Les pines jaunes ou blanches

La vignette Crit’Air n’est pas un outil technique permettant de prévenir la pollution des voitures à moteur thermique. C’est un outil politique destiné à faciliter la mise à la casse de ces véhicules au profit de véhicules à moteur électrique jugés, à tort, moins polluants. Le prix de ces véhicules est prohibitif pour un salarié modeste qui doit se déplacer pour aller travailler, les batteries ne sont pas produites en France mais dans la lointaine Chine où a été délocalisée la production et la pollution qui va avec.

Un bel enfumage !

Le classement est fait sur l’année de mise en circulation ! Avec la complicité des communes ZFE. Comme par exemple, à Montpellier-la-Surdouée.


1 – Empignolage à Montpellier

Les rues de Montpellier sont devenues impossibles pour les automobilistes. Le motif : le foisonnement de barrières de pines blanches ou jaunes dressées fièrement au milieu des rues et intedisant la circulation. Il y en a partout ! Des blanches ou des jaunes. Nous sommes des automobilistes en colère ! Tout est fait pour nous empêcher de circuler dans Montpellier et bientôt dans la Métropole. Vous avez l’habitude d’emprunter un itinéraire, vlan : une haie de pines se dresse, barrant la rue en entier ou laissant une voie en sens inverse de celui dans lequel vous voulez vous engager. Là où des pines ont été jugées trop faciles à violer, ce sont des blocs de béton qui barrent la route ! Impossible de sauter ou de passer par dessus. Alors, on cherche un itinéraire de déviation. 

La route de Lavérune est un exemple de ce fatras. Vous venez de Figuerolles, vous avez emprunté la rue du Faubourg mise en sens unique sur 300 m pour vous rendre au centre commercial Estanove ches votre pharmacien. Vous arrivez au carrefour avec la rue des Chasseurs et pan ! Route barrée, vous êtes dévié à droite, vous vous engagez dans la Chamberte. Impossible d’emprunter la rue des Chasseurs, elle est barrée ! Il faut connaître le quartier pour anticiper un passage ailleurs ! 

Ne manquons pas le petit théatre de l’extrémité sud du boulevard Gambetta ni celui de la rue Saint-Louis condamnée aux automobilistes

2 – L’excuse écologique

Nos écolos-peau-de-lapin mettent en avant l’apaisement de la circulation et la vélorution. Il faut une écologie répréssive anti-automobiles ! Il faut emmouscailler celui qui prétend consommer du carburant fossile : les hydrocarbures (essence super, super 85, gazole, etc.). L’opportunité s’appelle Zones à faible émission et vignette Crit’air. Nous penchons pour Zone à fort enfumage.

2.1 Zones à faible émission

Les zones à faible émission sont, sur le principe, vertueuses ? En réalité, elles visent à interdire l’accès des centres villes à des automobiles jugées polluantes ou dont on veut le remplacement forcé ! Anciennement dénommée en France « zone à circulation restreinte » (ZCR), l’ancienne dénomination était très parlante. Cette appellation a été écoblanchie (écoblanchiment ou greenwashing), c’est à dire modifiée pour faire croire aux contribuables et citoyens automobilistes qu’on lutte pour le sauvegarde du climat de la planète en empêchant les mauvais véhicules anciens, polluants, de circuler bientôt ! On oublie de dire qu’il existe en France le contrôle technique des véhicules à moteur qui mesure, entre autres, le taux de pollution ou émissions à l’échappement. Les normes existent, vous pouvez les consulter. Elles sont très sèvères et, sauf complaisance impossible du contrôleur, elles suffisent à éliminer les voitures poubelles. Compte-tenu de la faible présence des forces de l’ordre sur nos routes, il nous arrive de croiser ou de suivre des poubelles crachant une fumée noire inquiétante et toute illégalité. On en voit dans certains quartiers de Montpellier.

2.2 La vignette Crit’Air

L’autorisation de circuler dans les zones à faible émission (ZFE ou à circulation restreinte) est liée à l’apposition sur le parebrise de la voire (dans un coin inférieur) d’une vignette délivrée par le Ministère de la Transition écologique … Le site vous questionne sur votre carburant. Problème : le bioéthanol ne figure pas dans la liste ! Pourtant ce carburant existe distribué par des pompes (peu nombreuses mais ayant pignon sur rue). Comme ont pignon sur rue et consultables sur Internet les boîtiers de contrôle à faire poser sur votre véhicule à essence (non gazole), boîtiers homologués officiellement avec la liste des professionnels agréés. Passons ! Il existe un tableau officiel des classements, consultez le.

Un de mes amis possède une voiture Renault Clio 2 en parfait état mécanique. Il s’est vu attribuer une vignette Cirt’Air niveau 3. Il roulait à l’essence super dans une voiture datant de 2004. Une horloge régulièrement entretenue, contrôle technique en règle.

Un autre ami possède un véhicule Dacia diesel mis en circulation en 2012. On lui a attribué une vignette niveau 2. Les deux amis ont parcouru environ 190.000 km et pour rien au monde ne changeraient de voiture. Ils sont en règle sur le contrôle technique et entretiennent leur voiture. La Renault Clio au bio-éthanol (boîtier Biomotors) émet 50% de CO2 en moins que si elle roulait au super98. La Dacia est dépolluée !

Logo Biomotors

Une proposition de loi est dans les tuyaux pour supprimer les ZFE, argumentant que seuls les plus riches peuvent de payer des voitures neuves et circuler dans les ZFE. Les ZFE contreviennent au principe d’égalité des citoyens et à liberté de circulation ! Nous sommes contre l’enfumage.

Nous ajoutons que la vignette Crit’Air va porter préjudice à l’activité ReNew d’un de nos grands constructeurs nationaux qui fait de la publicité sur les ondes pour ses véhicules d’occaion rénovés, vendus comme neufs !

3 – La folie des grandeurs

Les écolos Canada Dry et leurs amis écolos-peau-de-lapin sont pressés. Ils ont sauté sur l’occasion de dépenser beaucoup d’argent. Ces pines en plastique, ces blocs en béton coûtent très cher aux contribuables que nous sommes ! La construction d’une nouvelle ligne de tram, la 5, a commencé et sert de justificatif à cet étranglement lent de l’activité économique de notre ville. A la réduction des voies de circulation par les pignoles s’ajoute celle du nombre de places de parking sur la voie publique. Ces places sont payantes, il y aura moins de recettes. A celà s’ajoute de fait que la circulation des vélos, des trottinettes, des planches à roulette est devenue anarchique. Ces nouveaux véhicules circulent de façon désordonnée et ne respectent même plus les trottoirs, zones réservées aux piétons ! Des vélos montés par de fiers vélorutionnaires circulent d’un trottoir à l’autre passant par les passages à piétons, tournent aux feux rouges  droite sans s’arrêter ou montent sur les trottoirs et descendent de l’autre côté du carrefour alors que les voitures sont sagement arrêtées attendant le feu vert (il en coûte 4 points de permis pour avoir tourné à droite au feu orange !). Depuis quelque temps un petit triangle autorisant les cyclistes à passer le feu sous réserve de respecter la priorité des piétons !

Cédez le passage
Extrait du Collectif cycliste de Tours

L’article précise « Attention cyclistes ! Vous n’êtes jamais prioritaires sur les autres usagers ». A Montpellier, c’est cause toujours tu m’intéresse !

Conclusion

Un bel enfumage, des zones à forte émission ? Des écolo-administratifs ou des écoloe « Canada Dry » ont imaginé ce dispositif anti-écologique !

Le Père Mixon

 




Il faut prioriser les utilisations de l’énergie

Oui, il faut (pas hifo-yaka) mais sérieusement, éliminer des consommations d’énergie TOUT ce qui peut utiliser des énergies altenatives. Il est impératif de le faire pour ne pas mettre à terre notre économie nationale. 47% de chaleur produite peut l’être par l’énergie solaire thermique.


Une information provenant d’une source indiscutable (Eurostat, ADEME) nous affirme que 27% de la consommation du gaz sert à chauffer de l’eau sanitaire (ECS) ! Un individu, c’est 1.400 kWh de gaz ! D’autres chauffent leur eau chaude à l’électricité.

Graphique utilisation énergie
Graphique utilisation énergie (source NewHeat)

Produire de l’eau chaude

Nos centrales nucléaires ont eté mises en maintenance, nous menaçant d’une pénurie d’énergie électrique, d’électricité, cet hiver ! Le bon vieux chauffage central par chaudières au fuel a été peu à peu amélioré par le remplacement des chaudières classiques par des chauffages à chaudières à gaz à condensation.

Les statistiques fournies par la société française NewHeat sont sans contestation possible, nous les reproduisons. Nous donnons aussi la source indiscutable. Nous citons la société NewHeat :

« L’utilisation d’énergie sous forme de chaleur est le premier poste de consommation d’énergie primaire dans le Monde et en représente environ 47%. Cette énergie thermique dépend aujourd’hui à 80% des énergies fossiles.

Leur substitution par des énergies renouvelables est un enjeu prioritaire pour réduire les émissions de CO2. La sobriété énergétique et l’utilisation de l’énergie solaire, ressource locale, inépuisable et compétitive apporte une réponse durable à la pérennisation des activités humaines.

Source : European Technology Platform on Renewable Heating and Cooling (2017), basée sur les statistiques Eurostat et les calculs de l’AIE ». (Les EnR dans la consommation finale d’énergie de l’UE (2017)).
 
Contribuables et Citoyens de l’Hérault nous allons payer très cher le développement de réseaux de chaleur pour distribuer de l’eau chauffée au gaz, à Montpellier et dans des communes voisines est une hérésie anti-écologique, le gaz dit naturel est un hydrocarbure, une énergie fossile dont le prix vient de tripler, retombée économique de la guerre d’agressions russe en Ukraine.
 
Le gaz est un combustible précieux qu’on peut remplacer par des panneaux solaires thermiques. NewHeat le montre avec ses réalisations industrielles de réseaux de chaleur urbains (Narbonne, Pons en Charentes, et autres en cours). Elus et décideurs de Montpellier, pensez-y ! Vous êtes comptables et vous vous dites écologistes ! La vraie écologie consiste à économiser le gaz du chauffage de l’eau par un combustible gratuit, le soleil, au prix d’un investissement en panneaux solaires non-voltaïques simples à produire (voyez le site Le Panneau solaire.com). Pour un bon bricoleur, l’eau chaude de son pavillon ou sa villa ne consommera plus de gaz.
 

Les utilisateurs de gaz exclusivement

Les verriers

Les verreries industrielles qui fondent le verre et produisent des récipient écologiques (bouteilles, verres à boire, pots à conserves, etc.) ont absolument besoin du gaz pour chauffer leurr fours (ou d’électrcité) pour obtenir des hautes températures pour faire fondre le verre recyclé ou produit à neuf.

Les boulangers

Pour cuire notre pain, les boulangers doivent chauffer leur four au gaz ou à l’électricité. Leur activité est indispensable à notre nourriture.

Et il y a d’autres professions qui on besoin du gaz ! Assez de chauffer de l’eau au gaz ou à l’élecricité.

Conclusion

Le gaz ne doit plus servir à produire de l’électrcité ni à chauffer de l’eau pour les réseaux de chaleur et chauffer nos maisons et immeubles. Nous avons un carburant gratuit, durable et inépuisable : l’énergie rayonnes par le soleil. Il ne faut plus payer l’énergie consommée mais investir dans les capteurs qui sont à amortir. Le gaz c’est de la consommation, les panneaux solaires sont de l’investissement durable !

Assez d’entendre nos polytechniciens bornés du gouvernement venir larmoyer sur le prix du gaz qui a triplé !  Assez d’entendre que le prix de l’électricité produite en France par les centrales nucléaires soit indexé sur le prix du gaz alors que le gaz n’est impliqué en rien dans cette production. Inadmissible que la commission européenne vienne régenter ce prix et que personne dans notre gouvernement ne s’y oppose ! L’électricité nucléaire française doit être vendue à son prix de revient ! Rien à voir avec le gaz.
 
Raymond GIMLIO
Président ODAM
 
 
 

 




Le bétonneur du Clapas et les ZFE

Notre maire est qualifié de « bétonneur » par l’hebdomadaire satirique « L’Agglorieuse ». Nous ajouterons à ce qualificatif celui de bétonneur du Clapas. Le Clapas, c’est l’ancien nom de la montagne des épiciers (Mount Espeliers). Il faut y ajouter les différentes ceintures qui se sont ajoutées depuis que notre grand Rabelais fréquentait notre bonne ville. Donc, ça bétonne et la bonne excuse était les permis de construire laissés par la précédente équipe de Monsieur Saurel. Mais il y a ceux récemment délivrés par l’équipe Delafosse. Répugnants, les murs de béton se dressent partout dans la ville alors que les rues se rétrécissent selon la fantaisie des vélorutionnaires de l’équipe ! 

On revient aux biclous du XIXe siecle passé, aux triporteurs et autres vélos-és-cargos ! Une régression ? Un retour chez les Mormons nous dit l’Agglorieuse. Cette pseudo politique écologique faite par des écologistes peau-de-lapin a des conséquences fâcheuses sur l’économie de notre ville et de son agglomération.

1 – Impact sur les déchets.

La multiplication des logements attire une augmentation de la population urbaine, il faut les loger que diable, les caser dans les nouveaux clapiers de luxe construits en béton ! Chaque nouvel habitant qui s’installe à Montpellier produit des déchets qui vont saturer les installations de traitement déjà à la limite de leur capacité de traitement, qu’il s’agisse de déchets solides (Ocreal, Amétyst et Démeter) ou de déchets liquides (eaux usées : Maera et autres).

La verticalisation-densification de l’habitat au détriment de villas entasse plus de monde qui produit plus de déchets.

2 – Impact sur les transports-mobilités

La multiplication des logements avec l’augmentation des résidents entraîne une augmentation du nombre de possesseurs de voitures qui ont les moyens de s’en payer et qui ne voient les embarras de circulation résultant de l’attrition des voies de circulation que quand ils emménagent dans leurs immeubles où ils ont au moins un box souterrain. Où loger la deuxième voiture, celle de Madame, dans des rues déjà encombrées par les anciens résidents. L’attrition des voies de circulation  va de pair avec l’attrition des emplacements de stationnement et la multiplication des places payantes !

Une politique de gribouille : on attire des automobilistes dans des logements de luxe pour la plupart et ils sont condamnés à ne pas sortir leur voiture du box de garage et à rouler en bicyclette ou en transports en commun (trams et bus). La 5e ligne de tram censée faciliter la mobilité est « Attendue pour 2025, la ligne 5 du tramway va entrer dans une nouvelle phase déterminante. C’est un vieux serpent de mer dont la facture s’élève à 495 M€ qui devrait enfin relier Lavérune à Clapiers d’ici 2025 » ! En attendant, vive la vélorution, le biclou pour tous ! Même ma grand-mère doit faire du vélo ?

3 -Un faux prétexte : Crit’Air

La vignette Crit’Air est censée être « un certificat qualité de l’air, un document sécurisé délivré en France à partir des informations figurant sur le certificat d’immatriculation d’un véhicule, attestant de son niveau d’émissions de polluants sur la base de la norme européenne d’émission auquel il répond ».

Cette définition donnée par Google est complétés par celle donnée par le site officiel de demande de ce certificat, nous citons :

« La vignette Crit’Air (certificat qualité de l’air) permet de classer les véhicules en fonction de leurs émissions polluantes en particules fines et oxydes d’azote. »

3.1 Super E10 95

Le SP95E10 est l’essence sans plomb qui contient jusqu’à 10% d’éthanol en volume. Le SP95 contient 7,5 % d’éthanol (en pur ou en dérivé). C’est ce que vous pouvez trouver dans toutes les stations service qui se respectent. J’ai adopté ce carburant pour ma Clio 2 (mise en service en 2014). Récemment, poussé par l’arrivée des ZFE, j’ai fait ma demande de vingnette Crit’Air. J’ai dû répondre à un questionnaire pointilleux et acquitté les droits. J’ai reçu une vignette Crit’Air 3. 

Or, avec les prix des carburants montant en flèche, j’ai découvert un nouveau carburant.

3.2 Le superéthanol-E85 ?

Tous ceux qui ont fait la demande d’un  « certificat » Crit’Air ont pu constater que la liste des carburants proposés est incomplète. Il existe un carburant officiellement autorisé et homologué, le superéthanol-E85 qui ne figure pas dans la liste des carburants reconnus. Pourquoi ?

J’ai eu l’idée de commander et de faire poser un boîtier officiellement homologué, construit en France, posé par un artisan mécanicien agréé et j’ai demandé la modification de mon certificat d’immatriculation (carte-grise) réglementairement avec un contrôle technique en régle. Je suis heureux quand je passe à la pompe : 0,639 € le litre de E85 dans les stations Intermarché ou Total. Dans ces dernières, les pompes super et gazole ont fermé, j’ai trouvé des pompes délivrant du E85. Puis-je faire modifier ma vignette Crit’Air ? Ce n’est pas sûr.

3.3 Une arnaque ?

Lorsque le garagiste homologué m’a livré mon boîtier BioMotors, j’ai installé sur mon smartphone l’application BioMotors qui me donne un certain nombre de paramètres de mon moteur en direct et me permet de suivre l’amortissement de mon matériel :

  • total des pleins à ce jour 8 octobre 2022 : 93,58 €,
  • équivalent en super 95 ——————- : 157,20 € soit 63,26 € d’économie sur 1.000 km parcourus,
  • CO2 économisé ————————— : 124 kg.

Et je suis maintenant en norme Eiro 3 qui me donnerait le droit de passer en Crit’Air 2. A suivre !

Le contrôle technique (Société Norisko agrément 034D1352) que j’ai passé (29/09/2022) pour pouvoir faire ma demande de modification de certificat d’immatriculation indique les émissions suivantes :

  • CO ralenti (=<1,3) 1,01 CO ralenti accéléré (=<0,2) Lambda (0,97 à 1,03) : 0,999.

Lors du contrôle de 2020 (Société Sécuritest), nou étions à :

  • (=<1,3) : 0%   CO ralenti accéléré (=<0,2%) 0%  Lambda (0,97 à 1,03) : 1.000.

Je note que le tableau officiel de classement des véhicules ne prend toujours pas en compte le E85 dans le critères et que ce tableau ne tient en aucun moment compte de l’état mécanique du propulseur (moteur) dans le classement Crit’air, uniquement la nature du carburant et l’année de mise en circulation de la voiture. Est-ce là équitable ?

4 – Crit’Air en réalité

Crit’Air est attribué sans tenir compte de l’existence d’un biocarburant, j’ai nommé le superéthanol-E85 qui ne figure pas dans le questionnaire de demande. D’autre part, il semble que seul le critère d’année de mise en circulation du véhicule soit pris en compte ? Rien n’est pris en considération pour l’état du moteur du véhicule et les émissions réelles mesurées par le contrôleur technique. Le Crit’Air actuel  ne permet pas de classer les véhicules en fonction de leurs émissions polluantes en particules fines et oxydes d’azote mais en fonction de leur âge. Lorsqu’un véhicule change de carburant et de catégorie Crit’Air, comment faire modifier son classement. ?

Crit’Air = pompe à fric qui envoie les voitures à la casse ? Les voitures comme celles motorisées en électrique produisent une pollution délocalisée mais réelle, dans les pays producteurs des batteries (Chine, Taïwan, …) et de moteurs électriques ; il en va de même pour les motorisations hybrides pour leurs batteries et moteurs. L’électricité va manquer, nos centrales ont subi une attrition, elles redémarrent au compte-goutte. Vive les biocarburants !

Raymond GIMILIO
Président de l’ODAM
Ancien chargé d’études de Haut-niveau
au Ministère de l’Environnement (1980-1996)

A suivre.