Qu’est-ce que le tri mécano-biologique (TMB)

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Réponse : une installation de tri mécano-biologique (TMB) est une installation industrielle effectuant un tri de déchets en mélange – le plus souvent à partir d’ordures ménagères résiduelles (OMR) – en vue d’un traitement séparé des différents types de déchets à l’issue du tri, et en particulier de la fraction fermentescible composée notamment de biodéchets non triés à la source. Il est également possible que le traitement de la fraction fermentescible des ordures ménagères (FFOM) commence dès la phase de tri. Ces installations sont parfois également appelées « tri-compostage », « tri-méthanisation », ou encore  « unités de valorisation organique ».

Enfin, certaines installations de TMB ont pour objectif la stabilisation des déchets avant leur introduction en installation de stockage pour limiter l’impact de cette élimination, ou encore le tri de certains matériaux en vue de préparer un combustible solide de récupération (CSR) voire un tri de certains matériaux recyclables en vue d’une valorisation matière.

D’après :

Questions/réponses sur les mélanges de biodéchets

 Décembre 2017

Direction Générale de la Prévention des Risques

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Nous préférons parler de traitement mécanobiologique

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Concept Zéro gaspillage-zéro déchet

Zéro déchet- zéro gaspillage

« Zero waste »

En anglais, « waste » a deux sens : déchet, gaspillage. En français, ces deux concepts s’expriment pas deux mots, mais l’objectif reste le même : « zéro gaspillage pour tendre vers le zéro déchet » (ZGZD). Cette démarche ZGZG, a une dimension collective, participative et sociale. C’est un projet de territoire porté par l’ensemble de la communauté territoriale locale :
Ø      citoyens,
Ø      porteurs de projets (associatifs ou entrepreneuriaux),
Ø      opérateurs de collecte et de gestion de déchets,
Ø      élus,
Ø      enseignants,
Ø      entreprises industrielles ou de services,
Ø      agriculteurs,
Ø      activistes,
Ø     etc.
Nos élus (communaux et communauté de communes) ont mis à leur tête un Président qui a refusé d’écouter nos associations citoyennes, persistant dans un mode de gestion aberrant et qui dure depuis plus de 40 ans. Le débat sur les déchets n’a jamais été abordé lors des dernières élections municipales comme départementales. Croient-il  qu’en occultant le problème, il n’y a plus de problème. C’est la politique de l’autruche, pratiquée par certains porteurs de projets entrepreneuriaux, des opérateurs de collecte et de gestion de déchets et d’entreprises industrielles ou de services. La taxation relative au traitement de déchets (la TEOM essentiellement) n’est nullement incitative à faire baisser le gaspillage. Rémunérés au tonnage traité par leurs usines (« des « unités » !), les industriels considèrent que la prévention des déchets amène une baisse de leur chiffre d’affaire ! Les contrats passés avec eux, sur leurs suggestions, sont léonins : cela doit cesser !
Donc, c’est à nous, associations citoyennes rassemblées autour du concept ZGZD d’agir pour :
Ø      faire prendre en compte la prévention du gaspillage des ressources,
Ø      faire allonger la durée de vie et d’usage des biens,
Ø      préserver la matière pour la valoriser réellement par le tri à la source généralisé, dans les foyers, les immeubles collectifs,
Ø      supprimer la mauvaise pseudo-valorisation de l’incinération (valorisation par unité dite thermique) ou du tri mécanobiologique (valorisation par unité dite de méthanisation),
Ø      la mise hors-la loi, à terme, des décharges de classe 2 (ISDND, comme l’IDSND de Castries-GSM), pour les remplacer par des décharges d’inertes,
Ø      la mise en place immédiate d’une politique de transition vers le ZGZD.
Nous prenons nos responsabilité comme association citoyenne, invoquant la Constitution de notre pays (conséquence de la conférence d’Aarrhus), de mettre nos hommes politiques face à leurs responsabilités d’élus et d’avoir le courage politique de répondre à l’appel lancé le 1er août 2014 par la Ministre de l’Environnement en vue de créer un « territoire zéro gaspillage zéro déchet ». Nous le pouvons (yes, we can !). Nous prenons comme modèle le lauréat de l’appel du 1er août 2014 « Territoire zéro gaspillage zéro déchet » : la collectivité (EPIC) « Syndicat du Centre-Hérault ». Ils sont en train de le faire, nous pouvons le faire.
Que celui qui a des oreilles entende, que celui qui a des yeux lise : la nature n’en peut plus, elle a une indigestion de déchets, de gabegie et de béton. Zéro gaspillage zéro déchets.

Raymond GIMILIO

Président

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Le président

Raymond  GIMILIO

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Qu’est-ce que le déconditionnement

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Réponse : dans le cadre de l’obligation de tri à la source et de valorisation organique des biodéchets des « gros producteurs », ces biodéchets peuvent être conditionnés ou non. L’enjeu et la nécessité de désemballer les biodéchets emballés se pose principalement pour les professionnels du commerce alimentaire ou de l’industrie agro-alimentaire. En fonction de sa situation (espace disponible, quantités de biodéchets emballés, fréquence de collecte), un producteur de biodéchets emballés devra faire des choix techniques concernant ce désemballage qui peut être réalisé en interne ou confié à un prestataire extérieur. Si le choix d’un déconditionnement hors site est réalisé, cette opération de prétraitement appelée déconditionnement est effectuée dans une unité spécialisée, qui peut être intégrée ou non à une installation de valorisation. Ce qui importe est que la partie organique de ce flux de déchets soit in fine effectivement valorisée.

D’après :

Questions/réponses sur les mélanges de biodéchets

 Décembre 2017

Direction Générale de la Prévention des Risques

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Amétyst : métrologie des odeurs et conséquences

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Info

Nous citons l’étude RECORD : « Pollution olfactive, sources d’odeurs, cadre réglementaire, techniques de mesure et procédures de traitement : état de l’art . Rapport final, mars 2006, Auteurs J.R. Fanlo (LGE-Mines, Alès) et J. Carré (LACE – UCBL1» 236 p. n° 03-0808//0809/1A et sa synthèse.

Selon la synthèse (pp. 3-4) « la méthodologie d’approche d’un problème d’odeur doit envisager la mise en œuvre de méthodes d’analyse physico-chimique et sensorielle. La caractérisation analytique qualitative et quantitative d’un effluent malodorant fournit les éléments nécessaires aux choix et dimensionnements d’une installation de traitement et permet de réaliser le suivi des performances du traitement mis en œuvre. Le contrôle de la réduction de la nuisance nécessite la connaissance de l’abattement d’odeurs mesuré au moyen d’une approche sensorielle. ».

Vous avez bien compris ? 10 ans après ça pue toujours et la direction de l’usine patauge toujours, de CLIS en CSS !

Nous avons trouvé une définition intéressante sur le site du SIAAP « Une unité d’odeur par m3 d’air marque le seuil de perception olfactive exprimé par un échantillon de population ».

Selon un spécialiste de la mesure des odeurs, l’entreprise ODOTECH « Rappelons que 1 u.o./m3 correspond à un niveau d’odeur où 50% de la population perçoit l’odeur ou seuil de perception. En général, 2 à 3 u.o./m3 correspond à un niveau d’odeur où 50% de la population reconnaît l’odeur ou seuil de reconnaissance. Dans de nombreux cas, 5 u.o./m3 correspond à un niveau d’odeur où 50% de la population discerne l’odeur ou seuil de discernement. Il s’agit du seuil à partir duquel la majorité des individus sont en mesure de différencier, discriminer, juger et apprécier une odeur. Il serait plausible que les plaintes d’odeurs surviennent habituellement lorsque ce niveau olfactif est atteint. De plus, 10 u.o./m3 correspond à une concentration-odeur qu’il faut diluer 10 fois avec de l’air inodore pour atteindre un niveau où 50% de la population perçoivent l’odeur.  ».

1 – Quelle relation avec Amétyst 

1.1 – Affirmations du rapport de DUP Llamas-Breuil-Corp (3 avril 2006)

Lors de l’enquête d’utilité publique menée en 2006, nous lisons à la page 6 une référence à l’arrêté du 12/02/2003. Cet arrêté limite à 5UO/m3 le seuil de nuisance maximale communément admis plus de 44 heures dans l’année, dans un rayon de 3 km.

Les rédacteurs-enquêteurs stipendiés par le demandeur (l’Agglo) nous affirment que les prévisions d’une étude par modélisation (non référencée ?) « la valeur de 2UO/m3 est centrée sur le site et n’a aucune sur les habitations ni les entreprises de la ZAC. A fortiori, quelles que soient les prévisions météorologiques, la concentration d’odeur calculée hors du site ne dépassera pas cette valeur. ». Quelle audace ! Une parole d’évangile ! L’ordinateur (le modèle mathématique l’affirmait en 2006). Et maintenant ? Un prix Pinocchio ?

1.2 – Etat des lieux en 2018

Plus de 10 ans après la construction de l’usine, où en est-on ?

Ce serait un euphémisme que de dire que les riverains sont satisfaits des affirmations des commissaires enquêteurs !

C’est un ras le bol généralisé contre les odeurs, exprimé depuis 2008, de CLIS en CSS. Cause toujours !

1.3 – Que faire ?

Les représentants des associations à la CSS vont frapper un gros coup de grosse caisse à la réunion du 6 juin prochain (Paukenschlage !). Où en est-on exactement des recommandations béatement optimistes du trio enquêteur (rémunéré légalement par la collectivité demandeuse) ?

Les autorités peuvent menacer, un 3e biofiltre  a été mis en place, sans succès : ça pue toujours autant ! Les enquêteurs se sont ils trompés, ont-ils été trompés ou ont-ils été complaisants ? Dix ans après, on est en droit de se poser la question.

2 – L’étude d’impact des odeurs

Le problème des odeurs désagréables est connu depuis le 1er empire où Napoléon légifère par « décret impérial du 8 octobre 1810 relatif aux manufactures et ateliers qui répandent une odeurs insalubre ou incommode. ». Le problème ne date pas d’hier comme l’indique le décret.

2.1 – L’étude par modélisation

La modélisation fait appel à l’informatique qui fait dire à ses utilisateurs «c’est l’ordi qui l’a dit». Toute étude se doit de répondre à certains questions.

2.2 – Qui a fait l’étude et comment ?

Le trio enquêteur ne cite pas ses sources. On sait seulement qu’il s’agit d’une « modélisation ». Tout bon informaticien sait qu’on peut faire dire n’importe quoi à un modèle sauf si :

  1. Quel est le nom de l’organisme qui a fait l’étude ?
  2. Avec quel modèle et sur quel ordinateur ?
  3. Quelles sont les données qui ont servi à calibrer le modèle ? (ce dernier point est important).

Comment peut-on affirmer le chiffre de 2 UO/m3 sur le site de l’usine et affirmer que cette étude affirme qu’il n’y a « aucun effet qur les habitations ni les entreprises de la ZAC. A fortiori, quelles que soient les conditions météorologiques, la concentration d’odeur calculée hos du site ne dépassera pas cette valeur. »

Une affirmation péremptoire destinée aux autorités qui ont gobé le morceau ! Dix ans après, il n’est pas sûr que le même modèle nourri des milliers de plaintes (la vérité terrain) donne les mêmes affirmations ni qu’un autre modèle bien contrôlé par les citoyens riverains n’aille contredire le trio enquêteur.

Sauf erreur ou omission de notre part, il n’y a pas d’autre mention dans le rapport du trio enquêteur. Nous découvrons annexé à leur rapport les pages 18 à 22 du « Mémoire en réponse » rédigé par Montpellier-Agglomération qui fait état d’une étude INERIS (confiée semble-t-il au BURGEAP) mais non référencée par le trio enquêteur. Il s’agit du document « Analyse critique du volet gestion des odeurs du DDAE de l’unité de méthanisation » (INERIS – DRC – 74163 – AIE n° 0070 -KAD / FTO) par Karine Adam, Serge Collet, Frédéric Tognet et Jérémie Domas. Est-ce là l’étude qui a appuyé les conclusions du trio ? Aucun autre lien ne l’établit.

2.3 – Etude des résultats des simulations du rapport INERIS-BURGEAP

Aux pages 20-21, nous trouvons un avis nuancé de l’INERIS.

Nous citons « Il serait bien de rappeler ici que la modélisation n’est qu’une approximation de la réalité et qu’elle est par conséquent soumise à une marge d’erreur dûe aux incertitudes du modèle et des données d’entrée. La proximité de certaines habitations au vu de ces marges d’incertitude devrait induire une note de pondération des résultats de simulation. » ! ! !  Que ces messieurs du trio enquêteur n’ont pas pondéré leur jugement et modéré leur enthousiasme qualificateur ! On ne comprend pas qu’ils aient omis cette modération de l’INERIS !

A la page 21, l’INERIS en remet une couche : « Ces écarts peuvent être importants et montrer la possibilité d’un dépassement de seuil alors que la seule étude des concentrations moyennes ne le montre pas. ». Dix ans après, les faits viennent rappeler que dans le calcul de moyennes, le même chiffre peur représenter des dispersions totalement différentes avec des écarts importants ou faibles. C’est pour celà qu’on devrait TOUJOURS donner une moyenne avec son intervalle de confiance et comparer deux moyennes avec un test de Ki2 !

La conclusion du rapport (§5.4) est plus incisive : « L’INERIS émet néanmoins une observation sur l’importance des fluctuations de concentration pour la problèmatique des odeurs, et sur leur traitement dans l’étude. Une note d’explication est rédigée en annexe. ». Cette note a-t-elle été volontairement ignorée par le trio enquêteur ?

Enfin, conclusion de la conclusion : « Enfin, il aurait été judicieux de rappeler les incertitudes dues à la modélisation notamment en raison de la relative proximité des riverains au site. ».

Une belle leçon qui, 10 ans après, face à vérité terrain, montre qu’en matière d’environnement le mensonge ne pais pas. Nous décernons le bonnet d’âne au trio des enquêteurs  autistes, menteurs par omission !

2.4 – L’application stricte de la réglementation

L’application stricte de la réglementation pourrait permettre de faire fermer par autorité administrative voire judiciaire ce monstre mal conçu dans lequel son exploitant actuel injecte des sommes conséquentes (10 M€ ?). L’amputation chirurgicale s’impose. Que faire d’autre, quelles solutions ?

3 – Zéro déchets, zéro gaspillage

En 2016, une conférence de Zero-waste-France se tient à Castries puis à Montpellier. Le Ministère de l’Environnement lance un appel à propositions « Zéro déchets, zéro gaspillage ». Fin 2017, le Conseil régional se voit confier la compétence pour organiser le Plan régional de prévention et d’élimination des déchets (PRPGD). Montpellier a perdu son statut de capitale régionale bien que certains services aient été maintenus à Montpellier. Le centre des décisions est maintenant à Toulouse où siège l’assemblée délibérante sous la présidence de Mme Carole Delga entourée de conseillers écologistes. Aucun des délégués ne représente le parti politique sur lequel le Président de Montpellier-Métropole s’appuie ! Fâcheuse situation.

Un collectif d’associations citoyennes, le CIDES34 s’est constitué le 7 janvier 2017, fruit du rassemblement de plusieurs associations et collectifs citoyens. Ce collectif a des membres dans les Commissions de suivi de site (CSS, successeurs des CLIS).

La politique déclarée lors d’une session régionale destinée à la préparation du PRPGD annonce clairement (Mme Agnés Langevine, vice-Présidente du Conseil régional représentant Mme Carole Delga, Présidente) l’objectif de ««Zéro déchets, zéro gaspillage»» et l’abolition des plans départementaux des déchets qui seront remplacés par le PRPGD. La fermeture du 2e four d’OCREAL est actée comme la non mise en place d’un 3e casier à Castries.

Montpellier-Métropole ne s’émeut pas ! On ira déverser ailleurs notre m… ! Nous ne saurons, à 2 ans des élections municipales laisser passer une telle irresponsabilité ! Montpellier-Métropole doit effectivement mettre en place une véritable politique de prévention des déchets (diminution en poids et en volume), le tri citoyen à la source et la mise en place d’une Redevance incitative en remplacement d’une Taxe (encouragement au laxisme).

Raymond GIMILIO
Président de l’ODAM

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Le président

Raymond  GIMILIO

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Déchets : l’aveu !

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Le problème des déchets de Montpellier-Métropole n’est pas appréhendé correctement par nos décideurs politiques. Nous ne cessons de dénoncer cet état de choses depuis plus de 18 années, depuis la création de l’ODAM. Les décideurs, de feu Georges Frèche à Philippe Saurel, on changé, pas la politique à œuillères qui manifeste une remarquable continuité dans l’erreur et y persiste.

Dans le quotidien « Midi-Libre » du 6 mai 2018 (page 2), M. Philippe Saurel réaffirme qu’« il n’y aura pas de 3e casier » à la décharge de Castries. Bravo ! mais il y a l’aveu terrible, percutant de M. Christian Fina, directeur général des services de la Métropole : « Après, on fera comme on a fait au Thôt et on n’en a plus entendu parler […] ». Il poursuit cyniquement « Nous les exporterons [les déchets ultimes] en fonction du plan régional actuellement à l’étude » enchaîne Philippe Saurel. Donc envoyés chez nos voisins ! Montblanc ou Bellegarde ! ?

Ces gens là n’ont rien compris ! Le tri citoyen à la source, ça existe ! La séparation n’a pas besoin d’être mécanique, elle doit être citoyenne ! Le mot-clé est là : CITOYENNETE ! La responsabilité du citoyen-contribuable qui en a assez de payer cher, très cher alors que « Zéro déchets zéro gaspillage » est la solution la plus écologique et économique. Pas très finauds à la Métropole ! Ils invoquent le Plan régional et semblent ignorer que la réduction, la prévention des déchets qu’ils semblent ignorer, est le fil conducteur de la future politique des déchets voulue par la Région pour son futur plan ! Bien sûr, il n’y a pas de contrainte mais nous constatons avec douleur l’autisme de notre Président de métropole et de son peu finaud DGS.

Le journaliste de Midi-Libre, M. Thierry Jougla donne des chiffres en début de son « ET APRèS ? » :

Nous citons «

  • 240.000 tonnes de déchets collectés,
  • 80.000 tonnes traités par DEMETER,
  • 130.000 tonnes de déchets compostables arrivent à Amétyst,
  • 80.000 tonnes de déchets ultimes arrivent à Castries,
  • 30.000 tonnes incinérés à OCREAL (Lunel-Viel). »

Nous soulignons le problème soulevé par OCREAL qui n’augmentera pas sa capacité avec un 3e four et ne veut plus recevoir de déchets de la Métropole. Nous soulignons aussi que les 80.000 tonnes de déchets ultimes envoyés à Castries en toute opacité, en finesse, ne sont pas ultimes car ils contiennent encore de la matière fermentescible qu’on ne sait pas extraire ? On nous les présente comme des « refus de tri » [mécanique] ! Que n’ont ils pas été triés à la source, par une main citoyenne ! Il n’y aurait pas de refus.

MM. Saurel et Fina (et les autres gourous de la métropole), nous avons des bonnets d’ânes à vous remettre, vous n’avez rien compris et ne voulez rien comprendre. On peut être ignorants, on ne peut refuser de s’instruire ! L’erreur est humaine, y persévérer est diabolique !

La solution est le tri citoyen que VOUS avez refusé en 2006 par la voix (le porte-voix) du trio enquêteur de l’enquête d’utilité publique publiée le 3 avril 2006 et du mémoire en réponse de Montpellier-Métropole : Zéro déchet, zéro gaspillage avec le tri à la source et les 3R.

Seriez-vous atteints de malcomprenance anti-citoyenne !

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Le président

Raymond  GIMILIO

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Une erreur dans les chiffres ?

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Info

Le numéro 46 du magazine « MMMag »  de février 2019 (pages 26-27) a soulevé des cris d’horreur quand je l’ai présenté à mes amis d’une grande fédération de défense de l’Environnement qui a une envergure régionale et nationale.

Bonnet d’âne

Sous le charmant sourire de Mme Valérie BARTHAS-ORSAL, vice-présidente à la prévention des déchets et à la propreté de l’espace public, adjointe au Maire de Montpellier (page 27), il est écrit « En moyenne, chaque habitant de la Métropole produit près de 600 kg de déchets par an. Que ce sont des ordures ménagères collectées au pied des habitations, des encombrants ou résidus divers directement apportés dans les points propreté, ce sont autant de produits à valoriser. ».

Horreur, m’ont dit mes collègues qui venaient des quatre coins de notre ex region LR, 600 kg, quelle horreur ! Ils ont mal lu et de retour devant mon ordi, j’ai relu et compris qu’il s’agirait bien de TOUS nos déchets ! J’ai interrogé l’ADEME et obtenue le chiffre moyen de 360 kg de déchets ménagers par habitant et par an, en France. Tout le monde connait l’expression « Montpellier la Surdouée » et le goût de nos édiles pour les chiffres ronflants ! J’en déduis que 360 ôté de 600 égale 240. Il y aurait, en plus des 360 kg réglementaires moyens, 240 kg d’encombrants ou de résidus divers ! Si je veux bien admettre que je jette 1 kg/jour de déchets ménagers, soit 365 kg/an, je ne me vois pas porter à la déchetterie 4,62 kg d’encombrants par semaine. Mes cartons et autres recyclables sont soigneusement rangés chaque semaine dans la poubelle jaune de mon immeuble, celle qui part vers Déméter. Demeurant en immeuble collectif, je ne peux composter !

C’est bien d’affirmer que le tri des déchets « … il s’agit de l’affaire de tous. » ! Y compris en premier lieu l’affaire des élus et de Mme Barthas-Orsal. Oui, Madame : depuis plus de 14 ans, à Montpellier-la-Surdouée, nous faisons du sur-place, à l’image de ces acteurs de théatre qui chantent « marchons, marchons » et n’avancent pas ! Vous faites de la communication, pas de l’action. Montpellier-Métropole fait de l’éco-blanchiment !

Nous avons dénoncé ici, sur ce site, l’opération de mélange des bio-déchets avec les résultats du tri mécanique, pour «améliorer» le process de l’usine Amétyst, nous avons réussi à en saisir le Préfet. Cause toujours, tu m’intéresse. La loi bafouée, les recommandations de l’ADEME ? Un nouveau centre de tri  va être construit, Déméter II ? Il en faudrait un autre, au minimum ! Il faut fermer le tri mécanique (TMB) d’Amétyst et ne pas renouveler la DSP. Vous vous en moquez !

Il faut changer de logiciel, de paradigme, comme le dit notre ami François Vasquez . Ça déborde, il faut réduire la quantité de déchets.

Même si celà ne plait pas aux industriels et aux sous-marins qui croisent dans les parages de Montpellier-Métropole.

Avec tout le respect que nous vous devons.

Raymond GIMILIO
Président de l’ODAM

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Le président

Raymond  GIMILIO

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COP21 : bilan écologique et économique

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BILAN ECONOMIQUE DE LA  COP21

Constat écoomique

C’est :

  • 1 717 kilos de restes alimentaires : ce sont les restes de repas distribués en une semaine à 4 435 bénéficiaires, dont 150 chefs d’état.
  • 15 tonnes de biodéchets méthanisés, lors de la première semaine pour produire de l’électricité.
  • 52,1 tonnes de déchets divers : en huit jours ( carton, plastique, …) soit 384 tonnes de déchets sur 2 semaines, dont 73% seront recyclés
  • 21 000 tonnes de gaz à effets de serre

Pour la durée de la COP, c’est l’équivalent des rejets annuels de 1 800 Français.

ACCORDS :

L’article 2 du texte stipule que le réchauffement devra être contenu «bien en deça de 2°C» par rapport à l’ère pré-industrielle (nous sommes déjà à + 0,8°C) et que des efforts devront être réalisés pour tenter de rester en-dessous de 1,5°C, conformément à ce que demandaient les pays les plus vulnérables au réchauffement.

Coût pour les contribuables Français

100 milliards de dollars promis aux pays en voie de développement à partir de 2020 ?

Elle devrait vraisemblablement atteindre 170 millions d’euros.

20% du montant total des dépenses serait pris en charge par des entreprises, réunies au sein d’un « club des mécènes ». 

Jacky Chanton

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Le Secrétaire

Jacky Chanton

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Messieurs des Fast-Foods : il faut trier

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Info

Messieurs des fast-foods (Mac-Do, Kentucky-Fried chicken, Quick Burger, etc.) vous devez trier vos déchets et mettre à disposition de vos clients les conteneurs appropriés pour le faire.

Mme Brune POIRSON a convoqué les patrons des fast-fooders ce jour 31/01/2019 pour leur rappeler que « depuis 2016, tous les restaurants produisant au même 10 tonnes de déchets biodégradables par an doivent le trier (en cuisine et en salle). ».

Nous rappelons qu’en mars 2009, nous avions adressé au directeur de Mac-Do France une lettre courtoise et que la réponse avait été, hélas, dénuée de toute amabilité, un peu sèche. Nous ne sommes pas rancuniers à l’ODAM, nous sommes toujours à disposition de Mac-Do France, et des autres fast-fooders, comme bureau d’études citoyen pour conseiller et aider à mettre en oeuvre le tri à la source en remplacement du passage au broyeur et envisager d’autres solutions plus citoyennes. Chiche que nous serons entendus ?

@ 06 79 30 27 54

Raymond GIMILIO
Président de l’ODAM

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Le président

Raymond  GIMILIO

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Prévention des déchets : l’antigaspillage

Recyclage du papier

Problématique

Le jeudi 10 décembre, l’ODAM a été invité comme organisme expert à un petit-déjeuner de travail au Domaine de Verchant. Raymond Gimilio, Président, et Jacky Chanton, Secrétaire, représentaient l’ODAM.

Cette matinée était organisée par l’association « 100% recyclé 100% engagé »placée sous le patronage de la Chambre de Commerce et d’Industrie, du Département de l’Hérault et de l’ADEME (Direction régionale de l’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie) ainsi que des entreprises Ecofolio, Arjowiggins, Atelier du Papier Soleil, B-TO-B design et Swelia. Le slogan des organisateurs « Une opportunité d’avenir pour notre région » : le papier recyclé au cœur  de l’économie circulaire.

Pour les organisateurs, il s’agissait de sensibiliser les participants à l’économie circulaire, avec la présentation d’entreprises engagées dans le recyclage des papiers vers des entreprises et/ou administrations susceptibles de confier les papiers utilisés pour leur donner une nouvelle vie.

Les intervenants ont été :

  • M. Yvan Kedaj, Délégué général de la société SWELIA,
  • M. Jean-David Bol, Rédacteur en chef du magazine de l’Hérault (Conseil départemental),
  • M. Torak Kacem Directeur de l’Atelier du Papier du Soleil,
  • M. Bruno Talagrand, responsable système management environnement UFR, Orange,
  • Mme Anne Malissard, Chargée de mission collectivité Ecofolio.

Les intervenants ont été soumis aux questions de la salle. Montpellier-Méditerrannée-Métropole a délégué un participant dont nous avons en vain attendu l’intervention.

Il faut noter que la production d’une ramette de 500 feuilles de papier à partir de la pâte à papier venant de fibres du bois nécessite 130,20 l d’eau contre 22,2 l pour de la pâte de papier recyclée et que les techniques actuelles donnent un papier recyclé de qualité équivalente. Le papier peut-être recyclé 5 fois. Il faut avoir vu les environs des usines à papier transformant le bois des forêts (Trois-Rivières au Québec-Canada en 1968 !). Les marécages puants ont laissé un mauvais souvenir avec la pollution de l’eau.

Le recyclage du papier fournit du travail et permet la création d’emplois. Il va dans le sens de la loi de transition énérgétique. Il a été souligné par un des intervenants que les collectivités locales ne collectent que les ordures des ménages mais que dans ces OMR il y a 10% de papier ! Difficile à admettre. A corriger d’urgence.

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Le président

Raymond  GIMILIO

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Le Thôt : historique

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Info

La Décharge du THOT en Résumé :

C’est l’échec d’une gestion catastrophique des déchets et d’une politique environnementale irresponsable et désastreuse qui aura durée 43 ans.

Le faible coût d’exploitation de cette décharge aura primé sur l’intérêt général. Les divergences entre le Président du District et le Maire de Lattes de l’époque ne justifiaient pas une telle inertie.

Le constat :

Ce dossier est accablant pour les Collectivités locales qui avaient en charge la gestion de cette décharge.

Force est de constater l’immoralité des promesses non tenues et bafouées par ceux qui étaient censés répondre aux besoins de leurs concitoyens dans le cadre de l’intérêt général.

En Octobre 1965 la SAFER vend à l’Etat un terrain de 52 hectares. Celui-ci sera mis à la disposition de la ville de Montpellier. Il sera utilisé comme décharge sans aucune autorisation jusqu’à son ouverture officielle du 18.07.1967. Les recommandations techniques imposées par le professeur AVIAS ne seront pas respectées, à savoir les stations de pompage nécessaires afin d’éviter que le sol naturel de cette décharge ne soit noyé régulièrement. Il était aussi mentionné que la hauteur ne devait pas excéder 2,5 mètres . La fermeture des dépôts est constatée le 30.06.2006 et le 30.09.2008 pour la fin d’exploitation du site ( la hauteur de la décharge est alors de 31 mètres…) .

Depuis Mars 1977 à fin septembre 2008, c’était la Mairie de Montpellier, le District puis l’Agglomération d’avoir eu successivement la responsabilité de la gestion de cette décharge. Ce sera la même politique, avec à sa tête, la même personne, Georges FRECHE.

Jacky CHANTON

Lattes le 20 Octobre 2008

En 2014 ?

Rien n’est fait. Le Thôt dort.

En 2020 : nous dénonçons l’état d’abandon du site.

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Le Secrétaire

Jacky Chanton

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