Rudologie ou la science des déchets

Article republié avec autorisation de The Conversation

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Pourquoi certaines villes européennes gèrent-elles mieux les ordures que d’autres ?

Ian Williams, University of Southampton
Après huit mois de crise des poubelles, Beyrouth et sa banlieue recommencent peu à peu à respirer, à mesure que les camions dégagent vers des décharges temporaires les montagnes d’immondices accumulées dans les rues. Ces perturbations ont débuté en juillet 2015 lorsque la décharge principale de la capitale libanaise fut fermée à la suite de plaintes de riverains. Aucune alternative n’ayant été proposée à l’époque, les ordures ont commencé à s’entasser en périphérie, jusqu’à atteindre la ville elle-même.
Face à de telles situations, les Européens ont tendance à se féliciter de l’efficacité de leurs systèmes de collecte et de gestion des déchets. Mais la récente crise provoquée par une grève des éboueurs dans la ville de Malaga en Espagne – aboutissant à des amas gigantesques d’ordures – a cependant montré que les membres de l’Union européenne connaissaient des fortunes bien différentes.
Ces problèmes ne datent pas d’hier et la Campanie, une région du sud de l’Italie, a vécu depuis le milieu des années 1990 de nombreux épisodes compliqués dans la gestion des déchets ; les zones situées entre Naples et Caserte ont même reçu le surnom de « terres des feux », en référence à ces brasiers destinés à faire disparaître des déchets illégaux et dangereux en grande quantité.
La situation a atteint une telle gravité, qu’en 2007, l’ambassade des États-Unis à Rome a mis en garde les visiteurs américains de possibles risques sanitaires à Naples et dans ses environs. Le secteur touristique napolitain souffre toujours aujourd’hui de sa mauvaise réputation concernant la saleté de ses rues.

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À Naples, les poubelles font partie du décor. waxorian/Flickr, CC BY-NC-ND

Comment expliquer que des États européens gèrent efficacement leurs déchets quand d’autres frôlent régulièrement la catastrophe ? Après tout, l’Union européenne (UE) a bien émis des directives concernant les ordures ménagères. On pourrait donc s’attendre à une relative homogénéité. Pourquoi n’est-ce pas le cas ?

De grandes disparités au sein de l’UE

Il faut d’abord souligner que la quantité de déchets ménagers varie considérablement d’un pays européen à l’autre : il est, par exemple, de 747 kg par personne au Danemark contre 272 kg par personne en Roumanie pour l’année 2013. Ces différences reflètent des situations contrastées sur le plan économique, au niveau des pratiques de consommation, mais également dans la manière dont les ordures sont collectées et gérées.
Si la mise à la décharge a constitué pendant longtemps la méthode principale de traitement des ordures ménagères au sein de l’UE, il y eut, en 1975, un tournant quand la législation européenne introduisit une « hierarchie » dans la gestion des déchets.

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La hiérarchie du traitement des déchets. DR

Celle-ci rangeait, par ordre de préférence, différentes mesures relatives à la réduction et au traitement des déchets. La prévention faisait son apparition : il pouvait s’agir d’utiliser des structures respectueuses de l’environnement, de mettre en place des programmes préventifs ou des mesures dissuasives comme les taxes sur la mise en décharge. Dans cette optique, la priorité est toujours donnée à la réutilisation, puis au recyclage (pour produire de la chaleur ou de l’électricité, par exemple) et, enfin, à l’élimination.
L’adoption de cette hiérarchie n’avait rien d’obligatoire, mais il y avait une attente pour que ces recommandations trouvent leur place dans la gestion locale des déchets. On espérait que cette hiérarchie protégerait l’environnement, conserverait certains matériaux et réduirait le nombre de déchets produits.

Sortir du tout décharge

Pendant une vingtaine d’années, très peu de pays prirent en compte cette hiérarchisation et la mise en décharge se poursuivit à vive allure à travers toute l’Europe jusque dans les années 1990. À partir de 1999 cependant cette question devint une priorité politique et conduisit à l’adoption de la directive européenne sur les déchets.
Des objectifs précis furent fixés, non pas pour réduire la part de déchets envoyés à la décharge, mais pour faire baisser celle des déchets d’origine végétale et alimentaire. D’autres directives ont depuis souligné la nécessité pour les États membres d’adopter la hiérarchie de traitement des déchets. La plus importante d’entre elles fut la directive européenne cadre sur les déchets, introduite en 2008, et qui a fixé pour objectif que 50 % de tous les déchets ménagers devront être recyclés d’ici à 2020.
Mais ces objectifs n’offrent aucune garantie de gestion efficace des déchets en Europe. Tout d’abord parce que de nombreux pays ne respectent pas les directives européennes et n’en subissent aucune conséquence ; ainsi, la Bulgarie, la République tchèque, la Pologne, la Roumanie, la Slovaquie et la Slovénie n’ont pas atteint les objectifs fixés pour 2010 et 2013 relatifs à la gestion des déchets biodégradables.
De plus, chaque pays a adopté une approche différente, si bien qu’on assiste aujourd’hui en Europe à une infinité de combinaisons entre le recyclage, le compost, l’incinération et la mise à la décharge. Ce sont les pays d’Europe du Nord et d’Europe centrale qui ont accompli les plus grands progrès en matière de gestion des déchets, en s’éloignant du tout décharge : la Belgique, le Danemark, l’Allemagne, l’Autriche, la Suède et les Pays-Bas envoient ainsi moins de 3 % de leurs déchets ménagers à la décharge. Les pays de l’Est et du Sud de l’Europe n’ont pour leur part fait que très peu de progrès, voire aucun.

Faire des déchets une ressource

Les raisons pour rendre compte des disparités sont complexes, mais on peut cependant avancer la disponibilité des financements, la volonté politique et sociale, les compétences techniques, la planification appropriée des cadres juridiques et un large éventail de facteurs sociaux, démographiques, culturels et administratifs. L’idée que les décisions doivent être prises aussi près que possible des citoyens signifie également que les États membres sont tenus de trouver des stratégies de gestion des déchets en fonction de leur population, plutôt que d’adopter une approche uniforme.
Entre temps, les pays d’Europe de l’Est qui ont récemment rejoint l’Union – comme la Lituanie, la Slovaquie et la Lettonie – n’ont pas été contraints d’adopter la hiérarchie du traitement des déchets comme principe directeur. Cette dernière n’est en effet pas simple à mettre en œuvre : les nouvelles lois doivent être traduites dans les systèmes de collecte et le tri sélectif pour différents types de déchets établi.

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Le système de collecte des déchets à Barcelone. Wikimedia Commons, CC BY-SA

Il existe toutefois des exemples à suivre. Les pays dotés d’une bonne gouvernance politique, d’une capacité d’accord entre les différents partis sur les questions environnementales – tels que l’Allemagne, le Danemark, la Norvège et la Suisse – ont tendance à bien gérer leurs déchets. Les pays qui considèrent les déchets comme des ressources ont en outre trouvé de nouvelles manières de les utiliser.
La Belgique recycle, par exemple, les métaux précieux tels que l’or et le platine contenus dans les produits électroniques ; l’Allemagne récolte le biogaz via la décomposition des matières organiques ; le Pays de Galles a mis l’accent sur l’incitation au tri efficace des déchets pour un recyclage performant permettant de réduire les émissions de gaz à effet de serre. On peut aussi évoquer l’utilisation de la technologie automatisée, tels ces systèmes de collecte de déchets par aspiration qui ont contribué au maintien de la propreté dans les rues de Barcelone, Londres ou Copenhague.
La protection de l’environnement est devenue une préoccupation globale et, dans ce cadre, les bénéfices politiques, commerciaux et sanitaires d’une bonne gestion des déchets sont évidents. Avec le temps, ces bénéfices devraient inciter tous les pays à gérer efficacement leurs déchets, sachant que dans les décennies à venir celle-ci concernera davantage les modes de vie et que la gestion des déchets proprement dite."The
Ian Williams, Professor of Engineering and the Environment, University of Southampton
Cet article est republié à partir de The Conversation sous licence Creative Commons. Lire l’article original.
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Le webmaster

Raymond  GIMILIO

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Le Thôt : une mise au point

Retour sur le Thôt

La site de la décharge du Thôt, sur la commune de Lattes, refait parler de lui. Le CIDES34 a pris le relais de l’ODAM dont le site vient d’être entièrement réparé pour dénoncer l’état actuel d’abandon du site de cette ancienne décharge « oubliée. Cliquez sur ce lien pour lire notre article.
Les obligations de Montpellier-Agglomération puis de Montpellier-Métropole, successeurs du District de Montpellier, n’ont pas été respectées.
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Le webmaster

Raymond  GIMILIO

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San-Francisco : en savoir plus sur


L’ODAM a retrouvé le film reportage sur le traitement des déchets à San-Francisco. Cliquez sur ce lien.
Nous rappelons que lors de la Foire internationale de Montpellier (décembre 2017), l’ODAM s’était étonné que rien sur le stand de la ville de San-Francisco ne venait exposer cette magnifique réalisation qui aurait fait de l’ombre à Montpellier-Métropole ? Cliquez sur ce lien.

Raymond GIMILIO
Président de l’ODAM

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Le webmaster

Raymond  GIMILIO

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Nous n’avons pa attendu 2019

A l’ODAM, nous n’avons pas attendu 2019 pour préconiser une autre manière de traiter les déchets. Il y a 3 ans que nous avions, dans l’indifférence générale, dénoncé les manières de faire de la clique Frèche et de ses héritiers. Avec l’ACIDC et l’ancêtre du CIDES34, nous avions mené deux journées d’action en faveur de « Zéro déchet zéro gaspillage ».

C’est nous qui avons lancé ! Avec notre partenaire ACIDC  et le CID34 (devenu CIDES34).



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Le président

Raymond  GIMILIO

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Désormais MMM exporte ses déchets


Le journal gratuit « 20 minutes » du lundi 2 décembre 2019 annonce « Désormais, on exporte nos déchets ». Á l’ODAM, nous ne faisons pas partie du « on » car nous ne cessons de dénoncer depuis 14 ans l’incurie qui consiste à vouloir enfouir à tout prix vos-nos déchets sans les trier ou sans les recycler. Le « Zéro déchets zéro gaspillages » des vrais écologistes et citoyens, dont nous prétendons faire partie, n’a pas été compris par le Président de la Métropole Philippe Saurem qui prétend faire de l’Écologie parce qu’il veut peindre en vert (écoblanchiment ou greewashing). Il est même allé devant un comité de l’ONU prétendre avoir déclaré l’urgence climatique.  Or, il y a loin des paroles aux actes à Montpellier et dans sa métropole. Notre observatoire est là pour remettre les pendules à l’heure, surtout à l’approche des élections municipales de 2020. L’ODAM ne fait pas de politique partisane mais se réfère à la science qui fonde le fonctionnement des écosystèmes. Traitement des eaux usées comme tri des déchets, l’ODAM ne cesse depuis 15 ans de fournir des solutions écologiques face aux industriels qui prétendent que leurs usines règlent les problèmes par de savantes mécaniques approuvées par les autorités préfectorales qui leur délivrent des permis d’exploiter.
On nous ment, on vous ment ! A l’ODAM, nous mentons pas, nous ne cessons de lancer des alertes, unis avec nos partenaires citoyens au sein du CIDES34.
Nous avons participé à l’enquête d’utilité publique de l’extension de la station d’épuration des eaux usées « Maera » dont l’émissaire en mer (tuyau d’évacuation) rejette en mer, à 12 km au large Palavas, des effluents insuffisamment épurés, de l’eau précieuse si elle était bien épurée. Les techniques existent, les Commissaires enquêteurs on fait mine de nous écouter puis ont ignoré nos critiques et nos propositions, donnant un avis favorable à ce qui était présenté comme une modernisation et qui était en fait une extension de 390.000 équivalents-habitants à 600.000 équivalents-habitants. Vous avez dit « urgence climatique » ?.
Les déchets qui entrent dans l’usine de tri mécanique «Amétyst » (120.000 tonnes/an) ne subissent qu’un traitement incomplet où la fraction triée par les citoyens est mélangée (Tout BRS) avec les déchets non-triés baptisés à tort « déchets résiduels ». Il sort 100.000 tonnes qui continuent à fermenter et puent dans « la décharge à ciel ouvert de la métropole » à Castries. Il s’en dégage, entre autres, du méthane, un puissant gaz à effet de serre qui aggrave le changement climatique. Vous avez dit « urgence climatique » ?. Il faut paraître et non être !
On nous gruge, on nous trompe, on veut nous faire croire à l’écologie !
Sans rancune, meilleure santé à Monsieur Philippe SAUREL.

Raymond GIMILIO
Président de l’ODAM
Ancien chef de la Mission des Systèmes d’information du SRETIE du Ministère de l’Environnement
Ancien chargé de Mission auprés du Directeur de la Nature et des Paysages du Mnistère




PRPGD : la contribution de l’ODAM

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Contribution n° 13 Raymond GIMILIO (ODAM)

 Messieurs les Commissaires enquêteurs,

C’est une question grave que vous avez à trancher. Vous avez à choisir entre la position des associations citoyennes qui se battent depuis plusieurs dizaines d’années pour une gestion vertueuse des déchets et les industriels qui présentent des solutions mirobolantes autant qu’industrielles. Ces solutions ont fait la preuve de leur inanité et ont combattu les programmes des ministères chargés de l’écologie et de l’environnement (du cadre de vie ?). Le dernier programme en date « Zéro déchets, zéro gaspillage » rejoint les solutions que nos associations défendent depuis plus de 30 ans. Permettez-nous de rappeler l’existence du Collectif Inter associatif de l’Hérault (CID34) devenu Collectif Inter-associatif et Citoyen des Déchets de l’Hérault (CIDES34 : W34-3 020 648, JO du 7 janvier 2017 N° SIREN 832 210 546, SIRET 832 210 546 0012, site https://www.cides34.fr n° Enreg. CNIL. : 2 106 305). L’Observatoire des Déchets de Montpellier-Métropole (ODAM) en est membre fondateur. Je préside l’ODAM depuis sa fondation en octobre 2004.

 Notre position et celle des associations du CIDES34 ainsi que d’autres où nous sommes engagés (réseau DESIR de France-Nature-Environnement-Languedoc-Roussillon : comme Conseiller-Administrateur) est exposée dans le dossier n° 1 :

  • « Les déchets pour tous : document de référence ».

Nous sommes en 2019, soit 11 ans après l’ouverture de ce prétendu joyau de la technologie de la méthanisation qui a été par deux fois qualifié par la Cour des comptes de fiasco financier et technique et que nous qualifions dans le dossier n° 2 :

  • « Éco-Blanchiment ou « Green-washing » : la langue de bois ».

Notre position a été exprimée en 2006 lors de l’enquête d’utilité publique de l’unité de méthanisation (nommée Amétyst en 2008) est exprimée dans le dossier n° 3

  • « Réfutation du rapport des commissaires enquêteurs. Enquête d’utilité publique : unité de méthanisation Garosud Montpellier avril 2018 : conséquences ». Nous avons été raillés et tournés en dérision.

Aujourd’hui, soit 11 ans après l’ouverture de ce prétendu joyau de la technologie de la méthanisation, les résultats sont là. M. François VASQUEZ, porte-parole de l’Association des riverains de Garosud et porte-parole du CIDES34, membre de la Commission de Suivi de Site (CSS). Il a contredit, arguments à l’appui, l’opinion de Montpellier-Méditerranée-Métropole « Ametyst répond aux besoins de l’une des 10 plus grandes Métropoles de France et peut servir de référence à toute une filière». Il a affirmé devant la CSS que « Ametyst n’est donc pas une référence pour une filière mais la dernière représentante de cet échec industriel. Poursuivre son exploitation est funeste et coupable. ». Il a invoqué « Le syndrome du Titanic annoncé par nos associations il y plus de 10 ans prend tout son sens. » précisant que « L’iceberg est proche, nous y allons à pleine vapeur, pour ne pas dire à plein gaz, dans sa direction. »

Convient il de rappeler que le seul traitement vertueux est la méthanisation de bio-déchets triés à la source et les 3 « R » : recyclage, récupération, réutilisation du reste, condamnant sans appel l’enfouissement des déchets ou leur incinération. La date butoir pour la mise en œuvre du tri à la source est proche : 2025. Nous sommes très loin à Montpellier d’atteindre un jour les objectifs imposés par la loi. Votre devoir, Messieurs, est de valider ce que la loi et le bon sens nous impose.

Nous posons ici la question « Qui assumera la responsabilité du naufrage ».

Ancien chargé d’études de Haut-niveau à la Mission des Etudes et de la Recherche du MECV en 1980, à temps partiel, puis en 1981 à temps  plein, j’ai reçu la responsabilité en 1983 de la Mission des Systèmes d’information et bâti une base de données sur les institutions et les programmes de recherche en environnement. J’ai été contraint de regagner le CNRS, mon corps d’origine en octobre 1986. Je n’ai conservé de cette banque de données disparue (3.000 références) qu’un listing de 91 fiches miraculeusement retrouvé au fond d’une cantine. Depuis 1971, des chercheurs, des scientifiques ont effectué des recherches financées par l’État sur fonds publics (entre autres chap. 57-57, art. 44 et autres).)

Mes collègues et moi donnons, une nouvelle fois notre avis. Il ne pourra plus être dit que la participation démocratique n’aura servi à rien. Notre avis est là, nous avons confiance en votre sagesse et votre écoute.

Je  vous prie  de  bien  vouloir  croire, Monsieur, à  l’expression de nos salutations distinguées.

Raymond GIMILIO
Président de l’ODAM

 Réponse du Maître d’Ouvrage (La Région)

 Comme vous le mentionnez, l’objectif de détournement [collecte séparative et traitement adéquat ?] des biodéchets des Déchets Ménagers et Assimilés est une obligation prévue à horizon 2025 par la loi et reprise dans le plan avec des objectifs de détournement très ambitieux. Pour ce faire, Il convient que les collectivités mettent en place des solutions pour le public de gestion de proximité et quand cela n’est pas possible des moyens de collecte séparative. Le traitement  nécessitera alors  la mise en oeuvre de moyens à définir qui pourront être de la méthanisation ou du compostage sur plateforme.

 Avis de la Commission d’EUP

 La commission d’enquête publique a bien pris note des réponses de la Région à Monsieur Raymond Gimilio.

En 2025, Montpellier Méditerranée Métropole devra, conformément aux objectifs fixés par la loi, mettre en œuvre le tri à la source.

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Validé le webmaster

Raymond  GIMILIO

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Le projet de PRPGD Occitanie est consultable


Le projet de Plan Régional de Prévention et de Gestion des Déchets de notre région, l’Occitanie. Cliquez ce lien https://www.laregion.fr/PRPGD pour accèder aux documents.
L’ODAM a participé.
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Le webmaster

Raymond  GIMILIO

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Le projet de PRPGD Occitanie est consultable sur site de la région

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Après la clôture le  4 juillet 2019 de l’enquête d’utilité publique, les commissaires enquêteurs ont rendu leur conclusions.
A lire avec attention sur le site de la région https://www.laregion.fr/PRPGD.
L’ODAM a fait une première lecture mais c’est VOUS, citoyens, à qui il appartient de donner votre avis, sur notre Forum ou en réaction à ce billet de blog.
Merci de vos réactions.

Raymond GIMILIO
Président de l’ODAM

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Le webmaster

Raymond  GIMILIO

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PRPGD : la contribution de Jacky Chanton

La Région Occitanie

Contribution n° 36 Jacky Chanton – Particulier

LES USINES DE TRI MECANO BIOLOGIQUE « TMB ›› UN ECHEC TECHNIQUE, FINANCIER, INDUSTRIEL et ENVIRONNEMENTAL

Lors du conseil municipal à Lattes du 27 Novembre je suis intervenu sur des points importants, à la fois pour notre commune, Montpellier Métropole et le sud de Montpellier.

Contrairement aux dires du Maire, l’efficacité de la gestion des déchets de Montpellier Métropole est loin de répondre aux besoins et pas davantage l’extension du Centre DEMETER et par voie de conséquence l’usine de Tri Mécanique AMETYST.

La gestion de nos déchets

Pourquoi j’estime que l’extension prévue du Centre de Tri DEMETER ne répond pas aux besoins à moyen terme ?

Gouverner, c’est prévoir, or le développement Métropolitain ne répond pas toujours aux besoins malgré les recommandations citoyennes et/ou associatives, lesquelles ne sont jamais prises en compte jusqu’à ce jour.

Les questions que l’on peut se poser c’est :

Pourquoi l’Agglomération de Montpellier a fait le mauvais choix de construire une usine de Tri Mécano-Biologique, la plus importante de France, en ville et dont la totalité de sa capacité ne sera jamais exploitée avec 2 digesteurs jamais utilisés. Elle est onéreuse pour les contribuables de par sa construction et ses problématiques au niveau de l’exploitation et de sa gestion, par ailleurs, elle n’a jamais répondu aux besoins ni aux objectifs fixés initialement. Elle a été contestée par les citoyens et les associations environnementales indépendantes dans une totale indifférence.

DEMETER : Pourquoi une extension aussi modeste ? Une fois de plus, Montpellier Métropole, fait preuve, à mon avis, d’un manque de vision regrettable car l’extension de DEMETER prévue aujourd’hui est nettement insuffisante afin de répondre aux besoins croissants pour les cinq ans à venir en terme de tri/recyclage.

Moralité: On constate que Montpellier Agglomération/Métropole n’hésite pas à investir pour un équipement onéreux qui ne répond pas aux besoins et  lorsqu’il  s’agit d’une nécessité  on répond  dans l’urgence et au compte goutte pour un besoin immédiat, alors que l’on sait qu’il va augmenter dans une grande proportion à court terme.

Quelle est la projection des besoins à venir ?

Une politique européenne volontariste :

Mise en sommeil en 2014, la politique européenne de recyclage des déchets montre à nouveau de l’ambition, en fixant un objectif de 70 % de déchets recyclés en 2030, avec un objectif intermédiaire de 50 % pour l’année 2020.

La situation au niveau français :

La France fait partie de la moyenne haute des producteurs de déchets européens, avec 511 kg par habitant pour l’année 2014. Au niveau du recyclage, avec 35 % de ses déchets recyclés, elle est en dessous des 44% de moyenne au niveau européen. Ceci place le pays au niveau de ses homologues espagnols ou italiens. Une performance globalement médiocre, qui pose la question de l’adoption d’une politique plus volontariste en la matière.

AMETYST, un procédé non vertueux et une vision abrégée des étapes du traitement mécano- biologique :

Le traitement mécanique (dilacération, criblage, séparation magnétique, tri densimétrique) qui permet d’extraire divers matériaux recyclables.

Le traitement biologique de la fraction fermentescible par compostage (dégradation aérobie) ou par

méthanisation (dégradation anaérobie).

A partir de la méthanisation de la matière organique on obtient un biogaz transformable en électricité avec une fraction stabilisée et de compost pouvant être stocké en ISDND ou envoyée en incinération. « Pour AMETYST, une partie du compost est normé suite aux ajouts de bio- déchets et produits verts, donc théoriquement réutilisable, mais de mauvaise qualité pour l’agriculture »

A partir de la fraction à haut pouvoir calorifique (PCI), il y a fabrication de CSR, il est composé essentiellement de matières plastiques, éventuellement de papiers, bois…).

« Depuis le 1er janvier 2012, les personnes qui produisent ou détiennent des quantités importantes de déchets composés majoritairement de biodéchets sont tenues de mettre en place un tri à la source et une valorisation biologique ou, lorsqu’elle n’est pas effectuée par un tiers, une collecte sélective de ces déchets pour en permettre la valorisation de la matière de manière à limiter les émissions de gaz à effet de serre et à favoriser le retour au sol ».

Ce n’est pas le cas pour Montpellier Métropole.

Pourquoi ne nous dit-on pas qu’ AMETYST est un gouffre financier payé par le contribuable ?

Le procédé d’AMETYST fonctionne à partir de rajout de fermentescibles et/ou de produits verts, ce qui n’est pas conforme avec le code de l’environnement (l’article d.543-225-1). C’est un procédé industriel qui ne respecte pas la norme environnementale qui interdit, depuis le 1erjuillet 2015, de mélanger des bio-déchets triés par leur producteur ou détenteur avec d’autres déchets n’ayant pas fait l’objet d’un même tri.

En effet, AMETYST fonctionne à partir d’un Tri Mécanique Méthanisation des déchets ménagers nécessitant obligatoirement l’ajout de produits verts (bio-déchets, végétaux) pour servir de structurant à la maturation des digestats afin que cette usine puisse marcher.

Si demain nous trions tous nos déchets à la source (ce qui serait nécessaire et plus vertueux), en séparant nos déchets des biodéchets et végétaux, l’usine devrait s’arrêter pour toute la partie dite « Tri Méca no-biologique » soit environ 80% de l’activité d’AMETYST), seul le digesteur de bio-déchets et végétaux pourrait fonctionner avec la production d’un compost conforme pour une utilisation en agriculture.

D’où l’importance du tri à la source de nos déchets et du recyclage pour :

  • recycler et valoriser les déchets (secs) par ri DEMETER ›› ;
  • valoriser exclusivement ies bio-déchets et végétaux par AMETYST ;
  • produire du biogaz et un compost utilisable pour l’agriculture;
  • réduire le stockage des déchets ultimes ; `
  • répondre à l’économie circulaire ; –
  • minimiser les coûts de traitement avec la mise en place d’une gestion « ZERO GASPILLAGE et TENDRE VERS ZERO DECHET » en englobant la contribution de la redevance incitative avec la suppression de la TEOM.

Valorisation du compost produit :

Le compost produit par le procédé de Tri Mécanique Méthanisation génère un compost de qualité qui ne permet pas un retour au milieu naturel sans dangers même si celui-ci est normé NFU 44-051, pourquoi ?

La norme NF U 44-051 : Ce compost est loin de protéger les sols et la santé. Les « grands » pays qui produisent les deux-tiers du compost européen exigent une bien meilleure qualité de compost pour leur agriculture : Autriche, Belgique, Allemagne, Italie, Luxembourg, Pays-Bas, Suède et Royaume-Uni.

Cette norme est en voie d’être complètement dépassée. La directive-cadre sur les déchets pousse au tri sélectif des bio-déchets et stipule l’obligation de protéger l’environnement en faisant du tri à la source.

« La norme du compost français est à la traîne » (si l’information du Maire de Lattes s’avérait exacte (compost utilisé dans l’agriculture/viticulture), voilà pourquoi, le/les agriculteurs/viticulteurs qui utiliseraient du compost en provenance d’AMETYST ne souhaitent pas être connus).

Le compost français n’offre pas de garanties d’innocuité et protège mal les sois et l’environnement. En cause : une norme de compost bien trop laxiste, ainsi qu’une absence de tri des bio-déchets à la source. Cette réglementation pourrait évoluer grâce à l’Union européenne, d’ailleurs dès 2025, les déchets organiques devront être gérés séparément.

En Allemagne, la production de compost est exclusivement réservée aux installations de traitement de bio-déchets et de déchets verts collectés sélectivement.

«Article 22 de la directive (UE) du parlement Européen et du conseil du 30 Moi 2018 concernant les bio-déchets :

Les États membres veillent à ce qu’au plus tard le 31 décembre 2023 les bio-déchets soient soit triés et recyclés à la source, soit collectés séparément et non mélangés avec d’autres types de déchets.

Il demande :

  1. d’encourager le recyclage, y compris le compostage et la digestion, des bio-déchets de manière a satisfaire a un niveau élevé de protection de l’environnement et à aboutir à des résultats répondant à des normes de qualité élevées;
  2. d’encourager le compostage domestique; et
  3. promouvoir l’utilisation de matières produites à partir de bio-déchets.

Au plus tard le 31 décembre 2018, la Commission demande aux organismes européens de normalisation d’élaborer des normes européennes pour les bio-déchets entrant dans le processus de recyclage organique, pour le compost et pour le digestat, sur la base des bonnes pratiques disponibles ».

Valorisation énergétique d’Amétyst :

Valorisation électrique à partir des moteurs de cogénération à partir de biogaz.

Valorisation de la chaleur produite à partir d’un réseau d’eau de refroidissement qui permet de récupérer la chaleur induite par les moteurs de cogénération de la production électrique.

L’électricité produite est injectée dans  le réseau ENEDIS Ce que l’on ne vous dit pas :

C’est qu’une grande partie de cette valorisation est diminuée par sa propre consommation électrique affectée au fonctionne ment d’AMETYSTY.

Ce sont les ajouts de bio-déchets ou produits verts qui sont comptabilisés dans le tonnage des entrants qui permettent également de fausser cette valorisation puisqu’ils auraient pu être valorisés indépendamment à partir d’un compostage et produire un compost de bonne qualité contrairement à celui qui sort d’AMETYST.

Environnement :

Outre les nuisances subies par les riverains (odeurs et présence de mouches…), qui peuvent conduire à s’interroger sur le lieu d‘implantation de l’usine dans un environnement aussi urbanisé (les premières habitations étant situées entre 70 et 150 mètres) et l’incapacité de l’unité à atteindre à ce jour les performances initialement affichées.

Sur le plan fiscal pour les foyers Métropolitain :

Le taux de la taxe d’enlèvement des ordures ménagères (TEOM, fiscalement très injuste ) est à11,25% et demeure pour l’ensemble du territoire de la nouvelle Métropole de Montpellier, l’un des plus élevé de France pour un service aux habitants qui s’est dégradé.

Dans tous les cas, le citoyen vertueux a beau essayer de réduire sa production de déchets, son comportement n’aura pas d’impact sur sa facture, puisque la TEOM reste basée sur la taxe foncière au lieu de prendre en compte le montant du service (nombre de ramassages, qualité du/des produits et de la quantité/volume de chaque foyer).

Selon l’ADEME, ce seraientt 17 milliards d’euros de dépenses de gestion en 2014. Cependant le coût du service de collecte et traitement des ordures ménagères peut être très différent, d’une agglomération a une autre. Les écarts constatés peuvent permettre de mesurer l’efficacité de la gestion d’une municipalité ou d`une intercommunalité.

Pour comparaison : La (TEOM) Taxe d’enlèvement des ordures ménagères s’élevait en 2009 pour Montpellier Agglomération à 141 euros par habitant, contre 59 euros en moyenne en France (Source : Cour Régionale des Comptes).

La loi de transition énergétique pour la croissance verte définit les objectifs suivants :

  • réduire de 10 % les déchets ménagers (2020) ;
  • réduire de 50 % les déchets admis en installations de stockage (2025) ;
  • porter à 65 % les tonnages orientés vers le recyclage ou la valorisation organique (2025) ; recycler 70 % des déchets du BTP (2020).

La réalisation de ces objectifs suppose de profondes évolutions quant aux flux mobilisés et l’organisation de leur traitement.

Quelle est ma conclusion ? : (elle est personnelle et qui n’engage que moi)

La moins mauvaise solution serait la fermeture totale de cette usine. Elle serait programmée sur 5 ans à partir d’une renégociation de la DSP (Délégation de Service Public).

Explications :

C’est un échec technique, financier, industriel et environnemental que j’ai dénoncé à l’Agglomération dès l’enquête publique et au conseil municipal de Lattes le 16 Mars 2006 « information écrite que j’ai laissé, ce jour au Maire de Lattes où je précisais qu’afin d’éviter toute polémique sur un sujet aussi important, ne serait-il pas urgent que l’Agglo permette de réunir démocratiquement les associations et personnes intéressées afin de répondre techniquement à leurs soucis et écouter leurs propositions ? Nous éviterions peut-être une solution hasardeuse, prise dans l’urgence et qui ne convient à personne. »

Sa réalisation est une succession d’erreurs inadmissibles par les décideurs de Montpellier Agglomération. Elle a été construite malgré un avis très largement défavorable des citoyens et associations environnementales indépendantes.

C’est une usine surdimensionnée par rapport aux vrais besoins et n’a jamais répondu aux objectifs qui étaient fixés par le cahier des charges initial du marché public.

C’est une usine qui nous a couté excessivement cher pour sa construction et sa maintenance avec dix années  de  nuisances  environnementales  e t d’impacts  sur la santé  des  riverains.

C’est une usine qui bénéficie d’une DSP très avantageuse pour le délégataire et signée en 2014 pour une durée de 10 ans pour un montant de 150 Millions d’euros, soit 10 Millions par an… et quel que soit le résultat traité par AMETYS alors que le tonnage annuel (TMB} devrait baisser considérablement ? Un coût très élevé pour les contribuables.

C’est une usine qui ne permet pas de fonctionner sans avoir en complément, une décharge et/ou un incinérateur, car elle est obligée d’orienter ses déchets sortants. C’est-à-dire que sur 100 tonnes de déchets entrants, il en ressort environ 85 tonnes qui sont orientés vers le centre de stockage de Castries (avec des déchets trop souvent non stabilisés et qui puent) ou l’incinérateur de Lunel-Viel, (ou exportés ?).

C’est une usine qui valorise l’électricité ou la chaleur produite à partir d’un procédé qui permet de détourner la norme environnementale puisqu’elle utilise et mélange des bio-déchets et des produits verts (végétaux). Elle profite de l’effet d’aubaine pour en bénéficier sur ses entrées et revendre son électricité à ENEDIS au prix fort à partir de produits verts qui auraient pu être compostés et recyclés indépendamment afin de produire du bon compost. Par ailleurs cette usine utilise plus de 50% de son électricité produite pour sa propre consommation.

Que faire du site de cette usine ?

Suite à son arrêt total, j’émets l’hypothèse de transformer ce site en un grand centre de tri recyclage qui réponde aux critères d’une économie circulaire.

De transférer les Méthaniseurs sur un autre site, éloigné d’habitations pour une exploitation exclusive de fermentescibles, bio-déchets et produits verts.

Ou

Hypothèse 2 : L’arrêt définitif du procédé « TMB : (Tri Mécano-Biologique) dans les trois ans à venir et conserver les méthaniseurs exclusivement pour les fermentescibles, bio-déchets et végétaux avec un apport de ces produits dans un rayon de 20 km maximum. Une partie du site pourrait servir au tri DEMETER.

Lattes le 30 Novembre 2018

Jacky Chanton

 

Réponse du Maître d’Ouvrage (La Région)

 

La présente contribution concerne l’efficacité des usines de tri-mécano-biologique et plus particulièrement celle d’Ametyst à Montpellier et les choix de la collectivité Montpellier Métropole en matière de tri-recyclage et traitement des déchets et de tarification. Elle ne concerne aucunement le sujet du plan régional de Prévention.

Sur le TMB : le projet de plan régional n’a aucunement retenu le tri-mécano-biologique comme solution de pré-traitement. Il fixe des objectifs quantitatifs à atteindre. Les moyens mis en place par les acteurs doivent tenir compte de ces objectifs. Le plan recommande pour les installations de pré-traitement existantes une amélioration de la performance de ces installations, de manière à augmenter leur niveau de valorisation et à réduire le plus possible la quantité de déchets ultimes partant en stockage. Le plan ne se positionne donc en faveur d’aucune technologie mais au niveau de la fixation d’objectifs pour le traitement.

La Région prend note de ces observations relatives à cette installation. Cette installation est autorisée par arrêté préfectoral. La réglementation ne confère pas au Plan Régional de Prévention et de Gestion des Déchets d’intervenir sur des installations déjà réalisées et autorisées.

Avis de la Commission d’EUP

Le PRPGD n’a pas vocation à fermer les installations autorisées par Arrêté préfectoral.

Cependant la commission prend acte que la Région relayera, auprès des services de l’État et de l’exploitant du site, les préoccupations des citoyens supportant les nuisances engendrées par l’exploitation du site Amétyst à Montpellier.

La commission d’enquête note également que le PRPGD ne favorise aucun mode de traitement et qu’il est écrit en page 240 du plan :

« L’article L.541-1 du code de l’environnement indique que « la généralisation du tri à la source des biodéchets, en orientant ces déchets vers des filières de valorisation matière de qualité, rend non pertinente la création de nouvelles installations de tri mécano- biologique d’ordures ménagères résiduelles n’ayant pas fait l’objet d’un tri à la source des biodéchets, qui doit donc être évitée et ne fait, en conséquence, plus l’objet d’aides des pouvoirs publics ».

 La position de la Région, à travers son projet de PRPGD, est suffisamment claire sur les installations de tri mécano- biologique.

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Le webmaster

Raymond  GIMILIO

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L’usine Amétyst manquerait de biodéchets ?

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Nous apprenons lors d’une réunion que la direction d’Amétyst (Usine de traitement mécanique d’ordures ménagères de Montpellier-Garosud) manquerait de bio-déchets et avait sollicité, au début de 2019, une autorisation d’importer des bio-déchets (triés à la maille 80) de lusine de Salindres-Néoval, Gard) à titre expérimental, au mois de juin. Corrélativement, les riverains de l’usine Amétyst ont subi durant tout le mois d’août, à Montpellier, des émanations d’odeurs insupportables, lesquelles ont été ressenties jusqu’au Grisettes. Nous supposons qu’il y a une corrélation entre les deux phénomènes ? Un apport de bio-fermentescibles triés par le TMB de Salindres (à la maille 0-80 mm issus d’ordures ménagères). ? Pourquoi ?
Pourtant, il était bien convenu et écrit dans l’arrêté d’exploitation d’Amétyst que seuls les déchets provenant des communes de la Métropole de Montpellier (ex Agglomération) seraient traités, à l’exclusion de tout autre provenance. Pourquoi cette demande dérogation de l’exploitant ? Un appel au secours ? Il s’agit de deux usines exploitées par le même groupe SITA-SUEZ. Oui, mais voilà, à Salindres il n’y a pas de méthaniseurs, c’est une plateforme de compostage adossée à un Tri mécanique. Alors, à quoi rime cette demande d’expérimentation qui va faire faire du tourisme rudologique pendant 3 mois (1er mai-31 juillet 2019) à raison de 250 tonnes pas semaine (10 camions de 25 t chacun ou 6,25 camions de 40  tonnes), ce n’est pas négligeable par les temps qui courent ! Ce n’est pas non-plus écologique, chacun doit appliquer le principe de subsidiarité et traiter ses déchets au plus près de leur lieu de production. Chacun chez soi et les oies seront bien gardées. Et quel est l’avis de Monsieur le Préfet du Gard ? A-t-il été consulté; a-t-il donné son accord à ce tourisme rudologique ? Que cache cette expérimentation ? Nous aimerions que les résultats en soient connus lors d’un prochain Comité de suivi. Montpellier n’a rien à faire des déchets d’Alés alors que nous apprenons que les déchets qui allaient à Castries et OCREAL-Lunel partent à grand frais vers Marseille (France) et Espagne (?, Où ?) Gribouille n’est pas mort !
Nous aurions une explication qui mettrait en lumière une curieuse schizophrénie qui règne à Montpellier. Voila, les services de la Commune se sont peints en vert (green-washing).  Des écologistes fraîchement convertis (ou réveillés) ont lancé une campagne de distribution de composteurs tous azimuts pour accréditer la nouvelle posture écologique du Maire Philippe Saurel, dont on dit qu’il est candidat à sa succession. En promouvant le compostage et l’image verte du Maire, les services de la commune privent l’usine de la métropole d’un apport de bio-déchets, mettant en péril le process de cette dernière. C’est l’exploitant qui est dans la m … ! Q’on nous comprenne bien, nous ne sommes pas contre le compostage, au contraire. Ce que nous déplorons depuis longtemps EST LE FONCTIONNEMENT ANTI-ECOLOGIQUE de l’usine Amétyst et ce qu’elle nous a coûté. Nous craignons de voir débarquer à Montpellier, au terme de 110 km de route en camion, de manière permanente, ce qui devrait être composté à Salindres. A chacun ses ordures et ses rapports de la Cour des Comptes.
Nous rapprochons celà de la curieuse interview de notre maire, M. Philippe Saurel. Nous rappelons aussi son parcours (https://fr.wikipedia.org/wiki/Philippe_Saurel) car M. Saurel est assez oublieux qu’en 1995, il est élu conseiller municipal sur la liste conduite par Georges Frèche (le brillant promoteur de l’usine Amétyst). En 2011, il est adjoint au maire de Montpellier. Il ne peut ignorer que, de par sa position, il a largement contribué à approuver la construction de l’usine inaugurée en 2008, usine qu’il dénigre dans son interview dans le journal l’Agglorieuse N° 850 du mercredi 29 août 2019 (page 8) « On a hérité de cette usine qui ne marchait pas, on l’a réhabilité, on en a fait une usine qui marche à 80%, 90%. « ON » est un vilain monsieur, plusieurs vilains messieurs, qui se cachent et dont M. Saurel a été membre (la soupe était bonne, il ne faut pas cracher dedans) : il ne peut se prévaloir de ses propres turpitudes ! Nul ne le peut, c’est la loi qui le dit ! Il a bien fait partie des assemblées délibérantes qui nous ont voté « cette usine qui ne marchait pas. ». De l’autisme ou de la schizophrénie, il n’en est pas à ça près. Nous, cela fait 15 ans que l’ODAM observe et fait ses remarques. Merci à l’Agglorieuse qui relaie nos informations.

Raymond GIMILIO
Président de l’ODAM

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Le webmaster

Raymond  GIMILIO

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