Filière des déchets remise à plat.
Info
La filière déchets remise à plat, le retour à la régie publique de l’eau, la sanctuarisation du Parc Montcalm : un vent de sagesse environnementale et écologique souffle sur nos candidats à la gouvernance de notre ville. Le mal est fait : la filière déchets nous a coûté cher, ne fonctionne pas, ceux qui ont eu la responsabilité de la conduite des affaires de notre ville, de notre agglomération, qui bafouent les droits des citoyens se repentent trop tard, avec ceux qui les ont laissé faire sans protester. Le journal « Direct Matin Montpellier » du 17 décembre 2013 nous donne cette information. Ainsi, il a fallu la menace d’une défaite électorale pour faire devenir tout à coup nos gouvernants autistes touts raisonnables et prêts à nous écouter.
La Convention d’Aarhus prévoit la concertation, chaque fois que des décisions mettant en cause notre environnement doivent être prises. Nous reprenons une des citations de notre site : « Les partis tuent, sans le dire, ce qu’ils ont toujours exécré : le pouvoir du peuple. » (Marie-France Garaud). Le peuple va s’exprimer, bientôt.
Qui a imposé une filière déchets viciée aboutissant à une usine frappée d’un grave défaut congénital et qui empoisonne de ses miasmes tout un quartier de Montpellier ? Qui a affirmé qu’elle était écologique et que, parce que nous étions contre, nous n’étions pas écologiques ? Qui a décidé d’enfouir des déchets insuffisamment traités dans une carrière proche de Castries qui empoisonne de ses miasmes l’atmosphère de communes viticoles et les nappes d’eau souterraines ? La filière nous coûte cher et ne marche pas. Qui a laissé la filière Demeter se scléroser au lieu de la développer ? Qui a paralysé le plateforme de compostage de Grammont inaccessible « pour travaux ». Qui a refusé de nous recevoir ? Qui a élaboré un Plan départemental des Déchets inacceptable ? Alors, au travail ? Autour d’une table ! Les associations citoyennes vont-elles avoir, enfin, la parole ? Ou est-ce une nouvelle version montpelliéraine du « demain, on rase gratis » ?
Le président
Raymond GIMILIO