Le Tube : mécontents ?
Le 20 juillet 2016, une citoyenne de Montpellier manifestait sa mauvaise humeur dans le courrier des lecteurs de l’hebdomadaire « La Gazette » (Ma poubelle orange attire les mouches) en signant de son nom (un pseudonyme ?) et donnant son adresse électronique. Le rapprochement avec l’article de Midi-Libre du 15 septembre 2016 et notre réponse est éloquent. Montpellier-Méditerranée-Métropole (3M) signe et persiste. Nous avons signalé à la lectrice de la Gazette que le compostainer était un conteneur adapté à la collecte des biodéchets par sa conception. Il est aéré mais protégé par des grillages qui empêchent les mouches d’entrer y pondre ou d’en sortir au cas où elles auraient éclos. Le fond du bac à biodéchets permet aux liquides (lixiviats) de s’écouler dans un bac où l’eau s’évapore. Les biodéchets se déshydratent et ne fermentent pas, ils commencent à se composter. Cette déshydratation est d’autant plus rapide qu’il fait chaud. Les biodéchets perdent en poids et en volume. Un compostainer n’a besoin d’être relevé que tous les 15 jours et on peut le placer de sorte qu’il desserve plusieurs maisons pour une contenance de 240 l.
Montpellier-Méditerranée-Métropole nous propose « Le tube », dispositif présenté par Midi-Libre (15 septembre 2016) comme présentant des inconvénients. C’est un simple conteneur en acier, certes, dans lequel les biodéchets baignent dans leur jus, fermentent. Qui nous garantit que l’odeur méphitique ne s’échappera pas quand le tube sera plein et en pleine fermentation ?
Le COMPOSTAINER : pas de mouches, pas d’odeurs, pas de magma nauséabond. Messieurs les ingénieurs chargés de la prévention des déchets à Montpellier-Méditerranée-Métropole, vous qui dites que « ça ne marche pas ! ». L’ODAM observe que « ça marche » ailleurs ! Pourquoi pas chez nous ? Naguère, on disait « Montpellier la Surdouée » ! Avons nous perdu cette qualité ? Somme nous moins intelligents que nos voisins français ou européens où « ça marche » ! Ca marche là où l’esprit des citoyens est tourné vers un seul objectif :
Objectif «Zéro déchets, zéro gaspillage»
Raymond GIMILIO
Président de l’ODAM