Article revu le 18/01/2022
Cette page de la Gazette de Montpellier du 24/09/2015 nous inquiète au plus haut point.
Comment une ville peut-elle être membre d’un Conseil consultatif de la Convention sur la Diversité Biologique (CDB) de l’UNEP (United Nations Environmental Program) depuis 2010 et se comparer à Montréal, Bonn, Curitiba, Singapour et Nagoya?
Montpellier a rejoint le réseau « Global Partnership on Cities and Biodiversity » et rejoint ou accueilli des initiatives sur la conservation de la biodiversité en réalisant une politique de destruction systématique de milieux naturels ?
La zone qui s’étend depuis l’emplacement actuel de la ville jusqu’au littoral (voir carte des zones menacées d’inondations par élévation du niveau de la mer) a été l’objet d’une dévastation systématique des terres agricoles par les travaux de terrassement de la déviation autoroutière Baillargues/Saint-Jean-de-Védas qui va être accompagnée de la déviation du futur talus ferroviaire.
Bien que située en zone inondée, la future gare du TGV vient de recevoir le feu vert préfectoral ! L’article précise en conclusion que « En l’absence d’une politique de gestion du trait de côte, le coût des dommages liés aux aléas « submersion permanente » et érosion est évalué entre 15 et 35 milliards d’euros pour notre seule région » ! Qui va payer ?
Réponse : nos descendants (enfants, petits enfants, etc.)
Nous sommes allés sur le site ci-dessus. Nous y avons rouvé un document de 2010. Nos lecteurs apprécierons.
Raymond GIMILIO
Président de l’ODAM
Ancien chef de la Mission des Systèmes d’information du SRETIE du Ministère de l’Environnement
Ancien chargé de Mission auprés du Directeur de la Nature et des Paysages du Mnistère