux communiqué émanant des services de la Préfecture et mettant en cause « un largage par un bateau inconnu qui aurait traversé le Golfe ». Si la compétence du Préfet de l’Hérault, Préfet de région concerne tout ce qui est terrestre, la vraie et seule compétence est celle du Préfet maritime de Toulon qui a les pouvoirs de police de l’Environnement marin sur le domaine méditerranéen et qui confie une enquête à la brigade de gendarmerie maritime de Sète. Les maires de Carnon et La Grande Motte ainsi que l’association CAPNUBAM déposent une plainte auprès du Procureur de la République près le Tribunal de grande instance de Marseille, juridiction spécialisée pour connaître des pollutions maritimes sur la façade méditerranéenne.

L’ODAM, dans le but d’informer loyalement et complètement les internautes a écrit au vice-amiral d’escadre Préfet maritime. Il a bien voulu nous répondre par courrier en date du 2 septembre 2008. Nous donnons un extrait de sa lettre :

« … Bien que les conclusions de cette enquête ne soient pas encore connues, plusieurs éléments conuisent à considérer que ces pollutions ne trouvent pas leur origine dans l’action d’un navire. Il ne s’agit pas de traces d’hydrocarbures et aucun navire na été observé par le sémaphore de l’Espiguette au moment de l’alerte. En revanche, il ressort des témoignages et des analyses qu’il s’agit dune pollution par rejets d’égoûts, vraisemblablement accidentelle. C’est le point que l’enquête s’efforce de préciser. … ».

Nous sommes consternés de constater que notre préfet terrestre aurait pu se concerter avec son collègue maritime et compétent. Cela lui aurait évité de parler à tort et de recevoir une « bronca » de la part d’un élu peu amical à son égard, en présence d’autres élus et d’un ancien premier ministre de passage.

Quels égoûts ? Il ne débouche dans cette baie d’Aigues-Mortes que deux collecteurs :

  • l’émissaire en mer de Montpellier-Maera qui déverse au large, à 11 km et à 30 m de fond une eau certifiée à 95% d’épuration,
  • l’émissaire en mer de la Ville de Sète, situé plus au sud.

Une enquête judiciaire est en cours, elle nous dira qui est responsable. Nous notons depuis quelques jours et en particulier à l’occasion du Congrès mondial de l’eau que les médias ont forcé la dose pour défendre Montpellier et sa région qui maîtrisent l’eau et la station qui utilise une technique de pointe et dont le vice-Président chargé de l’assainissement nous affirme sur le site de Midi-Libre que bientôt elle déversera des eaux de qualité baignade !

Nous engageons vivement nos lecteurs de cliquer sur ce lien qui va les renvoyer sur le site de CAPNUBAM.

cropped-logo-fond-bleu-clair-1.jpg

Le président

Raymond  GIMILIO

ici_on_s-honore_du_titre_de_citoyen