Déchets : Montpellier Métropole agonise de sa gestion des déchets

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Avec une gestion des déchets catastrophique depuis 50 ans et qui frôle maintenant  l’indécence, Monsieur Meunier ne répond pas aux demandes citoyennes. Il persiste et signe dans des explications ambigües et incompréhensibles.

Comment Monsieur Meunier peut-il nous faire croire un seul instant que l’objectif de ces changements est avant tout environnemental ?

La gestion et la réduction de la fréquence de la collecte des déchets ménagers sont les conséquences d’une incompétence chronique et d’une déresponsabilisation des élus en charge de cette gestion.

Avait-on la possibilité de mettre en place une gestion plus efficace et moins onéreuse ?

La réponse est OUI.

Est-ce que la Métropole est prête à répondre aux problèmes et questions citoyennes?

Onze associations environnementales indépendantes demandent un débat sur  la problématique de la gestion des déchets.

En ouvrant la conférence environnementale le 27 novembre 2014, le Président de la République a demandé au Gouvernement de franchir une nouvelle étape de modernisation et de démocratisation du dialogue environnemental. Il exprimait la nécessité de renforcer la transparence et l’efficacité du débat public et l’association des citoyens aux décisions administratives les concernant, sans allonger les délais des procédures.

Pourquoi Montpellier Métropole n’a pas répondu au programme « Zéro gaspillage et tendre vers Zéro déchet » comme l’a proposé le gouvernement et demandé par les 11 associations environnementales indépendantes ?

Monsieur Philippe Saurel dit vouloir appliquer une démocratie participative à l’écoute des habitants : Est-ce sincère ?

Pourquoi aucun rendez-vous n’a encore été communiqué par la Métropole pour répondre aux associations suite à la demande d’un débat avec son coordonnateur?

Cliquez pour voir le détail des courriers :

Lettre à Monsieur Philippe Saurel

Lettre à Monsieur Cyril Meunier

Le traitement des déchets est l’un des principaux dossiers que doit traiter la nouvelle majorité territoriale.

Ségolène Royal, après son second appel à projet « territoire zéro déchet, zéro gaspillage » du 16 juin 2015, elle renforce aujourd’hui son soutien à ces territoires : le soutien financier qui prendra la forme d’une aide forfaitaire et d’un complément en fonction de la réalisation des objectifs.
Le montant de l’aide pourra atteindre 450 000 € sur trois ans.

« 153 territoires « Zéro déchet, Zéro gaspillage » ont été désignés lauréats lors des appels à projets successifs fin 2014, puis fin 2015. L’appel à projets des territoires « Zéro déchet, Zéro gaspillage » avait pour objectif d’accompagner des collectivités volontaires dans une démarche exemplaire et participative de promotion de l’économie circulaire, via la mobilisation de l’ensemble des acteurs locaux autour des objectifs suivants :

– ne pas gaspiller ;
– limiter au maximum la production de déchets ;
– réemployer localement ;
– valoriser au mieux en respectant la hiérarchie des modes de traitement les déchets qui n’ont pu être évités ;
– recycler tout ce qui est recyclable et limiter au maximum l’élimination ;
– s’engager dans des démarches d’économie circulaire. »

Pour avoir accès à la  liste des 153 territoires « Zéro déchet, Zéro gaspillage »,  cliquez sur :

Liste des 153 territoires lauréats de l’appel à projet (PDF – 62 Ko)

L’objectif de réduire le poids de la poubelle grise de plus de 50% sur cinq ans, c’est possible et réaliste.

Cet objectif répond à une démarche d’économie circulaire, il est parfaitement envisageable, puisqu’il a été réalisé dans de nombreuses régions d’Europe, notamment dans le Nord de l’Italie où des régions entières atteignent des taux de recyclage dépassant 65 % et pouvant aller jusqu’à 87 %, comme la région de Trévise.

Même l’Europe souhaite s’engager le plus rapidement possible dans l’économie circulaire. « En décembre 2015, 11 Etats membres ont écrit à Jean-Claude Juncker pour leur dire tout le bien qu’ils pensaient d’une réforme accélérant le déploiement de l’économie circulaire dans l’Union européenne. »

Un grand point d’interrogation :

« Nouveau Plan Régional Régional de prévention et de gestion des déchets :

La loi n°2015-991 du 7 août 2015 portant nouvelle organisation territoriale de la République a été publiée au Journal officiel du 8 août 2015. Elle créé notamment le nouveau plan régional de prévention et de gestion des déchets.

Compétence du président du conseil régional. Le projet de plan régional de prévention et de gestion des déchets est élaboré à l’initiative et sous la responsabilité du président du conseil régional. 

Concertation sur le projet de plan. Le législateur a entendu tout à la fois conférer un compétence prééminente à la Région pour l’élaboration du plan régional de prévention et de gestion des déchets tout en prévenant le risque de lui donner un pouvoir de tutelle. Ainsi, le projet de plan doit être élaboré en concertation avec des représentants des collectivités territoriales et de leurs groupements compétents en matière de collecte et de traitement de déchets, de l’Etat, des organismes publics concernés, des organisations professionnelles concernées, des éco-organismes et des associations agréées de protection de l’environnement (lesquelles ?). Le législateur n’a cependant pas souhaité encadrer de manière précise les modalités de cette concertation. »  

Avis de pollution sur la décharge de la Métropole à Castries :

S’il est vrai que cette pollution n’a rien à voir avec la gestion de la collecte, c’est une contre vérité de dire que la décharge de Castries ne reçoit que des déchets inertes. Si c’était exact il n’y aurait pas autant de production de lixiviats et de pollutions.

La réalité, c’est que le problème vient du mauvais fonctionnement de l’usine de méthanisation  « AMETYST » et une règlementation qui permet de stocker des déchets non dépourvus de fermentescibles et qui puent lorsqu’ils arrivent en décharge.

Selon la Loi de 1992, il est interdit d’enfouir autre chose que des déchets « ultimes » depuis l’échéance de 2002. Cependant, l’absence d’obligations réglementaires claires permet une interprétation large du caractère « ultime » de nombreux déchets.  Alors que beaucoup pourraient être recyclés ou compostés, ils sont encore massivement mis en décharge.

Rien ne permet, à ce jour, de dire que ces problèmes sont réellement pris en compte ou qu’ils sont loin d’être derrière nous.

Quel est le constat :

C’est 50 ANS D’UNE GESTION DES DECHETS CATASTROPHIQUE, IRRESPONSABLE ET EXTREMEMENT COUTEUSE LORS DES 12 DERNIERES ANNEES.

Rien ne peut se faire de durable sans l’adhésion et la participation de ses habitants.

Les choix de la gestion des déchets et les coûts affichés par Montpellier Métropole sont supérieurs à la moyenne nationale à qualité de service équivalent, ce qui induit UNE SURFACTURATION DU SERVICE  aux habitants de Montpellier Métropole.

Nous avons démontré et démontrons qu’il est possible de faire mieux et moins onéreux, c’est donc une démocratie confiscatoire qui nous a été imposée puisqu’elle ne permet pas aux citoyens d’être écoutés.

Montpellier/District/Agglomération/Métropole sont responsables de cette mauvaise et coûteuse gestion des déchets.

Par leur inaction, chaque Maire de la majorité ou d’opposition ainsi que l’ensemble des conseillés de Montpellier Métropole qui ont votés favorablement à la dernière Délégation de Service Public (DSP qui a été présentée par Monsieur Meunier)  ou qui ne demandent pas un changement rapide de cette très mauvaise gestion sont également responsables de cette situation.

Est-ce que nos élus nous taxent ?

A vous de juger :

Alors que des enjeux nouveaux apparaissent : pour notre Région, c’est hélas, toujours plus de dépenses, lesquelles sont compensées par toujours plus d’impôts.

Voir tableau du Taux de la taxe d’enlèvement des ordures ménagères pour quelques villes – Année 2010

MONTPELLIER AGGLOMERATION / METROPOLE :  Taux  =  11,25%

Voici le classement des taxes foncières par ville en 2014

Le Forum des villes propose comme chaque année lors de son observatoire annuel différents chiffres et analyses sur l’évolution de la taxe foncière. Parmi ces chiffres on retrouve une comparaison du montant de la taxe foncière dans les 41 grandes agglomérations françaises (plus de 100 000 habitants) et cela pour un couple avec 2 enfants qui possèdent un bien immobilier dont la valeur locative représente 1.5 fois la valeur locative moyenne des biens immobiliers de cette ville.

Voici donc le classement des taxes foncières 2014 de la plus élevée à la plus basse pour ce foyer de référence :

Ville Montant de la taxe foncière en 2014 Évolution par rapport à 2013
Amiens 1 339 € +0.9 %
Montpellier 1 315 € +0.9 %
Nîmes 1 298 € +0.9 %
Le Havre 1 270 € +0.9 %
Orléans 1 266 € +0.9 %
Caen 1 263 € +0.9 %
Perpignan 1 263 € +0.9 %
Angers 1 256 € +0.9 %
Saint-Denis-de-la-Réunion 1 242 € +0.9 %
Saint-Paul-de-la-Réunion 1 220 € +0.9 %
Montreuil 1 195 € +0.9 %
Dijon 1 192 € +1.4 %
Bordeaux 1 189 € +1.2 %
Grenoble 1 179 € +0.8 %
Argenteuil 1 171 € +0.9 %
Rouen 1 161 € +0.9 %
Besançon 1 075 € +0.9 %
Toulouse 1 070 € +0.9 %
Clermont-Ferrand 1 066 € +0.9 %
Toulon 1 045 € +0.9 %
Saint-Denis 1 040 € +0.9 %
Nantes 1 008 € +0.9 %
Nice 1 002 € +0.9 %
Le Mans 988 € +1.9 %
Reims 988 € +0.9 %
Nancy 971 € +0.9 %
Marseille 950 € +6.0 %
Brest 935 € +0.9 %
Limoges 917 € +1.2 %
Rennes 912 € +0.9 %
Saint-Étienne 903 € +0.9 %
Aix-en-Provence 883 € +0.9 %
Tours 810 € +1.4 %
Metz 768 € +1.8 %
Lyon 732 € +0.9 %
Mulhouse 725 € +0.9 %
Strasbourg 695 € +0.9 %
Paris 640 € +0.9 %
Boulogne-Billancourt 618 € +0.9 %
Villeurbanne 605 € +0.9 %
Lille 599 € +0.9 %

Découvrez le classement des taxes d’habitation par ville en 2014

Voici donc le classement des taxes d’habitation 2014 de la plus élevée à la plus basse pour ce foyer de référence :

Ville Montant de la taxe d’habitation en 2014 Évolution par rapport à 2013
Argenteuil 1 441 € +22.2 %
Nîmes 1 273 € +0.8 %
Montpellier 1 256 € +1.0 %
Marseille 1 234 € +0.6 %
Nancy 1 231 € +0.8 %
Montreuil 1 226 € +0.8 %
Rennes 1 224 € +0.9 %
Besançon 1 213 € +0.8 %
Amiens 1 181 € +0.8 %
Perpignan 1 172 € +0.9 %
Bordeaux 1 166 € +0.8 %
Limoges 1 146 € +0.9 %
Brest 1 126 € +0.8 %
Saint-Étienne 1 124 € +0.8 %
Saint-Denis-de-la-Réunion 1 120 € +0.9 %
Saint-Paul-de-la-Réunion 1 081 € +0.9 %
Aix-en-Provence 1 076 € +0.9 %
Nantes 1 056 € +0.8 %
Le Mans 1 055 € +0.8 %
Caen 1 048 € +0.9 %
Nice 1 032 € +0.9 %
Orléans 1 029 € +0.7 %
Toulon 998 € +0.7 %
Lille 983 € +0.7 %
Strasbourg 981 € +0.7 %
Metz 975 € +0.9 %
Reims 959 € +0.8 %
Clermont-Ferrand 950 € +1.0 %
Tours 937 € +0.9 %
Toulouse 918 € +0.9 %
Lyon 909 € +0.9 %
Rouen 899 € +0.7 %
Boulogne-Billancourt 898 € +1.0 %
Angers 892 € +0.8 %
Mulhouse 827 € +0.8 %
Dijon 823 € +0.9 %
Le Havre 818 € +0.6 %
Saint-Denis 804 € +1.0 %
Grenoble 792 € +0.8 %
Villeurbanne 685 € +0.9 %
Paris 464 € +0.9 %

Comme pour le classement des taxes foncières en 2015, on constate aussi sur les taxes d’habitation de grands écarts d’imposition entre les différentes grandes villes de France. À Paris, cette taxe est particulièrement très basse. Elle correspond à moins du tiers de ce que payent les habitants d’Argenteuil pour une même famille et moins de la moitié de la plupart des autres villes.

Les hausses de taxe foncière et de taxe d’habitation en 2015

Cliquez sur : Classement des taxes foncières par ville en 2015

Moralité :

C’est l’échec de la décentralisation de 1982,  Le contribuable, paie une collectivité territoriale désorganisés et sur-administrée et de nombreux élus cumulards surpayés avec un service rendu qui n’est pas à la hauteur de l’attente.

Si notre bien être se mesurait au nombre de nos élus, sur le plan économique,  la France arriverait en tête et non à la traîne comme actuellement et notre Région Languedoc Roussillon  n’aurait  pas eu le triste privilège d’être la plus pauvre de France juste derrière la Corse (par contre nos impôts locaux sont parmi les plus élevés de France).

La décentralisation n’a jusqu’à présent conduit ni à une baisse des dépenses publiques, ni à une maîtrise de la fiscalité locale.

« Plus pénalisant encore (source : cours des comptes 2009), c’est l’échelon communal qui a le moins repris de compétence à l’État, est celui qui a le plus embauché.

Les effectifs des communes ont grimpé de 47 % et ceux des intercommunalités de 147 % ! Alors que la mise en place de structures «intercommunales» aurait dû conduire à des économies de personnel par fusions de service, l’inverse s’est produit… »

C’est l’échec de la démocratie participative citoyenne.

C’est l’échec du rôle des élus des oppositions aux propositions des dossiers contestables qui ont été ou sont présentés par Montpellier Agglomération/Métropole.

Lattes le 13 02 2016

 Jacky CHANTON
Secrétaire de l’Observatoire
Indépendant des Déchets et Environnement de Montpellier Métropole

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Le Lanceur d’alerte

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Amétyst : 6 ans après

Nous prions nos aimables visiteurs et lecteurs de bien vouloir nous excuser si les liens ne fonctionent pas s’agissant de documents anciens.

Merci de votre compréhension

L ‘USINE DE METHANISATION « AMETYST »  SIX ANS APRES

Le constat d’une triste réalité et un bilan effrayant

En remplacement de la gestion catastrophique de la décharge du Thôt, l’Agglomération nous avait annoncé une usine de méthanisation  « AMETYST » avec  « ZERO NUISANCE » :

Fallait-il y croire ?

NON,  par ailleurs, le coût de cette usine a  doublé et n’arrête pas d’augmenter.

Est-ce que les principaux inconvénients de cette usine étaient prévisibles ?

La réponse est OUI. Ils ont été dénoncés par des citoyens et des Associations.

Est-ce que la démocratie participative des citoyens et associations environnementales indépendantes a été prise en compte ?

NON, c’est l’Agglomération qui imposera, à la fois, le lieu et la taille de l’usine.

Le contrat annoncé par l’Agglomération de Montpellier était le suivant :

L’unité de méthanisation  AMETYST inaugurée en juillet 2008 est dimensionnée pour traiter 203 000 tonnes, soit 170 000 tonnes d’ordures ménagères résiduelles et 33 000 tonnes de bio-déchets. Son rôle est de traiter et valoriser par procédé biologique la fraction organique des déchets en produisant du compost réutilisable en agriculture et du biogaz.

A-t-elle répondu au cahier des charges ?

NON, elle traitera en 2013  environ 130 000 tonnes au lieu 203 000 tonnes, soit 123 650 tonnes  pour les ordures résiduelles au lieu de 170 000 tonnes et 2 589 tonnes de bio-déchets au lieu  de 33 000 tonnes. C’est aussi plus des ¾ des déchets sortants qui seront envoyés en centre de stockage de déchets ultimes à Castries ou incinérés à l’usine de Lunel ou traités et stockés à l’extérieur de l’Agglomération.

N’est-elle pas surdimensionnée par rapport aux besoins et implantée au mauvais endroit ?

OUI, dans les deux cas. La réduction de nos déchets est impérative et nécessite   un meilleur tri à la source. Elle peut être encore plus efficace avec l’instauration de la REOM taxe (d’enlèvement des ordures ménagères) qui est beaucoup plus  équitable et permet d’encourager le tri sélectif. Par sécurité, il n’était pas concevable d’implanter une usine « expérimentale » de cette taille proche des habitations mais la construire le plus adjacent possible au centre de stockage afin de réduire à la fois, les pollutions et les coûts des transports.

A-t-elle répondu aux critères, efficacité/coût ?

NON, nous sommes confrontés à un échec technique et un gouffre financier. La Taxe d’enlèvement des ordures ménagères s’élevait en 2009 à Montpellier à 141 euros par habitant, contre 59 euros en moyenne en France.

Pourquoi le compost qui sort de cette usine est-il de mauvaise qualité ?

C’est l’ensemble du compost qui est produit à partir du TMB (Tri mécano biologique).

Comme une très grande part du contenu de nos déchets fermentescibles «  poubelles orange », est mélangé aux OMR (le contenu de nos poubelles « grises ») en usine, le compost ainsi produit est de mauvaise qualité. En réalité au lieu d’avoir un produit valorisable nous avons conçu un nouveau déchet qui sera éliminé en centre de stockage ultime (CSDU) à Castries ou incinéré (usine d’incinération) à Lunel.

Le paradoxe : Ce procédé est encore aggravé par l’apport supplémentaire de la majorité des  végétaux broyés en provenance de GRAMMONT  afin de servir de structurant à la maturation des digestats pour le fonctionnement d’Amétyst afin d’être ensuite, transformé en « déchet ».

Alors  que le gouvernement entend soutenir des démarches territoriales « zéro gaspillage, zéro déchet », pourquoi ne pas tenir compte d’une réduction importante des déchets à traiter par AMETYST ?

Est-ce  que la signature d’un contrat de Délégation de Service Public pour  10 ans d’un montant de 150 millions d’euros (soit 15 millions par an) est justifiable ?

NON, le coût de traitement est d’environ 100 euros la tonne et compte tenu d’une réduction de nos déchets prévisible, ce contrat ne paraît pas compréhensible. Par ailleurs, le détail technique du/des process pour les  améliorations qui sont prévues pour un montant entre 7 et/ou 10 millions d’euros par Novergie n’a pas été porté à notre connaissance.

Peut-on encore avoir confiance en ces objectifs et aux améliorations qui sont annoncés ?

A l’approche de Noël, je le souhaite réellement, mais si je prends en considération l’ensemble des promesses non tenues et bafouées depuis plus de 40 ans et un Plan Départemental de gestion des déchets complexe et  frileux, vous me permettrez d’avoir de sérieux doutes, pour ne pas dire une incompatibilité entre la volonté affichée et l’action.

 Bilan fonctionnel d’AMETYST

Le constat des Riverains de Garosud en 2013

Tonnage des déchets entrants à Ametyst en 2013 :                         129 602 tonnes

Tonnage des sortants pour la décharge ou l’incinération :         111 958 tonnes

Ventilation des destinations finales des  sortants :                   ·

  • 42 683 T Décharge de Castries
  • 19 852 T incinérateur Ocréal de Lunel
  • 25 696 T décharge hors agglo    (non spécifié par l’agglo)
  • 23 727 T incinérateur hors agglo (non spécifié par l’agglo)  

Total       111 958 Tonnes

Les valorisations :

  • Valorisation électrique (production de l’usine)                            : 16 172 169 Mw/h
  • Consommation électrique de l’usine                                                 : 15 298 855  Mw/h
  • La production de chaleur pour les Grisettes
    (
    seule valorisation de l’usine)                                                              : 4 593 900
  • La production de chaleur pour le fonctionnement de l’usine :  2 485 83
  • Valorisation de compost                                                                        : 465 Tonnes

Bilan fonctionnel d’Amétyst (source : François VASQUEZ, porte-parole de l’Association des riverains de garosud)

LES ENGAGEMENTS DE NOVERGIE/SUEZ ENVIRONNEMENT

L’Agglomération de Montpellier signe avec le même exploitant NOVERGIE , Suez Environnement, via sa filiale SITA qui remporte le contrat d’exploitation de l’unité de méthanisation Amétyst, pour une durée de 10 ans et un chiffre d’affaires cumulé de 150 millions d’Euros.

L’unité de production d’énergie verte bénéficiera de nouveaux investissements pour renforcer sa capacité de valorisation énergétique et créer une véritable filière de valorisation organique sur le territoire.

SITA prévoie d’investir entre 7 et 10 Millions d’euros qui permettront d’augmenter de 50% la production d’électricité et de chaleur. Les matières à haut pouvoir calorifique (comme le plastique) contenues dans les refus seront transformées en combustible solide de récupération (CSR), et seront valorisées par SITA auprès des cimenteries, en substitution de combustibles fossiles (tel que le charbon).

SITA valorisera aussi, en complément des déchets ménagers, les bio-déchets du territoire en nouvelles ressources organiques pour produire 33 500 tonnes de compost normé par an.

SITA s’appuiera sur l’expertise et le réseau logistique de Terralys, filiale de Suez Environnement spécialisée dans la valorisation des déchets organiques, pour la commercialisation et la distribution de ce compost.

Le développement de cette nouvelle filière, associé à une valorisation énergétique des déchets plus performante, permettront une réduction conséquente de la part de déchets enfouis, avec plus de 51% des déchets du territoire valorisés en nouvelles ressources.

Selon BFMTV, avec de telles innovations, l’unité de production d’énergie verte Amétyst devient une référence européenne de méthanisation des déchets ménagers et bio-déchets, aux performances inégalées pour ce type d’installation.

Les dossiers de presse :

MIDI LIBRE : Montpellier, usine de méthanisation,  la filiale de Suez revient par la fenêtre

http://www.midilibre.fr/2014/12/11/ametyst-et-voila-le-retour-de-sita,1096146.php

BFMTV : Suez Environnement signe un contrat de 150 ME.

http://bfmbusiness.bfmtv.com/bourse/suez-environnement-signe-un-contrat-de-150-me/

Hérault Tribune : MONTPELLIER : SUEZ ENVIRONNEMENT exploitera l’unité de méthanisation AMETYST POUR UN MONTANT CUMULÉ DE 150 MILLIONS D’EUROS SUR 10 ANS

http://www.herault-tribune.com/articles/25344/montpellier-suez-environnement-exploitera-l-unite-de-methanisation-ametyst/

Midi Libre, l’Agglo de Montpellier s’entête : http://www.midilibre.fr/2014/12/18/ametyst-l-agglo-s-entete-zero-dechet-s-inspirer-de-la-reussite-de-san-francisco,1100051.php

Lattes le 18 12 2014

Jacky Chanton

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Validé le webmaster

Raymond  GIMILIO

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Pinocchio va-t-il changer en 2013 ?

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Après avoir lu les articles sur Ametyst, que pensez-vous entre ce qui nous était promis en 2005-2008 et la réalité constatée par la Gazette des communes sur le mélange des déchets triés par ailleurs ?

Votez pour le prix Pinocchio 2013.

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Le président

Raymond  GIMILIO

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AMETYST : Echec technique épinglé par la Cour des comptes

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AMETYST : L’ECHEC TECHNIQUE ET FINANCIER ETAIT PREVISIBLE ET ANNONCE

Vous êtes nombreux à poser ces questions :

Pourquoi l’Agglomération de Montpellier a-t-elle construit cette usine en ville ? Pour quelles raisons son coût est aussi élevé ? Pourquoi l’absence de subvention de l’Union Européenne? Pourquoi toutes ces anomalies ? Quelle est la compétence réelle de l’Agglomération en matière de gestion des déchets ? Pourquoi annonce-t-on une usine « ZERO DEFAUT » alors que le dossier est accablant pour les collectivités locales ? Quelle est la position du Maire de Lattes sur ce dossier ?…

L’usine «Ametyst» épinglée par la Cour des comptes :  3 liens à consulter, ci-dessous

Lien sur FR3

Lien sur Midi-Libre

Lien sur 20 Minutes

La Taxe d’enlèvement des ordures ménagères s’élevait en 2009 à Montpellier à 141 euros par habitant, contre 59 euros en moyenne en France.

En comptabilisant l’export de nos déchets plus l’achat d’une maison, c’est plus de 100 Millions d’euros que coûte actuellement aux contribuables de l’Agglomération de Montpellier cette usine de Méthanisation. Quel sera son coût demain ?

Comment en est-on arrivé là ? Explications :

Plus de 30 ans d’une gestion catastrophique de la décharge du Thôt dont le faible coût d’exploitation de celle-ci a primé sur l’intérêt général. L’Agglomération a augmenté sa taxe d’enlèvement des ordures ménagères (TEOM) de 166% en 2004 sans pour autant avoir une solution globale de la gestion de ses déchets. Par son manque de compétences, elle a provisionné sur le dos des contribuables le financement de sa future usine de méthanisation.

Le 20 Février 2006, lors de l’enquête publique sur la construction de l’usine de Méthanisation « AMETYST », j’ai émis un avis défavorable à la construction de cette usine et non contre le procédé de Méthanisation. J’ai dénoncé :

1) L’absence d’un plan cohérent du traitement global des déchets par l’Agglomération afin de répondre au remplacement de la décharge du Thôt dans le cadre d’un développement durable.

2) Le manque de précisions concernant cette réalisation et surtout l’absence de concertation avec les associations et les citoyens. La recommandation de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), qui est hostile à toute implantation ou de stockage des déchets à moins de 1000 mètres des habitations et ce n’était pas le cas pour GAROSUD.

3) Les défauts à venir étaient prévisibles et annoncés ainsi que son coût prévisionnel d’exécution très élevé. Un gâchis financier et environnemental.

L’usine « AMETYST » a été imposée par l’Agglomération. C’est une réalisation qui est dénuée de tout bon sens de par sa taille « Méga usine » et de son lieu de construction « en ville ». Elle est très onéreuse pour le contribuable et construite dans l’urgence par un industriel pour lequel on peut douter à la fois de son choix et de l’expérience nécessaire pour ce type d’usine.

Contrairement à l’acte Démocratique entre l’Agglomération et ses citoyens, aucune des recommandations exprimées par les riverains et les Associations environnementales ne seront retenues par l’Agglomération. Pourtant la majorité des inconvénients de cette « Méga Usine » étaient prévisibles.

Le 16 Mars 2006, je suis intervenu auprès du Conseil Municipal de Lattes afin de répondre à l’article paru dans le journal « le Midi Libre » du 26 février 2006, pourquoi ?

Alors que la majorité du Conseil était favorable à la construction de l’usine de Méthanisation, Monsieur le Maire expliquait qu’il était désolé que cet exercice de démocratie n’aboutisse pas à l’unanimité.

J’ai précisé que tous les Lattois pouvaient ne pas être en accord avec lui. Je lui ai demandé de quelle démocratie voulait-il parler ?

Celle de l’Agglo qui a imposé par la force, en ville, une MEGA Usine de Méthanisation, avec tous les dangers que cela représente ?! Qu’il n’y pas eu de débats, un manque flagrant d’informations. Une absence totale de concertation ou avis des habitants riverains. Que plusieurs associations et écologues étaient défavorables à ce projet dont l’Association des Médecins Indépendants pour l’Environnement et la Santé publique, l’Association des Riverains de GAROSUD, l’ODAM (Observatoire Indépendant des Déchets de l’Agglomération de Montpellier)…

Pourquoi toutes les nuisances de l’Agglo sont-elles concentrées au Sud : (Autoroute, Station d’épuration, Décharge du Thôt, bientôt le doublement de l’autoroute, le TGV avec l’usine de Méthanisation à Montpellier sud et la décharge à Fabrègues « qui a été annulée cette année par l’Agglo» )

Jacky CHANTON

Vous, Monsieur MEUNIER, qui êtes Vice-Président de l’Agglo chargé du tourisme, comment pouvez-vous justifier et accepter l’indécence de l’injustice environnementale entre le Nord et le Sud/Sud-Ouest de l’Agglomération ?

Pourquoi dites-vous aux Lattoises et Lattois que l’augmentation de 166% de la taxe des ordures ménagères en 2004 est le prix à payer pour la fermeture du Thôt ? N’est-ce pas au contraire une volonté des élus qui n’ont rien fait, rien prévu ? Plus de vingt-cinq ans d’attente, alors que les élus « mairie de Montpellier, du District/Communauté d’Agglomération » ont toujours été les mêmes personnes. N’est-ce pas là une faute professionnelle de gestion qui ne respecte pas l’intérêt général et qui mérite notre incompréhension, notre indignation et notre frustration ?

Pourquoi n’exploite-t-on pas les ressources en biogaz du Thôt ? ( réalisé par la suite, mais sans contrôle de son bon fonctionnement) ?…)

Afin d’éviter toute polémique sur un sujet aussi important, ne serait-il pas urgent que l’Agglo permette de réunir démocratiquement les associations et personnes intéressées afin de répondre techniquement à leurs soucis et écouter leurs propositions ? Nous éviterions peut-être une solution hasardeuse, prise dans l’urgence et qui ne convient à personne.

La réponse de Monsieur MEUNIER : Je demanderai aux responsables techniques de l’Agglomération de vous contacter pour explications. Quatre ans après, j’attends encore le rendez-vous et/ou explications ?

Le constat :

Ce dossier est accablant pour les Collectivités locales qui avaient en charge la gestion de nos déchets.

Force est de constater l’immoralité des promesses non tenues et bafouées par ceux qui étaient censés répondre aux besoins de leurs concitoyens dans le cadre de l’intérêt général.

Pourtant, à écouter ces mêmes politiques, après avoir, en toute illégalité continué à orchestrer la pollution du site du Thôt (et même en dehors de la loi). Ils nous expliquaient et publiaient en Juin 2006 : « Le combat pour l’environnement doit être au quotidien… Un suivi sanitaire et environnemental pendant 30 ans…Politique de développement durable ?… »

Nous ne pouvons que partager l’émotion et la colère de toutes celles et tous ceux qui, par leurs actions citoyennes avaient dénoncé, proposé, participé activement pour une meilleure gestion des déchets (sans toutefois être écouté par les pouvoirs en place).

Des citoyens choqués par ce mépris environnemental qui aura duré plus de 30 ans ainsi que par les justifications de l’Agglomération de Montpellier qui ne pourront être comprises que par des malentendants et non-voyants.

Edito du Président de l’Agglomération, dossier de presse du 1 Juillet 2008 :

« Être responsable, c’est aussi choisir l’audace. Notre engagement donne du sens à l’avenir pour que l’environnement soit plus qu’un mot».

La réalité : Si s’engager c’est d’imposer son choix et de ce fait, ne pas répondre à un besoin d’intérêt général,

Si choisir l’audace c’est expérimenter une usine en dimension nature avec de l’habitat à proximité,

Si donner un sens à l’avenir c’est générer l’angoisse des riverains sur le plan sanitaire avec des mouches, des odeurs pestilentielles avec des risques liés aux émanations de biogaz et des eaux usées qui ne sont pas épurées avant leurs rejets à l’égout,

Pour que l’avenir environnemental ne doive plus être qu’un mot, c’est de ne pas répondre au besoin par l’aggravation des nuisances environnementales et permettre la pollution de l’air par le flux de 60 à 90 camions chargés d’ordures tous les jours et générer des problèmes de circulation…

Lorsque l’on constate de telles aberrations, alors, oui, nous nous trouvons bien dans le paradoxe d’une véritable maladie, celle de « l’intoxication de l’information ».

Il était prévu au contrat une usine « ZERO NUISANCE » !!? :

Le lobbying financier prime sur la santé, l’environnement et l’écologie. Les problèmes techniques sont nombreux et le coût global de cette usine est en constante augmentation.

Le marché initial était attribué pour un montant de « 67.963.319,8 euros HT dont 2.421.170 euros HT pour la tranche conditionnelle » 7. La mise en service s’effectuera au mois de juillet 2007. L’affichage des travaux annonce un prix en augmentation : 78.472.400 € HT !… et le cumul des coûts opérationnels suivants : 3,4 M€ (pour correction des premières anomalies) + 2,11M€ (délégation service public) + 4,7 M€ (dont 2,35M€ de participation de l’Agglomération à l’achat d’un nouveau bio-filtre) + Export de nos déchets vers d’autres Départements + Achat d’une maison etc …

Est-ce logique que l’Agglomération se transforme en agence immobilière et mette la pression sur les riverains qui étaient là bien avant l’implantation de cette usine ?

Etre élu, détenir le pouvoir et le conserver, ne doivent pas être les seules préoccupations de tout « représentant du peuple ».

Lattes le 6 Octobre 2011

Jacky CHANTON

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Le Secrétaire

Jacky Chanton

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