Le quartier Cambacérès-La Mogère

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Conférence de Presse du 2 avril 2019 (La Carmagnole 10 rue Haguenot, Montpellier)

Cette conférence de presse a eu lieu comme suite à la lettre envoyée à Monsieur Saurel, Maire de Montpellier et Président de Montpellier-Métropole par une dizaine d’associations citoyennes. Le propos était la demande d’une consultation citoyenne au sujet de l’aménagement du site « Cambacérès » (où se situe la nouvelle gare SNCF « Sud-de-France »). Voyez le site de Midi-Libre qui rend compte de l’invitation faite à Monsieur Saurel le 2 avril 2019. La conférence de presse a vainement attendu la venue de Monsieur Saurel, comme le collectif associatif a attendu en vain la réponse de ce monsieur.

M. Philippe Saurel tout heureux

Il s’agit essentiellement d’interpeller nos édiles et leur chef sur le projet d’engagement de 850 M€ de dépenses sur le site quasiment désert de quartier d’affaires centré sur la nouvelle gare TGV, une gare mise en service et pas encore inaugurée. Les différents stades de football de Montpellier ont tous (ou presque) connu des avatars. Celui du site de Richter était en zone inondable : il a été inondé et sur son emplacement a été construit une des facultés de Montpellier. Celui de « La Mosson » (ex La Paillade) est aussi en zone inondable (capacité 33.000 places, coût estimé 150 M€ financé par un montage public-privé avec l’entreprise Nicolin). Il est proposé de le démolir et de le remplacer par celui du futur quartier « Cambacérès-La Mogère ». Il porterait le nom de « Louis Nicolin ». Un hic : la zone est aussi classée inondable, comme le site de la gare. Un petit ruisseau, le « Négue cats », un filet d’eau, peut devenir en épisodes cévenols un redoutable torrent dévalant vers Pérols-Lattes.

Inondations en 2015 à Montpellier

Ce projet n’a jamais figuré dans le programme du candidat Saurel. Le collectif demande une consultation populaire, un référendum d’initiative populaire. Il met en avant l’impact sur des terres arable situées à l’entour et sur l’impeméabilisation des sols aggravant les risques d’inondations. Il n’y a pas encore d’infrastructures de transport et l’éloignement du centre historique de Montpellier. Il met également en avant l’existence d’une étude qui a coûté 10 M€ en vue de la construction du stade : cette étude est actuellement « sous le coude ».

Le collectif met également en avant le fait que le site de la Mosson est aménageable, la rivière éponyme pouvant être recalibrée, ce qui aurait pour conséquences de mettre le quartier et les habitations à l’aval en sécurité vis-à-vis des risques d’inondation et coûterait nettement moins cher. De surcroît, le stad est desservi par deux lignes de tram existantes.

Afin d’honorer la mémoire de Louis Nicolin, il est toujours possible de renommer le stade actuel de La Mosson après sa rénovation. Croit-on vraiment honorer la mémoire du grand Cambacérès en donnant son nom à un lieu désert et paume, synonyme de gabegie ?

Une pétition va être lancée.

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Montpellier : des associations demandent un référendum local

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Montpellier : des associations demandent un référendum local sur la question du futur stade

Midi-Libre : Publié le 01/04/2019 à 16:07 / Modifié le 01/04/2019 à 16:07. Cliquez sur ce lien pour lire l’article de Midi-Libre.

 Vingt associations avaient adressé, le 27 février, un courrier « resté sans réponse » portant sur les dépenses publiques qui seront engagées pour la construction du nouveau stade à Montpellier, et pour le raccordement du tramway à la gare de Montpellier Sud de France.

Dans ce courrier, les associations demandaient à Philippe Saurel, Président de la Métropole, de soumettre par référendum local à la population de la métropole la décision de réaliser ou non ces projets, ces derniers « ne figurant pas sur son programme lors des dernières municipales ».

 « Ce stade répond-il à l’intérêt général ? »

Les associations signataires invitent donc le Président de la Métropole à répondre aux questions qu’elles se posent, ce mardi 2 avril à 11 h à La Carmagnole, au 10 rue Haguenot.

  •  Quel montage financier pour la réalisation du futur stade ?
  • Ce complexe sportif avec boutiques, restaurants, hôtels, salle de spectacle et logements est-il nécessaire ?
  • La situation géographique de ce stade est-elle acceptable ?
  • Quelle superficie de terre arable va être sacrifiée ?
  • Quelle quantité de béton et de bitume devra être déversée ?
  • Ce stade répond-il à l’intérêt général ?
  • Que devient le stade de « La Paillade-Mosson » ?
  • La construction d’un stade décidée sans consultation ni débat est-elle envisageable?
  • Le collectif se dit prêt « à préparer le référendum, notamment lors de la phase nécessaire de débat ». Qui ne tente rien…

 Les associations signataires : Alternatiba Montpellier, AMIES , APPEL , Attac Montpellier, Brasserie des Idées. Cabanes du Salaison, Eau Secours 34, Figuerolles En Friche, FNAUT Montpellier, Fondation Patrick Geddes, Football du Peuple, Gardiens de la Gardiole,I-Boycott, La Carmagnole, La Cimade, Maguelone Gardiole, Mediterranée durable, ODAM, Projet Citoyen 34, Riverains de Garosud , Tempo Si.

 

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Conférence de presse du 2 avril 2019 à La Carmagnole

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La Carmagnole, 10 rue Haguenot (Montpellier)

 Cette conférence de presse a eu lieu comme suite à la lettre envoyée à Monsieur Saurel, Maire de Montpellier et Président de Montpellier-Métropole par une dizaine d’associations citoyennes. Le propos était la demande d’une consultation citoyenne au sujet de l’aménagement du site « Cambacérès » (où se situe la nouvelle gare SNCF « Sud-de-France »). Voyez notre blog et le site de Midi-Libre qui rend compte de l’invitation faite à Monsieur Saurel le 2 avril 2019. La conférence de presse a vainement attendu la venue de Monsieur Saurel, comme le collectif associatif et les journalistes ont attendu, en vain, la réponse de ce monsieur. Les associations ont donné leur version des faits. 

L’ODAM était parmi les associations présentes.

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Le président

Raymond  GIMILIO

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Incinérateurs : une abomination écologique et économique

Incinérer : étymologiquement, dit le Président Robert Clavijo du Collectif Inter-Associatif des Déchets de l’Hérault (CID-34), réduire en cendres. Nous empruntons à Dany Dietmann, maire de Manspach et Député Européen, une très belle énumération de ce qui entre dans la gueule des fours d’incinération :

  • des papiers,
  • des plastiques divers,
  • des matières fermentescibles {dont des boues de station d’épuration},
  • du bois,
  • des médicaments et des déchets hospitaliers,
  • des boites de produits chimiques usagés,
  • des piles,
  • des ampoules,
  • des contenants de peintures, d’encres, de pesticides,
  • etc.

Autant de produits qui dégagent, lors de leur combustion, une variété extraordinaire de substances diverses qui se recombinent, synthétisant de nouvelles molécules.

Le CID34 précise même que l’incinération produit plus de déchets qu’elle n’est censée en éliminer (Manifeste contre les incinérateurs).

Les eaux de lavage des fumées, les cendres et mâchefers en constituent la partie la plus visible. Les accumulations de dioxines et de divers furanes aux alentours des incinérateurs, les études épidémiologiques des cancérogénèses ne laissent plus de doute là-dessus. Le groupe associatif « Les Médecins Indépendants pour l’Environnement et la Santé (AMIES) » se battent autour de l’incinérateur de Lunel-Viel, avec les écologues et les écologistes, contre le maintien en activité de cette Installation Classée pour la protection de l’environnement. Sans succès, puisque le Préfet de l’Hérault, en personne, a passé outre à la décision du tribunal administratif en signant un arrêté de prolongation de l’activité. Nous posons la question : quelle a été la sanction de l’exploitant qui n’est pas aux normes ?

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Le président

Raymond  GIMILIO

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Le Negue Cats : on y noyait les chats

Le Negue Cats est un petit ruisseau qui prend sa source au nord de l’autoroute A9, au nord-est de Montpellier. Après un parcours de 6,10 km, il se jette dans l’étang de l’Or. Il dessert un exutoire dans l’étang des Salins. Il traverse les communes de Montpellier, Lattes, Pérols et Mauguio. Son bassin versant couvre 1200 ha.

Ce mince filet d’eau, sa source, devient, lors des épisodes cévenols, un redoutable torrent-exutoire qui conduit sa crue vers Pérols où on a vu, certaines années l’hyper-marché Carrefour envahi par les eaux.

Consultez le rapport sur l’examen critique du schéma directeur d’aménagement de ce cours d’eau à régime cévenol.

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Le webmaster

Raymond  GIMILIO

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Maera, la Rolls des stations d’épuration

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Si Maera la station d’épuration fut présentée dans le passé comme la « Rolls » des stations d’épuration, nous avons toujours dit à l’ODAM que nous étions contre sa conception et son fonctionnement actuel et non contre Maera comme celà a pu être écrit par erreur. L’eau qui est rejetée en mer dans le Golfe d’Aigues-Mortes comporte de nombreux micro-polluants dangereux, elle est insuffisamment épurée.

Nous attendons des preuves de l’inocüité des effluents qui voyagent dans les 13 km du tuyau qui se déverse au large de Palavas. Nous attendons aussi des preuves que les dispositifs à ultraviolets destinés à stériliser les effluents sont bien en place et que des bactéries coliformes ont bien tuées !

Il y a pire. Quand les précipitations sont violentes, Maera se décharge directement dans le Lez. On appelle celà un « by-pass ».

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Le président

Raymond  GIMILIO

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Le MMMag(azine)

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Sommes nous dans l’erreur si nous affirmons que le luxueux magazine « MMAG » édité par la métropole n’est pas un média d’information mais un outil de propagande ? Il suffit pour s’en convaincre de lire attentivement les différents numéros, chaque mois de ce papier imprimé de grand luxe (format 22,5×33, papier glacé). Si le lecteur comptait le nombre de fois où on parle du maître des lieux et du quart de page supplémentaire attribué à son groupe majoritaire « ils s’expriment », sans compter les articles signés des différents vice-Présidents et tutti-quanti, où est la démocratie participative et de proximité ? M. Levita a droit à 2 pages généralement plus un quart de page supplémentaire ! Ridicule !

Du temps de la défunte Association des Contribuables de l’Hérault (MartineOutais-OutaisMartine ?), nous tirions à boulets rouges sur les dépensocrates en les menaçant sur l’air de la Carmagnole-Ah ça ira, ça ira, ça ira « les dépensocrates à la lanterne » !

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Les commissions de suivi de site

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Nos braves Shadocks pompent, pompent, pompent …. Comment faut-il vous le dire ? Une usine de traitement de déchets ménagers même baptisée « Unité de méthanisation Amétyst » est une installation qui n’est pas anodine. C’est une Installation Classée pour la protection de l’Environnement (une ICPE) et la loi (Décret n° 2012-189 du 7 février 2012 relatif aux commissions de suivi de site (CSS)) se référant au Code de l’Environnement nous donne toutes les informations sur ces mystérieuses commissions qui siègent au moins une fois par an,t dans l’indifférence générale. D’abord dénommée CLIS ou CLIC, la CSS est un « lieu de débats et de consensus » et où s’élabore l’information du public via les compte-rendus qui sont des « documents administratifs communicables au public » au même titre que les documents présentés en CSS qui sont « des documents communicables aux tiers dans les conditions prévues aux articles L; 124 et suivants du Code de l’Environnement  », ce dernier point sous réserve des risques d’atteinte à la sureté de l’établissement. Cliquez ce lien pour plus d’informations.

La CSS du 20 juin 2017 a eu la particularité que le porte-parole de l’Association des Riverains de Garosud, M. François Vasquez, également un des deux porte-paroles du CIDES-34 a refusé de sièger à la CSS ce jour là. En effet, après la publication du rapport de la Cour des Comptes le 8 février 2017 mettant en cause Amétyst (entre autres),, les associations membres du CIDES-34 ont adressé une demande d’audience au Préfet en date du 10 février 2017 pour lui faire part de nos préoccupations sur le devenir de cette installation pour le moins calamiteuse par « les dysfonctionnements et les résultats alarmants ». Aucune réponse n’a été donnée jusqu’au début juin où nous avons relancé le Préfet et ses services et entendu proposer une audience pour le 21 juin ! Ce que nous avons refusé ! Le motif donné par le Préfet était « le devoir de réserve en période d’élections ». Depuis le 10 février, Monsieur le Représentant de l’Êtat avait eu tout le temps de répondre avant que ne se tiennent les élections. Depuis que l’usine existe, que nous émettons des avis qui sont lus en Commission, c’est « cause toujours, tu m’intéresse ».  Il a donc été décidé que la Présidente des Riverains lirait en séance un texte accompagné de son résumé et de la Charte de l’Environnement. Ce texte a été remis au président de séance. Il comportait, entre autres, la dénonciation d’un certain nombre de pratiques illégales aux yeux du Code de l’Environnement, dénonciation qui a jeté un froid dans l’assemblée.

Devant l’usine un petit groupe de représentants des 8 associations membres du CIDES-34 manifestait son appui aux délégués des Riverains de Garosud et expliquaient à la presse leur point de vue en demandant l’application  du principe « Zéro déchets zéro gaspillage ». Le quotidien Midi-Libre donne un bref compte-rendu des interviews en précisant que « La collectivité n’a pas pas répondu à nos sollicitations ». Vous avez bien lu : Montpellier-Métropole a refuse de s’exprimer !

Il y a eu de graves accusations portées par la Chambre Régionale de la Cour des Comptes dans le rapport du 8 février 2017, les documents lus et remis en CSS accusant la collectivité d’infractions au Code de l’Environnement. Et cela coûte cher, très cher en Taxe d’Enlèvement des Ordures Ménagères (11,7% de la valeur locative de votre logement) un des taux de taxation pour une usine dénoncée comme « Un échec industriel et financier » (pages 367 à 371 du Rapport de la Cour).

Halte au matraquage fiscal, halte au gaspillage des deniers publics.

L’usine jumelle d’Amétyst construite à Angers par la même société (Vinci-Environnement) a été fermée et est en cours de démantélement. L’état (ADEME) a annoncé qu’il n’y aurait plus de financements publics pour des installations de tri mécano-biologique (TMB). Seule solution raisonnable, la mise en place du tri citoyen à la source des fermentescibles et la mise en route effective des lignes de traitement de biodéchets exclusivement en provenance des ordures ménagères de la métropole.

Raymond GIMILIO
Président de l’ODAM

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Le changement climatique

AR

Tout se tient dans l’écosystème terrestre. Le changement climatique n’est plus nié, sauf par quelques illuminés. L’émission des gaz à effet de serre (GES) est pointée du doigt comme étant un sinon LE facteur, LA cause de ce changement.

1         L’effet de serre

L’effet de serre est un phénomène naturel qui permet à la Terre (comme toute autre planète) de retenir la chaleur solaire dans l’atmosphère et de maintenir une température acceptable pour l’entretien de la vie. Sans cela la température de la Terre serait d’environ -19 °C  C’est un phénomène naturel mais qui a été amplifié par les activités humaines et notamment les activités industrielles. L’amplification du phénomène, par l’accélération qu’elle produit, entraîne une élévation de la température atmosphérique. Cette élévation est constatée à travers la mesure et le calcul de la température annuelle moyenne (TMA).

2         La température moyenne annuelle

La température moyenne annuelle, comme toute moyenne, devrait être accompagnée d’un indice de variabilité (intervalle de confiance) destiné à donner une idée précise des extrêmes. Le climat de Paris n’est pas celui de Montpellier. Les climatologues y ajoutent d’autres indices destinés à caractériser plus finement les différences. Quoi qu’il en soit, la température moyenne de la planète a augmenté de façon tangible. La fonte des glaciers en montagne et aux pôles est un indice indiscutables n’en déplaise aux « climatosceptiques ». La lenteur du phénomène fait, qu’à l’échelle de la durée de vie d’une génération humaine, il est difficile de se prononcer. D’où une controverse entre climatosceptiques et carbocentristes. Nous sommes résolument partisans de ces derniers et nous allons tenter de mettre en évidence l’aggravation de la montée en température.

3         Les causes de l’effet de serre

Il est important de souligner que l’effet de serre est dû à l’émission de gaz à effet de serre, c’est-à-dire des gaz dont la présence dans l’atmosphère piège l’émission du rayonnement calorique en direction de l’espace externe. Ce piège et son amplification empêchent le refroidissement terrestre.

3.1      Les causes naturelles

Les causes naturelles sont liées aux émissions de gaz naturellement présents dans l’atmosphère terrestre. Parmi ces gaz citons : le gaz carbonique ou CO2, la vapeur d’eau ou H2O, le méthane ou CH4, le dioxyde d’azote ou NO2, l’ozone ou O3. Les éruptions volcaniques ont alimenté et alimentent encore l’atmosphère avec ces gaz.

De tous temps ces substances ont été en équilibre ou ont varié sans compromettre la vie à la surface de la terre au gré des cycles de réchauffement-refroidissement naturels de la planète.

Selon Wikipédia (Réchauffement climatique) « En 1988, l’ONU crée le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) chargé de faire une synthèse des études scientifiques sur cette question. Dans son quatrième rapport, auquel ont participé plus de 2 500 scientifiques de 130 pays, le GIEC affirme que le réchauffement climatique depuis 1950 est très probablement dû à l’augmentation des gaz à effet de serre d’origine anthropique. Les conclusions du GIEC ont été approuvées par plus de quarante sociétés scientifiques et académies des sciences, y compris l’ensemble des académies nationales des sciences des grands pays industrialisés. Dans une étude publiée fin 2012, qui a compilé et comparé des simulations issues de vingt modèles informatiques différents et des informations issues des observations satellites, une équipe de climatologues du Laboratoire national de Lawrence Livermore du département de l’Énergie des États-Unis (DoE) et de 16 autres organisations a conclu que les changements de température de la troposphère et de la stratosphère sont bien réels et qu’ils sont clairement liés aux activités humaines. ». On notera que parmi les climato-sceptiques figure le Président des USA. Ce pays est au hit-parade des émissions de gaz à effet de serre.

3.2      Les causes anthropiques

Depuis l’allumage du premier four préhistorique de production de métal à partir d’oxydes métalliques réduits par du charbon de bois, la production de métaux a été en augmentant. Du cuivre au fer en passant par l’étain et le bronze, cette activité va devenir industrielle et insidieusement l’émission de CO2 va augmenter. L’utilisation de bois de chauffage entraîne le déboisement de grandes surfaces de forêts. Ces puits à carbone, avec les océans, absorbent le CO2 (phénomène de séquestration du carbone). L’ère industrielle est responsable de plusieurs phénomènes :

  • utilisation des combustibles fossiles (houille et pétrole) qui ont séquestré à l’ère géologique du carbonifère (houille) et au cours des autres ères (pétrole) : la combustion de ces milliards de tonnes pour produire du coke (pour la métallurgie) ou de l’énergie (chauffage, électricité, cimenteries, circulation des avions-automobiles-bateaux, etc.)
  • libération du CO2 séquestré dans les massifs calcaires (sédiments des anciennes mers) en produisant du ciment à partir de calacaire-argile,
  • réduction des oxydes métalliques par le carbone (coke) extrait des combustibles fossiles pour produire du métal (fer, fonte, acier, cuivre, bronze, etc.),
  • déprise agricole et migration vers les villes par abandon progressif des exploitations agricoles traditionnelles au profit de l’agriculture intensive avec migrations de populations vers les villes augmentant la demande en logements (migrations intérieures et aussi migrations climatiques intercontinentales).

4         L’urbanisation actuelle des villes

L’urbanisation actuelle des villes est une cause anthropique qui crée les conditions qui aggravent le déséquilibre écologique par la concentration des populations, les besoins en énergie et en terrains à bâtir. L’urbanisation, la bétonnisation diront certains et son corollaire l’asphaltisation des sols aggravent la situation. Faute de pouvoir disposer de terrains, les promoteurs immobiliers démolissent des bâtiments existants, sans tenir compte du fait que la production de mortiers et de bétons à base de chaux ou de ciments a eu pour effet de produire des gaz à effet de serre. Les gravats de démolition ont donné jadis leur contingent de gaz à effet de serre avec les fours à chaux et à ciment.

4.1      L’industrie cimentière

Selon Wikipedia (Le ciment), « En 2008, plus de 2 milliards de tonne de ciment étaient produites par an dans le monde à 80% produits et consommés dans les pays émergents, avec une croissance de plus de 5% par an de 1991 à 2008 . Cette production est très énergivore, et la production du clinker son principal constituant , est responsable d’approximativement 5 % des émissions de gaz à effet de serre (GES) anthropiques , contribuant au réchauffement climatique. ».

Deux mots retiennent l’attention :

  • énergivore : les fours consomment beaucoup d’énergie, pricipalement tirée des combustibles fossiles (des résidus de distillation lourds, chargés en polluants dont la combustion  pollue encore plus),
  • 5% des émissions de GES provenant de la combustion des hydrocarbures et de la transformation du calcaire (CO3Ca) en CO2 et chaux vive (CaO).

4.2      Responsabilité de la bétonnisation

La construction d’un bâtiment neuf utilise beaucoup de ciment. Les fondations, les piliers de la structure, les parpaings en ciment et le mortier consomment beaucoup de ciment. Il y aussi consommation de sables et de graviers. Combien coûte en gaz à effet de serre la construction d’un immeuble neuf ? En comptant le fer qui a servi à armer le béton, on imagine le désastre écologique.

Raymond GIMILIO
Président

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Le président

Raymond  GIMILIO

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Le Lez : les risques d’inondation dans le bassin du Lez

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Le bassin du Lez a été doté d’un plan d’exposition aux risques naturels prévisibles (PPRI) concernant la commune de Lattes. En 2006, Monsieur Philippe Quièvremont (Inspecteur général du GREF, membre de l’inspection générale de l’Environnement – IGE) remettait son rapport sur l’« EXPERTISE DES PROJETS D’ACTION DE PRÉVENTION DES INONDATIONS SUR LE BASSIN DU LEZ » (4 juillet 2006).

Nous livrons les conclusions du rapport (extrait du document de notre secrétaire Jacky Chanton en date du 1er septembre 2017). Cliques sur ce lien pour télécharger le document.

Une conférence a donc eu lieu à Montpellier confiée par l’IGE à la DIREN Languedoc-Roussillon), conférence qui a pris la forme d’une « Conférence scientifique » mise en place par le Préfet de région (Toulouse). Cette conférence associait des experts reconnus en hydrologie et hydraulique. Parmi eux, nous soulignons la présence de deux  délégués désignés par Montpellier-Métropole-Méditerrannée.

Les enjeux de ce débat

Le bassin du Lez est régulièrement l’objet d’inondations qui peuvent se révèler catastrophiques. C’est un phénomène récurrent comme le souligne le magazine « Montpellier Notre èville » édité par la commune de Montpellier (N° 424 sept. 2017, pp. 6-17). Nous citons (p. 6) Madame Marie-Héléne Santarelli, adjointe au maire déléguée à la sécurité « Montpellier est exposée aux inondations, et il est impèratif que chacun soit informé de la conduite à tenir et des consignes à appliquer en cas d’alertes météo. Vous pouvez télécharges un document d’information DICRIM : Les risques majeurs de A à Z.  Vous pouvez aussi vous connecter sur le site de la ville dédié à ces inondations. Nous prenons actes du souci d’informer, de « porter à connaissance ».

Mais, il y a un mais ! La ville de Montpellier semble ignorer ce que fait et dit Montpellier-Méditerrannée-Métropole. En aval de Montpellier, il y a Lattes, Pérols et Palavas. En amont, il y a tout le bassin versant qui converge vers le Lez et la mer : le magazine (page 7) donne la liste des21 cours d’eau de Montpellier dont le Verdanson dont les crues sont proverbiales (cf. 2015 et avant !). L’épisode cévenol du 23 août 2015 a été relaté en détails par le quotidien Midi libre. On déplorera 2 victimes du Verdanson (avenue Charles Flahault).

Mais ni le Verdanson ni le Lez ne s’arrêtent à Montpellier. Les aménagements du cours du Lez en vue de protéger Lattes et les autres cités jusqu’à la mer sont ils suffisants ? La question n’a pas été tranchée lors de la dite Conférence scientifique ! Jacky Chanton dénonce que « La conférence n’est pas conclusive  mais sera jugée comme référente … ». L’enjeu est pour les Maires concernés (Lattes, …),  « une très large partie du territoire de Lattes passera de Zone Rouge (NON CONSTRUCTIBLE) en Zone Blanche ou Bleue (CONSTRUCTIBLE) ». Le voilà l’enjeu ! Les décideurs vont passer outre au fait que 2 experts contre l’avis des 5 autres pourraient faire basculer le classement du Plan d’Exposition aux Risques pour satisfaire l’appétit de promoteurs immobiliers et bétonneurs en terrains constructibles !

Palavas sous les Flots

Nous citons les doutes émis par Jacky Chanton (il habite Lattes) : « N’existe-il pas des doutes importants sur l’efficacité des résultats afin de garantir une véritable prévention des inondations de Montpellier sud à Palavas ? ». L’ODAM est un lanceur d’alertes, ceci découle de son statut d’observatoire. Nous mettons les décideurs devant leurs responsabilités et devant le Principe de Précautions (intégré dans notre Constitution). Ils ne pourront dégager leur responsabilité et nous les invitons à méditer les conséquences qui en ont découlé lors de la tempête Xynthia. Car, hélas, au risque d’inondation d’origine fluviale s’ajoute celui de submersion marine. Palavas (sur son cordon littoral), Villeneuve-les-Maguelonne, Pérols et Lattes, sont entre le marteau du Lez (et de son bassin) et l’enclume Méditerranée (et grandes marées).

Raymond Gimilio
Licencié és sciences de la Terre
Docteur en sciences biologiques
Chevalier du mérite agricole
Président de l’ODAM

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Le président

Raymond  GIMILIO

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