Incidents-accidents : combien d’usines en Europe

Nous prions nos aimables visiteurs et lecteurs de bien vouloir nous excuser si les liens ne fonctionent pas s’agissant de documents anciens.

Merci de votre compréhension


On connait 17 usines de Tri mécanobiologique-Méthanisation selon une fiche ARIVEM (cliquez pour charger) résumée :

  1. Angers (Fr, in. 2011) : proche habitations, bruit, mouches, hausse de consultations médicales.
  2. Fos-sur-Mer (Fr, in. 2010) : hors zone urbaine, incendie grave le 4 novembre 2013.
  3. Hamlar (De, in. 2009 : hors zone urbaine, usine détruite (explosion, incendie grave).
  4. Montpellier (Fr, in. 2008) : proche habitations, odeurs, mouches, incendie grave 14 septembre 2010.
  5. Daugendorf (De, in. 2007) : hors zone urbaine, incendie grave, usine détruite.
  6. Göttingen (De, in. 2006) : hors zone urbaine, explosion, usine détruite.
  7. Drôme-Ardèche (Fr, in. 2005) : hors zone urbaine, odeurs. marché résilié.
  8. Hanovre (De, in. 2005) : pannes.
  9. Barcelone (Es, in. 2004) : hors zone urbaine, odeurs, mouches, consultations médicales en hausse, incendie grave.
  10. La Corogne (Es, in. 2002) : mouches, odeurs, explosion, pannes.
  11. Bassano (It, in. 2002) : odeurs, hausse consultations médicales.
  12. Varennes-Jarcy (Fr, in. 2002) :  incendie 25 août 2013. Odeurs.
  13. Mons (Be, in. 2001) proche habitations, odeurs, mouches, incendie grave.
  14. Cadix (Es, in. 2000) : hors zone urbaine, usine HS.
  15. Tahiti (Fr, in. 1991) hors sone urbaine, usine HS.
  16. Amiens (Fr, in. 1988) : RAS.
  17. Farington (UK, in. 2010) : proche habitations, odeurs, mouches.

Pour plus de détails, voyez le site ARIVEM-Romainville.
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Le Lanceur d’alerte

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Décharge de Castries : fermeture annoncée

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Nouvelle rédigée le 5 avril 2019.

La revue MMMag n° 48 d’avril 2019 l’annonce en page 6 : la décharge pompeusement baptisée ISDND de Castries « fermera le 30 novembre » prochain. La question qui se pose est où iront désormais les soi-disant « refus de traitement » des équipements de la Métropole ? Il n’y aura pas de 3e casier, promis, juré, tenu ? Le futur plan régional de prévention et de gestion des déchets (PRPGD) devrait s’appliquer.

Nous pensons que l’application pure et simple de la généralisation du tri à la source, que MMM renâcle à appliquer, devrait suffire à régler une partie du problème. Un meilleur fonctionnement de l’usine Amétyst et l’abandon du TMB devraient régler le problème. En effet, la conséquence de la fermeture du 2e casier et la non-ouverture du 3e casier vont poser un énorme problème aux stabilisats d’Amétyst insuffisamment stabilisés et que nous dénonçons sans désemparer, ces soi-disant refus que de surcroît l’usine d’incinération OCREAL devrait refuser ou refuse déjà.

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Composition du bio-gaz

Schéma de la structure chimique du méthane

Le biogaz est produit par la fermentation de matières organiques putrescibles, en l’absence d’oxygène (fermentation anaérobie).

Le biogaz est un mélange composé essentiellement de méthane (typiquement 50 à 70 %) et de dioxyde de carbone (CO2), avec des quantités variables de vapeur d’eau, et de sulfure d’hydrogène (H2S). On peut trouver d’autres composés provenant de contaminations, en particulier dans les biogaz de décharges, comme les mercaptans. Le biogaz peut contenir, en petites quantités, de l’hydrogène. L’énergie du biogaz provient uniquement du méthane.

Le biogaz est ainsi la forme renouvelable de l’énergie fossile très courante qu’est le gaz naturel qui, lui, contient essentiellement du méthane mais aussi du butane, du propane et d’autres éléments. Il est concevable de vouloir récupérer cette énergie tout en réglant le problème irritant des déchets fermentescibles, dont celui des déchets ménagers.

Le biogaz peut être épuré pour en extraire le dioxyde de carbone et le sulfure d’hydrogène: on obtient ainsi du bio-méthane que l’on peut injecter dans le réseau de distribution ou de transport du gaz naturel. Le procédé de raffinage en biométhane est toutefois sophistiqué et reste assez coûteux mais présente une grande marge de progrès. Ce progrès n’est pas sans dangers. Ce biogaz peut contenir de 50 à 70 % de méthane. Les composés siliconés mêlés aux OMR fermentent en méthaniseur et produisent des composés organiques volatils de silice (COVS) qui en brûlant dans les moteurs à biogaz produisent des poudres de silice qui usent prématurément les moteurs.

 




Comment le méthane explose

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 Le gaz méthane (CH4 en formule chimique ou hydrure de méthyle) réunit quatre atomes d’hydrogène autour d’un atome de carbone. C’est un composant du gaz naturel. C’est, dans des conditions de température et de pression normales, un gaz. En présence de d’oxygène (molécule d’oxygène : dioxygène ; O2), il peut brûler en produisant un grand dégagement d’énergie calorifique : il peut exploser ! Nous avons encore en mémoire les nombreuses catastrophes minières provoquées (encore de nos jours) par le grisou[1], le nom donné par les mineurs au bio-gaz qui se dégageait dans certaines mines dont celles de charbon. L’usine de TMB-M de Göttingen a explosé, tuant 10 personnes.

Structure chimique du méthane

Dans les gisements naturels de méthane, le méthane est rarement à l’état pur. Il est associé à du gaz carbonique et à de l’hydrogène sulfuré.

Composition du biogaz

Dans le processus de méthanisation en digesteurs d’usine, on trouve une composition analogue.


[1] C’est pour lutter contre ce grisou que furent mises au point les lampes de sûreté dans les mines de charbon, et notamment la lampe de Davy.

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Le président

Raymond  GIMILIO

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AMETYST : une erreur ?

Info

Cet article reprend un éditorial de l’ODAM qui avait sombré corps et biens dans le piratage de notre précédent site. Nous avons retrouvé le texte sur le site de l’ACIDC, avec un agréable surprise : notre site est cité comme source. Merci. Nous reprenons ce texte avec toute notre gratitude. Cliquez ce lien. Nous citons :

Amétyst : une erreur ?

Celui qui se trompe et reconnaît son erreur s’honore. Celui qui reste fidèle à son maître défunt [Georges Frèche] et le défend s’honore aussi. Monsieur Frédéric Bort a eu le courage de présenter les excuses posthumes du défunt et d’affronter ceux qui prétendent que l’usine de traitement d’ordures ménagères « Amétyst » est géniale. « Georges Frèche laisse un héritage considérable sur Montpellier », c’est sûr mais cet héritage est-il aussi génial qu’on le dit ? Notre site Internet est lu depuis longtemps par d’éminentes personnalités dont l’une d’elle vient de se dévoiler et de dénoncer « les conséquences désastreuses de l’unité de méthanisation » et poursuit en disant « qu’il est temps de rompre avec un projet qui gangrène le sud de Montpellier ». Ainsi, Frédéric Bort s’exprime et fait appel au réalisme dans une interview donnée sur France-Bleue-Hérault le 23/02/2012 et dans un texte adressé aux riverains de l’usine. Nous espèrons que Monsieur Frédéric Bort est sincère et qu’il veut vraiment faire démanteler cette usine.

D’autres voix s’élèvent ! Monsieur Claude Bartelonne, député PS et Président du Conseil de Seine-Saint-Denis a posé le 28 février 2012 une question écrite au gouvernement. Il parle de « catastrophe économique et environnementale » en citant Amétyst ! Consultez son blog.

Vous trouverez la vidéo de son intervention à l’assemblée nationale le 28 février 2012 et la réponse du Ministre de l’Ecologie. Et c’est nous qui payons les funestes résultats d’un marché public soupçonné de fraudeconfié à un entrepreneur inexpérimenté, aux termes d’un marché passé selon la procédure de dialogue compétitif. La méthanisation de biodéchets triés est un bon procédé, pas la méthanisation après tri mécanobiologique. C’est une hérésie écologique que de ne pas vouloir trie à la source !

Nous ne pouvons qu’exprimer notre accord, nous qui avons toujours soutenu qu’il s’agissait d’une bonne idée mais mise en œuvre d’une manière calamiteuse, confiée à un industriel peu expérimenté et peu compétent. C’était au départ un process prometteur, c’est devenu « une voie sans succès » dont les nuisances ont transformé en enfer la vie d’un quartier prometteur et en poubelle à ciel ouvert la région de Castries.

Les solutions existent, car il faut les trouver à court-terme et nous sommes prêts à en discuter rapidement et à les valider ensemble, avec ceux qui voudront s’asseoir avec nous, pourquoi pas autour d’une bonne tasse de café, pour construire ensemble des solutions valables.

Sources : ODAM :  http://odam.ouvaton.org/ (lien modifié)
Lu 403 fois (sur le site ACIDC au 29/01/2014. Merci.

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BASTA : un site relaie nos doléances sur Amétyst

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Info

L’usine Ametyst (usine de traitement de déchets par tri mécanique et traitement biologique par méthanisation) a retenu l’attention du site « BASTA : Radicalement indépendant ». Cliquez sur ce lien.  BASTA en espagnol ou en occitan veut dire «Assez», y’en a marre ! La réalité dix ans après l’inauguration en fanfare dément tout utilité écologique à  cette réalisation.

Y’en a marre de ce monstrueux ensemble construit par VINCI sur un marché entaché de favoritisme, reconnu comme un fiasco financier et technique par deux fois (2 rapports) de la Cour des Comptes ! Le repreneur de l’usine, Véolia du Groupe SUEZ, a tenté d’améliorer le processus calamiteux. Comme le souligne François Vasquez, porte-parole de l’Association des Riverains de Garosud, l’exploitant (Véolia-SUEZ) et le propriétaire (Montpellier-Métropole) essaient, à travers les médias qu’ils financent et contrôlent, de faire passer ces méthodes comme « solution avant-gardiste » présentée comme « centre d’excellence technique ». Or, le procédé de tri mécanique combiné à la méthanisation a disparu des lignes budgétaires de l’Agence pour le développement et la maîtrise de l’Énergie (ADEME), à la suite de la publication de la loi de transition énergétique de 2015. De nos jours, fait remarquer BASTA, les projets utilisant ces processus sont systématiquement attaqués devant le tribunal administratif par des riverains ou des associations de défense de l’Environnement.

Les attaques vont continuer, d’autant plus que l’usine a deux exutoires :

  • la décharge (ISDND) de Castries, qui pue et méthanise à l’air libre,
  • l’incinérateur (UIOM) OCREAL de Lunel-Viel qui confinue à donner l’illusion d’un procédé inoffensif mais hautement dangereux (pollution invisible).

Merci à BASTA !

Raymond GIMILIO
Président de l’ODAM,
Docteur en Biologie mention Ecologie (1971)
Ingénieur de recherche (ER) du CNRS

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Le président

Raymond  GIMILIO

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Les propostions de l’ODAM

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Info

L’ODAM n’a rien inventé, nous nous contentons d’observer ce qui se passe ailleurs dans le monde grâce à ce formidable outil de transmission des informations qu’est Internet. Nous nous plaçons dans une perspective globale de défense de l’Environnement et non dans celle ou chaque communauté territoriale agit pour son propre compte, sans solidarité avec sa voisine.

Plus d’incinérateurs, des Usines de Tri Intégral des Déchets, ce que certains ont appelé des Parcs à Ressources.

Il faut d’abord réduire le volume des déchets à trier, substituer une redevance au poids des ordures collectées par habitant à une taxe forfaitaire sur le foncier bâti. C’est possible à condition d’éduquer les gens et de mettre en place une politique active d’agents spécialisés : les Ambassadeurs du tri. Pour ceux qui seraient tentés de déposer leurs ordures nuitamment dans la poubelle du voisin ou dans la nature, des mesures coercitives sont à envisager. Sinon, une politique contractuelle avec les acteurs sociaux (associations de locataires, comités de résidents d’immeubles collectifs, …), les syndics et les gestionnaires d’immeubles, etc. est à mettre en place, à l’exemple de nos voisins du sud (Barcelone, Valencia, …). Les industriels producteurs d’emballages et les commerçants (grandes surfaces, …) doivent être responsabilisés. Moins de déchets produits = moins de déchets transportés, moins de carburants dépensés et moins de pollution atmosphérique.

Le tri des déchets doit être fait au plus près des producteurs : chez l’habitant. Le traitement doit être organisé pour de petites entités de populations (districts de 100.000 habitants), à l’exemple de la Suisse où on trouve une usine de traitement par district. L’usine de traitement doit être couplée avec la station d’épuration d’eaux usées. Cela suppose une planification nationale. Nous pouvons donner l’exemple dans l’Agglomération de Montpellier : 400.000 habitants = 4 usines de traitement. Il faut responsabiliser les habitants en les traitant comme des citoyens, non comme des assistés. Moins une usine est grosse, plus elle est facile à contrôler, en particulier par les populations. A chaque usine de traitement sa CLISS (Commission Locale d’Information et de Surveillance des Installations Classées :  Loi n 76-663 du 7 19 juillet 1976 Relative aux installations classées pour la protection de l’Environnement). Une UTID doit être placée raisonnablement loin des habitations qui ont droit à une protection contre les nuisances. La plus élémentaire règle d’équité environnementale doit faire cesser la concentration des usines dans des quartiers poubelles (la ZAC de Garosud à Montpellier est un mauvais exemple de ce qu’il ne faut pas faire). L’objectif doit être clairement affiché : zéro déchets ultimes (ZDU) par l’application de la régle des 4 R (et même plus de 4 : réduire, recycler, récupèrer, réutiliser, réparer, réhabiliter, …). Il faut cesser de considérer les déchets comme un produit honteux : c’est une matière premiere secondaire. Comme telle, elle doit être valorisée et rémunérée à son juste prix  Quand nous aurons atteint l’objectif « ZDU », il ne sera plus nécessaire d’avoir des décharges de classe 3!

Une politique courageuse, active et résolue est nécessaire. Le travail d’éducation des Ambassadeurs du Tri doit être préparé pour les Générations montantes par l’éducation scolaire au tri dans les écoles et les centres de loisirs-vacance pour jeunes. Nous sommes persuadés que les associations concernées sont prêtes à s’engager, localement, départementalement, régionalement et nationalement.

Ne dites pas que c’est impossible ! Si aller chercher des exemples dans le monde n’est pas suffisant, alors regardons nos proches voisins (Allemagne, Espagne, Suisse, Danemark, …). Nous sommes en queue de peloton en Europe.

Raymond GIMILIO
Docteur en Biologie végétale de l’Université de Montpellier, option Ecologie
Ancien fonctionnaire du Ministère de l’Environnement
Président de l’ODAM

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Le président

Raymond  GIMILIO

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Méthanisation : le processus industriel est-il écologique ?

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Info

Le processus industriel de méthanisation est-il écologique ? Est-il compatible avec le développement durable ?

Nous choisirons le processus industriel choisi par les décideurs de l’Agglomération de Montpellier et qui a été confié, pour sa mise en oeuvre, à la Société Vinci Environnement. La contribution de Kompogas consiste à fournir les cylindres de méthanisation (les méthaniseurs).

Remarquons d’abord la volonté des promoteurs du projet (Montpellier-Agglo) de baptiser Usine de Méthanisation un complexe industriel capable de traiter 230.000 tonnes d’ordures ménagères brutes et comprenant les sous-ensembles suivants :

  • des méthaniseurs Kompogas AG® d’une capacité de 100.000 tonnes/an,
  • des chaînes de tri mécano-biologique (BRS),
  • un ensemble d’installations d’accueil d’ordures,
  • des halles de maturation et de compostage des digestats,
  • des installations de valorisation énergétique du biogaz,
  • des filtres et des torchères,
  • des bureaux.

La documentation fournie par l’Agglomération, depuis le début des appels d’offre jusqu’aux cahiers des charges et dossiers d’enquêtes publiques a toujours été d’un accès difficile sinon impossible.

Nous invitons nos visiteurs à réagir à notre question. Nous sommes prêts à démontrer que la réponse à la question posée est NON. Nous préparons un nouvel article sur ce sujet.

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Midi-Libre : Amétyst passé au crible

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Nous ne répèterons pas assez : Montpellier-Métropole (3M) fait fausse route avec la gestion des déchets. A preuve, l’article de Midi-Libre du 12 avril 2016 (Cliquez sur ce lien).

Bonne lecture.

Raymond Gimilio
Président de l’ODAM

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Le président

Raymond  GIMILIO

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Taxe ou redevance

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Info

Taxer les ordures ménagères de manière forfaitaire, selon un pourcentage de la Taxe d’Habitation, est profondément injuste. Que vous soyez un citoyen qui trie ou qui s’en moque, le résultat est le même : vous payez! La redevance au poids ou au volume ou les deux est incitative en vue d’obtenir :

  • un bon tri à la source séparant le fermentescible du reste,
  • une réduction du volume des déchets soumis à l’enlèvement.

Dany Dietmann, maire de Manspach (Alsace) l’a prouvé, faisant passer le volume collecté par habitant et par an, de 300 kg à 100 kg. Ce qui est possible en Alsace doit l’être en Languedoc-Roussillon et dans l’Hérault, en particulier. Traiter les gens du Sud d’irresponsables et d’inciviques est criminel. La politique de la Ville de Barcelone, en Catalogne espagnole, est édifiante. Les Catalans sont des citoyens civiques !

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Le Lanceur d’alerte

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