Peut-on utiliser une installation de TMB pour déconditionner des biodéchets emballés ?

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Réponse : il est interdit de mélanger des OMR avec des biodéchets emballés, flux qui n’ont pas fait l’objet d’un même tri. De plus, l’article R. 543-226 du code de l’environnement précise que : « […] les biodéchets conditionnés peuvent être collectés dans leur contenant. Ceux-ci doivent alors être déconditionnés dans une installation adaptée avant de faire l’objet d’une valorisation organique » ; une installation de TMB n’est pas conçue initialement pour le déconditionnement de biodéchets emballés et n’est pas, à ce titre, une installation adaptée à ce déconditionnement. Les biodéchets doivent être déconditionnés dans des déconditionneurs prévus à cet effet, réalisant un pré-traitement uniquement de biodéchets triés à la source.

D’après :

Questions/réponses sur les mélanges de biodéchets

 Décembre 2017

Direction Générale de la Prévention des Risques

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Où y-a-t-il un centre de compostage

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C’est le Centre de Grammont, situé dans le domaine de Grammont. Il traite des quantités importantes de compost à un tarif défini par le Conseil communautaire.
Ouvert du lundi au vendredi de 7h à 17h et le samedi de 9h à 16h. Téléphone : 04 67 83 84 68.
Pour en savoir plus …/… cliquez sur ce lien.
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Le webmaster

Raymond  GIMILIO

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Quels mélanges de déchets sont permis

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Réponse : le tri réalisé par les TMB n’est pas un tri à la source, et n’est pas équivalent au tri à la source réalisé pour des biodéchets, emballés ou non. En conséquence, il est interdit de mélanger des biodéchets triés à la source (quelque soit leur stade de gestion : avant ou après compostage / méthanisation) avec les flux de déchets gérés par les TMB, aussi bien :

  • avant le TMB : interdiction de mélange de biodéchets triés à la source avec des OMR lors de la collecte ou de leur gestion ;
  • en entrée de TMB : interdiction d’apport de biodéchets triés à la source avec les OMR brutes ;
  • en cours de process de tri ;
  • en fin de process de tri, avant, pendant ou après les processus de traitement (compostage, méthanisation, compostage des digestats) de la fraction fermentescible des ordures ménagères (FFOM).

A noter toutefois une disposition spécifique concernant l’incorporation de déchets verts1, pour les installations existantes, lors du compostage de la FFOM obtenue après tri mécanique, ou du co-compostage du digestat issu de la méthanisation de la FFOM, sous réserve de plusieurs conditions cumulatives :

  • démonstration de l’utilité des déchets verts pour le fonctionnement technique du processus de compostage ;
  • apport de déchet verts dans un ratio fixé par arrêté préfectoral et limité à maximum 30 %2 de la FFOM ou du digestat de FFOM ;
  • démonstration du respect préalable (avant mélange) des critères d’innocuité de la norme « amendements organiques » NF U 44 051, pour chacune des matières qui seront mélangées.

Ces conditions préalables sont en phase avec l’arrêté ministériel du 22 avril 2008 encadrant les installations de compostage à autorisation dont l’article 12 précise que « Le mélange de divers déchets ou le retour en tête des composts dans le seul but de diluer les polluants ou indésirables est interdit », ainsi qu’avec la norme NF U 44 051 visant ces types de composts.

Après analyse par l’inspection de la justification technique apportée, ces conditions préalables seront reprises dans les arrêtés d’autorisation d’exploiter des installations.

La méthanisation de FFOM issue d’OMR doit être exclusivement réalisée sur la FFOM de l’installation, sans ajout d’intrants triés à la source. Conformément à l’arrêté ministériel du 10 novembre 2009, dans les installations où plusieurs lignes de méthanisation sont exploitées, les digestats destinés à un retour au sol et produits par une ligne ne sont pas mélangés avec ceux produits par d’autres lignes si leur mélange constituerait un moyen de dilution des polluants. En cas de mélange des digestats préalable à leur co-compostage, chaque lot de digestat doit être conforme aux critères d’innocuité de la norme « amendements organiques » NF U 44 051, avant mélange.

Dans ces différents cas de mélanges, autorisés sous certaines conditions, l’exploitant est tenu de réaliser une analyse de conformité avant mélange pour chaque lot constitué, et de la laisser à disposition de l’inspection.

————————–

1 Ou structurant équivalent, refus de criblage de compostage ou autres déchets végétaux comme les algues vertes notamment.

2 En masse brute.

D’après :

Questions/réponses sur les mélanges de biodéchets

Décembre 2017

Direction Générale de la Prévention des Risques

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Les équipements de proximité

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Quels sont les équipements à votre disposition près de chez vous ? Pour les :

  • encombrants,
  • huiles minérales,
  • végétaux,
  • piles,
  • batteries,
  • matériaux et gravats,
  • déchets toxiques,

Qu’est ce que le Pass’Agglo ? Où se le procurer ?
Les collectes solidaires ?
Pous en savoir plus …/… cliquez ce lien.
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Le webmaster

Raymond  GIMILIO

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Comment est prévu le tri des déchets ?

Comment est prévu le tri des déchets :

  • en habitat (maison) individuel,
  • en habitat collectif (immeuble),
  • en centre villes (Ecusson et centres-ville des autres communes).

Pour savoir comment, …/… Cliquez sur ce lien.




La prévention des déchets : pourquoi

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Téléchargez ici la page de la brochure distribuée par l’Agglo …/… Cliquez ce lien.
Prenez Montpellier-Métropole au mot.
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Le webmaster

Raymond  GIMILIO

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Incidents-accidents : combien d’usines en Europe

Nous prions nos aimables visiteurs et lecteurs de bien vouloir nous excuser si les liens ne fonctionent pas s’agissant de documents anciens.

Merci de votre compréhension


On connait 17 usines de Tri mécanobiologique-Méthanisation selon une fiche ARIVEM (cliquez pour charger) résumée :

  1. Angers (Fr, in. 2011) : proche habitations, bruit, mouches, hausse de consultations médicales.
  2. Fos-sur-Mer (Fr, in. 2010) : hors zone urbaine, incendie grave le 4 novembre 2013.
  3. Hamlar (De, in. 2009 : hors zone urbaine, usine détruite (explosion, incendie grave).
  4. Montpellier (Fr, in. 2008) : proche habitations, odeurs, mouches, incendie grave 14 septembre 2010.
  5. Daugendorf (De, in. 2007) : hors zone urbaine, incendie grave, usine détruite.
  6. Göttingen (De, in. 2006) : hors zone urbaine, explosion, usine détruite.
  7. Drôme-Ardèche (Fr, in. 2005) : hors zone urbaine, odeurs. marché résilié.
  8. Hanovre (De, in. 2005) : pannes.
  9. Barcelone (Es, in. 2004) : hors zone urbaine, odeurs, mouches, consultations médicales en hausse, incendie grave.
  10. La Corogne (Es, in. 2002) : mouches, odeurs, explosion, pannes.
  11. Bassano (It, in. 2002) : odeurs, hausse consultations médicales.
  12. Varennes-Jarcy (Fr, in. 2002) :  incendie 25 août 2013. Odeurs.
  13. Mons (Be, in. 2001) proche habitations, odeurs, mouches, incendie grave.
  14. Cadix (Es, in. 2000) : hors zone urbaine, usine HS.
  15. Tahiti (Fr, in. 1991) hors sone urbaine, usine HS.
  16. Amiens (Fr, in. 1988) : RAS.
  17. Farington (UK, in. 2010) : proche habitations, odeurs, mouches.

Pour plus de détails, voyez le site ARIVEM-Romainville.
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Le Lanceur d’alerte

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Décharge de Castries : fermeture annoncée

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Nouvelle rédigée le 5 avril 2019.

La revue MMMag n° 48 d’avril 2019 l’annonce en page 6 : la décharge pompeusement baptisée ISDND de Castries « fermera le 30 novembre » prochain. La question qui se pose est où iront désormais les soi-disant « refus de traitement » des équipements de la Métropole ? Il n’y aura pas de 3e casier, promis, juré, tenu ? Le futur plan régional de prévention et de gestion des déchets (PRPGD) devrait s’appliquer.

Nous pensons que l’application pure et simple de la généralisation du tri à la source, que MMM renâcle à appliquer, devrait suffire à régler une partie du problème. Un meilleur fonctionnement de l’usine Amétyst et l’abandon du TMB devraient régler le problème. En effet, la conséquence de la fermeture du 2e casier et la non-ouverture du 3e casier vont poser un énorme problème aux stabilisats d’Amétyst insuffisamment stabilisés et que nous dénonçons sans désemparer, ces soi-disant refus que de surcroît l’usine d’incinération OCREAL devrait refuser ou refuse déjà.

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Composition du bio-gaz

Schéma de la structure chimique du méthane

Le biogaz est produit par la fermentation de matières organiques putrescibles, en l’absence d’oxygène (fermentation anaérobie).

Le biogaz est un mélange composé essentiellement de méthane (typiquement 50 à 70 %) et de dioxyde de carbone (CO2), avec des quantités variables de vapeur d’eau, et de sulfure d’hydrogène (H2S). On peut trouver d’autres composés provenant de contaminations, en particulier dans les biogaz de décharges, comme les mercaptans. Le biogaz peut contenir, en petites quantités, de l’hydrogène. L’énergie du biogaz provient uniquement du méthane.

Le biogaz est ainsi la forme renouvelable de l’énergie fossile très courante qu’est le gaz naturel qui, lui, contient essentiellement du méthane mais aussi du butane, du propane et d’autres éléments. Il est concevable de vouloir récupérer cette énergie tout en réglant le problème irritant des déchets fermentescibles, dont celui des déchets ménagers.

Le biogaz peut être épuré pour en extraire le dioxyde de carbone et le sulfure d’hydrogène: on obtient ainsi du bio-méthane que l’on peut injecter dans le réseau de distribution ou de transport du gaz naturel. Le procédé de raffinage en biométhane est toutefois sophistiqué et reste assez coûteux mais présente une grande marge de progrès. Ce progrès n’est pas sans dangers. Ce biogaz peut contenir de 50 à 70 % de méthane. Les composés siliconés mêlés aux OMR fermentent en méthaniseur et produisent des composés organiques volatils de silice (COVS) qui en brûlant dans les moteurs à biogaz produisent des poudres de silice qui usent prématurément les moteurs.

 




Comment le méthane explose

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 Le gaz méthane (CH4 en formule chimique ou hydrure de méthyle) réunit quatre atomes d’hydrogène autour d’un atome de carbone. C’est un composant du gaz naturel. C’est, dans des conditions de température et de pression normales, un gaz. En présence de d’oxygène (molécule d’oxygène : dioxygène ; O2), il peut brûler en produisant un grand dégagement d’énergie calorifique : il peut exploser ! Nous avons encore en mémoire les nombreuses catastrophes minières provoquées (encore de nos jours) par le grisou[1], le nom donné par les mineurs au bio-gaz qui se dégageait dans certaines mines dont celles de charbon. L’usine de TMB-M de Göttingen a explosé, tuant 10 personnes.

Structure chimique du méthane

Dans les gisements naturels de méthane, le méthane est rarement à l’état pur. Il est associé à du gaz carbonique et à de l’hydrogène sulfuré.

Composition du biogaz

Dans le processus de méthanisation en digesteurs d’usine, on trouve une composition analogue.


[1] C’est pour lutter contre ce grisou que furent mises au point les lampes de sûreté dans les mines de charbon, et notamment la lampe de Davy.

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Le président

Raymond  GIMILIO

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