On nous enfume avec la chaudière à CSR

Des vessies pour des lanternes

Une décharge à ciel ouvert
Une décharge à ciel ouvert

Montpellier-Métropole soumet ce mardi 2 avril 2024 son projet controversé de chaudière à CSR à établir sur le site d’Amétyst (unité de méthanisation). Nous signalons que ce projet funeste de Monsieur Michaël Delafosse, Président de MMM et Maire de Montpellier est habillé et paré de tous les mérites que d’habiles industriels font miroiter dans son entourage de Maire-Président. Il s’agit de rhabiller avec des terminologies nouvelles le vulgaire incinérateur d’ordures ménagères que feu Georges Frèche voulait implanter dans la quartier de Garosud, en 2003. Les écolos de l’époque avaient réussi à le persuader d’implanter une unité de méthanisation. Ce projet, à l’époque, prévoyait le tri à la source des déchets. Il a été dévoyé en usine de tri-mécanobiologique (TMB) où les idustriels prétendaient remplacer la main du citoyen-citoyenne-trieur-trieuse par un ensemble mécanique. Il ont fabriqué une usine méthanisant un mélange de résidus de plastiques et de diverses cochonneries bonne à être incinérées, mélange baptisé CSR ou combustible solide de récupération. Il est vrai que le geste citoyen du tri ne rapporte rien aux industriels !

EELV contre les CSR

On a trop vite oublié que Monsieur le Maire-Président est un « bébé-Frèche », un maître dans l’art de jouer sur les mots, de nous faire passer des vessies pour des lanternes, élevé et formé au sérail de feu Georges Fréche, dans l’art d’enfumer ses interlocuteurs, notamment les écologistes. Il a été élu sur un programme écologiste, M. François Vasquez s’est fait empailler avec ses ami(e)s qui l’ont soutenu. Avant lui d’autres se sont fait prendre aux piège des belles paroles et se sont fait manger la laine sur le dos. Nous aussi avons cru à l’arrêt du bétonnage de Montpellier et de sa métropole. Jamais il n’y a eu autant de béton qui a coulé sur les friches urbaines de notre bonne ville de Montpellier.Cest de l’écoblanchiment, de l’enfumage, de l’esbrouffe. Une escroquerie intellectuelle. Dommage ! 

L’esbrouffe de la chaudière à CSR de 3M

Le vrai bilan de l’incinérateur selon Dany Dietmann

Au lieu de poursuivre le programme de tri-séparation à la source des biodéchets en vue de leur méthanisation et compostage, Monsieur le Maire-Président a écouté les Sirènes des industriels lui présentant un vulgaire incinérateur à ordures ménagères comme une inoffensive chaudière brûlant du CSR. On joue sur les mots ! On change de vocabulaire, comme on a rebaptisé unite de méthanisation une usine à tri mécanobiologique laquells nous a coûté la peau du dos et des fesses réunies. Peuh ! Une pincée de millions d’euros ! On va en rajouter davantage pour une chaudière-incinérateur de CSR, installations dont nous connaissons les nuisances graves pour la santé ! On joue sur les mots et on fait passer le suppositoire ! Sans enquête d’utilité publique comme le voudrait la loi ? Nous exigeons une EUP !

Nous ne nous laisserons pas faire : soutenons le tri à la source, la collecte séparative des biodéchets, la méthanisation et le compostage des biodéchets provenant du tri à la source avec comme ccorollaire  l’interdiction de production des CSR et de leur incinération.

Un projet d’incinérateur a déjà été combattu dans le passé, il resurgit sous un autre nom ! Jouer sur les mots est une longue habitude chez MMM. Après la dévastation-éventration des rues, boulevards et avenues de Montpellier au prétexte de faciliter la VELO(rution) avec les pistes cyclables sans ou peu de cyclistes, les voies de circulation thrombosées, voila l’incinérateur en milieu urbain qui refait surface à Montpellier-la-Surdouée, baptisé chaudière à CSR !

Raymond GIMILIO
Président de l’Observatoire Déchets-Environnement-Santé (ODAM)




Des polluants éternels dans notre eau à Montpellier ?

Notre attention a été attirée par les différents articles sur les PFAS (substances per- et polyfluoroalkylées), des polluants éternels, des produits de synthése de l’industrie chimique (PFOSPFOA et PFNA notamment). Nous avons réagi sur ce site. Les pollutions par ces substances sont loin d’être anodines (produits préoccupnts). Un article publié dans le site du quotidien « Le Figaro » (17/04/2023) sous la plume d’Antoine Sillières est passé inaperçu jusqu’au début de 2024. Il s’agit d’une réaction à « Un rapport de l’Inspection générale de l’environnement et du développement durable [IGEDD] confirme le rejet dans le Rhône d’environ 3,5 tonnes d’eau polluée aux perfluorés à des niveaux élevés chaque année, par l’usine Arkema de Pierre-Bénite. ». Ces substances sont dites « polluants éternels » car leur molécule est quasiment indestructible (stabilité chimique).

En publiant la contribution de Jacky Chanton, nous avons réalisé l’importance de ce type de pollution et une voie d’entrée « royale » par le biais de l’approvisionnement en eau de notre ville-métropole. Une partie de l’eau qui va être potabilisée pour alimenter notre métropole vient du Rhône par le canal dit du Bas-Rhône Languedoc. Rappelons que le fleuve, au sud de Lyon, trverse une importante zone dédiée à l’industrie chimique, la vallée de la Chimie où deux firmes sont dans le collimateur.

Approvisionnent en eau : métropole de Montpellier

L’approvisionnement en eau de la métropole de Montpellier est décrit sur le site de cette collectivité. La collectivité a mis en place une régie des eaux.

Cas de la source du Lez

Nous venons de trouver une page du site de Montpellier-Métropole affirmant la pureté des eaux de la source du Lez « Santé publique : pas de polluants éternels dans la source du Lez ». Nous en donnons acte et ne mettons pas en doute les analyses faites. La source du Lez et son captage souterrain seraient indemnes de pollution, sauf à mettre en doute ces analyses ? Cependant, le prélèvement autorisé dans cette réserve karstique est limité et le volume maximum autorisé de prélêvement est atteint. Il y a donc une deuxième alimentation en eau nécessaire : elle est fournie par l’eau du canal du Bas-Rhône Languedoc (ou canal Philippe Lamour).

Cas de l’eau du Bas-Rhône Languedoc

Une autre page du site de Montpellier-Métropole nous décrit l’apport de 3 autres approvisionnements de la dite métropole dont nous citons des extraits où nous avons mis en rouge les mentions du canal Lamour-BRL. Les eaux de la source du Lez sont elles mélangées à celles potabilisées du canal Lamour-BRL ?

Nous citons et reproduisons :

« Pour les communes de Grabels, Jacou, Juvignac, Lattes, Le Crès, Montferrier-sur-Lez, St-Brès, Montpellier, Prades-le-Lez, Sussargues, Pérols, Vendargues, Villeneuve–lès-Maguelone », nous lisons et reproduisons « Origines de la ressource en eau : source du Lez = 92% + canal du Bas-Rhône languedoc (Lattes et Pérols) + forages locaux ».

« Pour les communes de Baillargues, Beaulieu, Castelnau-le-Lez, Castries, Clapiers, Montaud, Saint Drézéry, St Géniès des Mourgues, Restinclières » nous lisons et nous reproduisons « Origines de la ressource en eau : captages locaux dont ceux de Fontbonne Mougères et de la Crouzette et le canal du Bas-Rhône languedoc ».

« Pour les communes de Cournonsec, Cournonterral, Fabrègues, Lavérune, Murviel-les- Montpellier, Pignan, Saint Georges d’Orques, Saint jean de Védas et Saussan », nous lisons et reproduisons « Origines de la ressource en eau : nappe alluviale de l’Hérault + canal du Bas-Rhône Languedoc + forages locaux ».

Une belle station de pompage à Beaucaire
Une belle station de pompage à Beaucaire

Nous citons « Montpellier Méditerranée Métropole dispose d’une unité de traitement : l’usine François ARAGO ». « Le traitement peut être très simple, avec juste une désinfection au chlore lorsque l’eau captée est déjà de bonne qualité, ou plus complexe, et l’on doit alors passer par une usine de traitement de l’eau ». Cette usine traite l’eau du canal du Bas-Rhône Languedoc (BRL). Nous citons un site qui décrit le traitement de l’eau dans l’usine Arago. C’est un traitement classique, il n’est question nulle part des PFAS-Pifasses que le canal du Bas-Rhône véhicule avec l’eau du Rhône puisée du côté de la prise d’eau Beaucaire-Fourques. Quels PFAS ? Ceux qui polluent l’eau de ce grand fleuve si on en croit l’article du quotidien « Le Figaro » cité au début de notre article, pollution rendant les poissons du Rhône impropres à la consommation. Les pifasses se seraient-ils évaporés ?

Conséquences de l’apport d’eau du BRL

Un beau canal à Vauvert
Un beau canal à Vauvert

Nous lisons dans l’article d’Antoine Sillières que « l’élimination des PFAS avant rejet dans le milieu aquatique apparaît très peu maîtrisée aujourd’hui ». Qui peut, documents scientifiques en mains et preuves à l’appui, certifier que les potentiellement dangereux PFAS qui transitent par le Rhône et par le canal du Bas-Rhône Languedoc, vers la station Arago et le Lez, ont été éliminés et se sont gentiment évanouis dans l’espace intersidéral, pompés par une lointaine galaxie ? Il est écrit que « Leur toxicité est encore méconnue, mais des effets nocifs et toxiques sur le métabolisme humain ont été observés pour plusieurs PFAS et leur caractère cancérigène est suspecté », selon l’IGEDD. Il est également dit que « «l’élimination des PFAS avant rejet dans le milieu aquatique apparaît très peu maîtrisée aujourd’hui». … « Ces substances résistent aux traitements en station d’épuration et l’utilisation du charbon actif ne permet que de les piéger sans les détruire ». Il y a de quoi s’inquiéter quand on voit des PFAS tout autour de Lattes (et peut-être ailleurs ?). La compensation de l’étiage du Lez se fait par l’eau du canal BRL-Lamour. Quels sont les dosagesde Pifasses dans l’eau potable produite par la station Arago de Montpellier ?

Vite, des études et de mesures par nos ARD et DREAL réunis ? Soyons rassurés, vite !

Raymond GIMILIO
Président
Docteur en Sciences biologiques, mention Écologie
Licenciè en chimie systématique
Ancien chargé d’études HN au Ministère de l’Environnement (1980-1996)

 

 




Concertation PLUVIAL Montpellier-Métropole

CONCERTATION « PLUVIAL » de Montpellier Métropole du 17 Avril au 16 Mai 2023

Nous avons été pris de court sur la « Concertation Pluvial » lancée par Montpellier-Métropole du 17 avtil au 16 mai 2023. La publication de cette « concertation » a été très discrète, sans bruit, sans tapage publicitaire. La consultation est fermée, nous avons manqué de vigilance. Dommage !

Le problème du Pluvial à Montpellier est une donnée environnementale fondamentale pour la santé de l’Environnement. Nous sommes en période de sécheresse. Des pluies violentes risquent de tomber.

Jacky Chanton nous sommunique un courriel (ci-dessous) dont nous citons une partie.


Suite à l’urbanisation galopante de Montpellier ainsi que  celles des villes qui sont traversées par le Lez et/ou la Mosson, l’artificialisation des sols entrainent des ruissellements problématiques qui sont de plus en plus importants et qui deviennent difficilement maitrisables par Montpellier Métropole. Ils peuvent provoquer l’aggravation du risque d’Inondation par secteur mais également celle du fleuve Lez ou de la Mosson par des débordements en aval.

Ce n’est pas une concertation sur le sujet qui supprimera les dangers du risque d’inondation par le pluvial ou par débordement des cours d’eau, mais plutôt par une véritable maitrise de l’urbanisation. Elle devra être confortée par une étude globale du bassin hydraulique du Lez/Mosson de la source à son exutoire en mer en prenant en compte les surfaces déjà bâties et/ou artificialisées.

Une étude complémentaire est nécessaire sur le rôle régulateur hydrologique des étangs palavasiens en prenant en compte les effets des dérèglements climatiques auxquels s’ajoutent les pressions anthropiques, le réchauffement de la Méditerranée et l’élévation du niveau marin. Mieux anticiper les effets bénéfiques des étangs qui peuvent permettre d’amortir les conséquences du risque d’inondation pour une meilleure sécurisation des villes littorales.

L’ensemble des zones humides, y compris les lagunes, ont la capacité d’absorber une partie des crues d’un bassin versant et protègent ainsi les zones urbanisées des inondations. En Occitanie, cette capacité de stockage des lagunes est estimée à 200 millions de m3.

Beaucoup d’immeubles sont actuellement programmés par Montpellier Métropole, parfois sur des zones basses avec des remontées de nappes en sous-sol ou le risque d’inondation par le pluvial est inéluctable. Ces surfaces bâties permettent l’artificialisation des sols, le ruissellement des eaux de pluies et l’aggravation du risque d’inondation. C’est et ce sera également le cas, entre autres, des projets de Port Marianne, Ode à Mer, Acte 1 et 2, l’extension de la station d’épuration Maera et du projet de valorisation du traitement des boues par incinération.

Tous ces ruissellements sont chargés d’une pollution souvent invisible, pernicieuse, probablement irrémédiable avec des eaux chargées de contaminants ultratoxiques avec pour autres conséquences, l’aggravation importante de polluants drainés dans le Lez ou la Mosson et une dégradation environnementale de Montpellier sud et de notre littoral.

Pour information : La seule ville de Montpellier, en 12 ans, entre 01/2009–01/2021 a déjà artificialisé plus de 180 hectares, soit 3.15 % de la surface communale consommée.

On constate que les travaux effectués pour la protection des inondations du sud de Montpellier à la mer, ne permettent peut-être plus d’assurer une protection acceptable des biens et des personnes qui sont implantés sur des zones d’expansion de crues du Lez, de la Mosson ou à la merci d’une élévation du niveau marin, mais aussi par la concomitance d’une crue en amont et d’une élévation du niveau marin en aval.

On peut légitiment se poser, à nouveau, la question sur les travaux de prévention des inondations du Lez réalisés par la création du déversoir de crues la création du chenal de la Lironde permettant d’orienter une partie du surplus d’une inondation du Lez (d’une capacité de 200m3 maximum) vers l’étang du Méjean : A-t-il été réalisé pour la sécurisation des biens et des personnes en protection des inondations du fleuve Lez ou bien afin de permettre une urbanisation intensive de son bassin versant et le Sud de Montpellier en particulier ?

Existe-t-il des études, groupes de travail ou actions en cours par Montpellier Métropole pour une adaptation de notre territoire aux dérèglements climatiques en cours ?


Nous ajoutons que le phénomène d’imperméabilisation des sols sur les hauteurs qui forment une cuvette parcourue par le Lez, la Mosson et leurs affluents. Les pluies venant de la mer par vents du Sud ne s’infiltrent plus, les eaux ruissellent sur les toits, les rues et trottoirs asphaltés, sur les parkings, en un mot sur les surfaces imperméabilisées artificiellement par un urbanisme galopant. Cet urbanisme n’a jamais été aussi florissant dans l’agglomération de Montpellier que depuis que notre maire, malgré ses engagements, poursuit une large distribution de permis de construire, laissant raser des villas et leurs jardins.

Nos eaux vont grossir le Lez et la Mosson qui déversent leurs inondations au sud de Montpellier. On se lave les mains des inondations qui surviennent au sud de la ville et impactent les villes de Lattes, Pérols, etc.

Raymond GIMILIO
Président de l’ODAM




Le soleil sait chauffer l’eau : zéro gaz, zéro CO2

L’ODAM, par principe, n’est lié statutairement à aucune entité politique, industrielle ou commerciale. Cependant, le domaine traité ici est fondamental pour notre avenir. Nous n’hésitons pas à citer un industriel unique en France et ses première grandes réalisation. Plus de gaz mais un carburant gratuit, plus d’émission de CO2. Seulement un investissement dans du matériel et son entretien.

Nous sommes des écologistes INDEPENDANTS.


Le soleil sait chauffer l’eau, nous ne l’utilisons pas !

Les panneaux solaires thermiques ne sont pas une nouveauté mais ils ont été mis de côté comme solution de capture d’énergie solaire. On a vu fleurir les centrales thermiques diverses (atomiques, au gaz ou au charbon, etc.) pour produire de l’énergie électrique et chauffer de l’eau avec cette électricité. La crise énergétique qui frappe l’Europe nous amène à réfléchir sur nos paradigmes, notamment sur notre manière de chauffer de l’eau. Le rayonnement de la naine jaune que nous appelons le Soleil nous apporte, entre autres, de l’énergie. Ce rayonnement traverse l’atmosphère et la troposphère entre l’ultra-violet et l’infrarouge. La lumière nous éclaire, l’infra-rouge nous chauffe. Faisons-nous l’effort d’utiliser cette énergie gratuite ? Nous préférions utiliser l’atome et les combustibles fossiles dont le gaz naturel.

Logo réduit 300x93
Logo société NewHeat réduit 300×93

Une équation très simple : nous ne consommons que 17% en gaz d’origine russe (8% aux dernière nouvelles 6/09/2022). Les statistiques officielles nous disent que 47% de la consommation du gaz sert à chauffer de l’eau ! C’est la société NewHeat qui nous le dit ci-dessous :

« L’utilisation d’énergie sous forme de chaleur est le premier poste de consommation d’énergie primaire dans le Monde et en représente environ 47%. Cette énergie thermique dépend aujourd’hui à 80% des énergies fossiles.
Leur substitution par des énergies renouvelables est un enjeu prioritaire pour réduire les émissions de CO2. La sobriété énergétique et l’utilisation de l’énergie solaire, ressource locale, inépuisable et compétitive apporte une réponse durable à la pérennisation des activités humaines.
Source : European Technology Platform on Renewable Heating and Cooling (RHC : 2017), basée sur les statistiques Eurostat et les calculs de l’AIE : 
Les EnR dans la consommation finale d’énergie de l’UE (2017) »

Graphique utilisation énergie
Graphique utilisation énergie de ETPRHC

La France commence, modestement, à s’équiper en centrales thermiques solaires et NewHeat fait partie des industriels qui équipent des consommateurs d’eau chaude dans l’industrie, l’urbain et l’agriculture. Citons le chauffage d’une partie de Narbonne (près de chez nous : EMASOL, ) et de Pons (en Charentes-Maritimes : EMASOL, m.e.s. le 21 juin 2021).

Réseau de chaleur urbain © NewHeat
Réseau de chaleur urbain © NewHeat

A propos de Narbonne, NewHeat déclare :

« Aujourd’hui, toutes les collectivités qui veulent décarboner massivement les consommations de leurs villes doivent penser à créer un réseau de chaleur, du solaire thermique ou d’autres moyens de production de chaleur renouvelables. »
Hugues Defréville, président de Newheat, constructeur de la centrale »

A quand une telle réalisation à Montpellier-Métropole ?

Ça n’est pas une fiction, ça existe à Narbonne (cliquez ce lien) et à Pons (cliquez ce lien). Á quand ici, à Montpellier, dans l’Hérault, en Occitanie ? Vu le prix du gaz ?

Installation de chauffage industriel
© NewHeat Installation de chauffage industriel

NewHeat chauffe aussi avec le Soleil des installations agricoles. 

Installation de chauffage agricole
© NewHeat Installation de chauffage agricole

Solaire à tous les niveaux

L’énergie solaire est gratuite, pas les infrastructures. Leur coût varie selon l’importance de la population à desservir. Mais, vu le prix du gaz le coût devient attractif. Tant pis pour les grands producteurs et négociants de gaz « naturel ». Notamment GazProm (cliquez pour voir). Mais il faut faire vite, l’automne approche.

Chauffe-eau maison individuelle

Il existe cependant un niveau qui est à la portée d’un bon bricoleur : un chaufe-eau solaire individuel pour une maison individuelle. Des constructeurs existent, nous sommes en train de les consulter.

L’installation comporte un panneau captant la chaleur dans un serpentin, un ballon d’accumulation d’eau chaude calorifugé relié par des tuyaux, un raccordement au chauffage traditionnel et un système de régulation pour éviter les surchauffes.

Chauffe-eau solaire pour habitat collectif

Dans une copropriété, la production d’eau chaude sanitaire et même un apport au chaufage central sont disponibles. Á ce niveau, on passe au chauffage urbain industriel (voir ci-dessus).

En conclusion : une énergie propre zéro CO2, zéro gaz consommé !!!

Nous sommes en retard en France, désepérément en retard mais il n’est jamais trop tard pour bien faire. Il y une urgence vitale à priver Poutine de son joujou de guerre. Il vend son gaz à la Chine qui nous le revend 4 fois son prix ! Abject !

Raymond GIMILIO
Président de l’ODAM
Conseiller au développement de Montpellier-Métropole (CODEV)




Il faut prioriser les utilisations de l’énergie

Oui, il faut (pas hifo-yaka) mais sérieusement, éliminer des consommations d’énergie TOUT ce qui peut utiliser des énergies altenatives. Il est impératif de le faire pour ne pas mettre à terre notre économie nationale. 47% de chaleur produite peut l’être par l’énergie solaire thermique.


Une information provenant d’une source indiscutable (Eurostat, ADEME) nous affirme que 27% de la consommation du gaz sert à chauffer de l’eau sanitaire (ECS) ! Un individu, c’est 1.400 kWh de gaz ! D’autres chauffent leur eau chaude à l’électricité.

Graphique utilisation énergie
Graphique utilisation énergie (source NewHeat)

Produire de l’eau chaude

Nos centrales nucléaires ont eté mises en maintenance, nous menaçant d’une pénurie d’énergie électrique, d’électricité, cet hiver ! Le bon vieux chauffage central par chaudières au fuel a été peu à peu amélioré par le remplacement des chaudières classiques par des chauffages à chaudières à gaz à condensation.

Les statistiques fournies par la société française NewHeat sont sans contestation possible, nous les reproduisons. Nous donnons aussi la source indiscutable. Nous citons la société NewHeat :

« L’utilisation d’énergie sous forme de chaleur est le premier poste de consommation d’énergie primaire dans le Monde et en représente environ 47%. Cette énergie thermique dépend aujourd’hui à 80% des énergies fossiles.

Leur substitution par des énergies renouvelables est un enjeu prioritaire pour réduire les émissions de CO2. La sobriété énergétique et l’utilisation de l’énergie solaire, ressource locale, inépuisable et compétitive apporte une réponse durable à la pérennisation des activités humaines.

Source : European Technology Platform on Renewable Heating and Cooling (2017), basée sur les statistiques Eurostat et les calculs de l’AIE ». (Les EnR dans la consommation finale d’énergie de l’UE (2017)).
 
Contribuables et Citoyens de l’Hérault nous allons payer très cher le développement de réseaux de chaleur pour distribuer de l’eau chauffée au gaz, à Montpellier et dans des communes voisines est une hérésie anti-écologique, le gaz dit naturel est un hydrocarbure, une énergie fossile dont le prix vient de tripler, retombée économique de la guerre d’agressions russe en Ukraine.
 
Le gaz est un combustible précieux qu’on peut remplacer par des panneaux solaires thermiques. NewHeat le montre avec ses réalisations industrielles de réseaux de chaleur urbains (Narbonne, Pons en Charentes, et autres en cours). Elus et décideurs de Montpellier, pensez-y ! Vous êtes comptables et vous vous dites écologistes ! La vraie écologie consiste à économiser le gaz du chauffage de l’eau par un combustible gratuit, le soleil, au prix d’un investissement en panneaux solaires non-voltaïques simples à produire (voyez le site Le Panneau solaire.com). Pour un bon bricoleur, l’eau chaude de son pavillon ou sa villa ne consommera plus de gaz.
 

Les utilisateurs de gaz exclusivement

Les verriers

Les verreries industrielles qui fondent le verre et produisent des récipient écologiques (bouteilles, verres à boire, pots à conserves, etc.) ont absolument besoin du gaz pour chauffer leurr fours (ou d’électrcité) pour obtenir des hautes températures pour faire fondre le verre recyclé ou produit à neuf.

Les boulangers

Pour cuire notre pain, les boulangers doivent chauffer leur four au gaz ou à l’électricité. Leur activité est indispensable à notre nourriture.

Et il y a d’autres professions qui on besoin du gaz ! Assez de chauffer de l’eau au gaz ou à l’élecricité.

Conclusion

Le gaz ne doit plus servir à produire de l’électrcité ni à chauffer de l’eau pour les réseaux de chaleur et chauffer nos maisons et immeubles. Nous avons un carburant gratuit, durable et inépuisable : l’énergie rayonnes par le soleil. Il ne faut plus payer l’énergie consommée mais investir dans les capteurs qui sont à amortir. Le gaz c’est de la consommation, les panneaux solaires sont de l’investissement durable !

Assez d’entendre nos polytechniciens bornés du gouvernement venir larmoyer sur le prix du gaz qui a triplé !  Assez d’entendre que le prix de l’électricité produite en France par les centrales nucléaires soit indexé sur le prix du gaz alors que le gaz n’est impliqué en rien dans cette production. Inadmissible que la commission européenne vienne régenter ce prix et que personne dans notre gouvernement ne s’y oppose ! L’électricité nucléaire française doit être vendue à son prix de revient ! Rien à voir avec le gaz.
 
Raymond GIMLIO
Président ODAM
 
 
 

 




Madame Borne est … bornée


Graphique utilisation énergie
Graphique utilisation énergie

Madame la titulaire du poste de Primat des Ministres, la Dame Elisabeth Borne est Ingénieure générale des Ponts-et-Chaussées passée par l’Ecole Polytechnique (on dit de c’est une X-Ponts). Elle devrait savoir calculer et résoudre un problème simple de pourcentages, la science des Ponts et Chaussées doterait ces ingénieurs de la capacité de tout résoudre, ce qui est démenti par l’Écologie et ses lois naturelles qu’ils semblent ignorer. 

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Logo © NewHeat

Un autre polytechnicien mais pas X-Ponts, fondateur de NewHeat, a su aller à la pêche aux statistiques et nous révêler que 49% du gaz consommé en France sert à chauffer de l’eau ! « Cette énergie thermique dépend aujourd’hui à 80% des énergies fossiles et une partie (entre 19% et 7%) enrichit la Russie de Monsieur Poutine. On peut aussi éviter d’utiliser de l’électricité pour chauffer de l’eau ! Celà soulagerait nos centrales thermiques défaillantes et dont le nombre a décru.

Leur substitution [gaz naturel liquéfié] par des énergies renouvelables est un enjeu prioritaire pour réduire les émissions de CO2. ». 

C’est le Polytechnicien Hugues Defréville, cofondateur de Newheat avec Pierre Delmas qui le dit. NewHeat met en avant ses solutions industrielles qui ne rejettent plus de gaz carbonique (CO2) et ne consomment plus de gaz dit « naturel » en le brûlant. Or le 7 septembre dernier, l’ODAM a abordé le problème de l’utilisation de l’énergie renouvelable, l’énergie thermique du soleil, gratuite et renouvelable mais ignorée. Au contraire, l’énergie électrique photovoltaïque est constamment mise en avant par les médias.

Pourquoi l’énergie solaire thermique est ignorée ?

Nous nous sommes heurtés à un plafond de verre en essayant d’alerter les médias sur l’enfumage dont nous abreuvent le Président, le Primat des ministres et le Ministre de l’Ecologie. Qui bloque et pourqoi ? Est-ce le coût des infrastrures ? ou l’autisme des gouvernants imposé aux médias ?

Le coût des infrastructures ?

L’énergie thermique solaire utilise pourtant des capteurs très simples, des caisses vitrées exposant au soleil un tube enroulé en serpentin, le tout (tube et intérieur de la caisse) peint en noir. Pas besoin de plaques de silicium produites en Chine a grands coups de pollution et transportées à grands coups de transports maritime pas coneneurs. Ces caisses sont disposées comme les panneaux photovoltaïques dans des champs de panneaux. Des tubes calorifugés conduisent vers l’utilisateur une eau dont la température peut avoisiner 100 °C. L’utilisateur stocke cette énergie thermique dans des silos enterrés calorifugés en vue de mettre en réserve ces précieuses calories solaires en vue de la consommation nocturne et hivernale (quand il y a moins de soleil). 

La température de l’eau des serpentins peut dépasser 100%C quand le soleil tape fort. Il faut un dispositif de rideaux mobiles à enrouler-dérouler pour éviter la surchauffe. Il faut donc un système de régulation.

L’autisme des autorités et des médias

Il est impossible de taxer, de vendre ou de s’approprier une énergie gratuite alors que les énergies fossiles sont appropriées par des états qui les concédent à des entreprises plus ou moins privées (GAZPROM, …). Privées que quoi ? De juteux bénéfices, commissions et rétrocommissions et super-bénéfices en touts genres. Est-ce-là que se trouve la réponse à la question du silence de nos gouvernants et des médias ? Qui fait en sorte d’ignorer cette énergie solaire thermique ? Et quels intérêts, raisons que la raison ingnore s’opposent à ce qu’une campagne digne de ce nom ne nous permettent de sensibiliser nos compatriotes vers des solutions de bon sens.

La meilleure énergie fossile

La meilleure énergie fossile est celle qu’on ne consomme pas. Economiser les 49% de gaz naturel liquéfier permettrait de rédéployer ces calories vers les industriels qui ne peuvent utiliser le thermique solaire.

Nous avons lancé dans notre résidence montpellièraire un modeste projet de production d’ECS (eau chaude sanitaire) pour 49 logements en vue de remplacer l’ECS produite par une chaudière à gaz.

A suivre …

Raymond GIMILIO
Président de l’ODAM




Les Zones à faible émission (ZFE)

Une application au climat

Introduction

Si l’application de ces mesures de restriction de la circulation automobile irait dans le bon sens, il reste à démontrer que leur application définitive en 2025 est trop proche et demanderait un délai supplémentaire jusqu’à 2030. Chaque propriétaire de véhicule automobile n’a pas les moyens d’en changer sur une durée aussi courte. L’emploi du terme Montpellier dans tout ce qui suit désigne la Métropole, ville et communes incluses dans le périmètre éponyme. Nous sommes un observateur piéton, sur le terrain de notre quartier.

L’introduction faite par Monsieur Michaël Delafosse, Président de la Métropole et Maire de la commune de Montpellier sur le site https://participer.montpellier.fr/zone-faibles-emissions-zfe/presentation donne l’interprétation de la loi vue à l’aune des Écologistes de Montpellier. Ces idéologues écologistes occultent ce qui peut les gêner tout en se servant des justifications scientifiques et juridiques qui les arrangent. C’est le cas des partisans du tout vélo(cipède). Cepndant, il est de notorièté publique que la mise en place d’une ligne de tram prend du temps (grands travaux et plusieurs années selon ce que dit M. Yannick Jadot, EELV, dans une interview) alors que la fermeture d’une voie de communication principale et sa destruction sont rapides (exemple de la rue Saint-Louis aux Arceaux, fermeture qui détruit la communication entre deux moitiès de l’ouest de la ville de Montpellier). C’est la ruine dénoncée par des association locales de commerçants qui n’en peuvent mais. Et, en prime, on nous promet la fermeture du tunnel de la Comédie qui dessert un important centre commercial urbain ! Ira-t-on en vélo ? Comment seront livrés les commerçants ? En vélo cargo ?

De notre fréquentation en 1980 des juristes de la Mission des Etudes et de la recherche du Ministère de l’Environnement (1980, dont Mme Catherine de Vilmorin, magistrate détachée de la Cour des Comptes), nous avons appris à lire les textes de loi in-extenso et de ne pas utiliser de résumés. Nous sommes donc remontés à la source des textes aimablement fournie dans la page de la consultation, afin de bien identifier la pertinence de la cible visée par nos élus (édiles : nos magistrats municipaux par extension). La loi d’Orientation des Mobilités (LOM) de 2019 est un texte comportant 112 pages, complété par un avis du Conseil Constitutionnel (sur saisine de divers députés et sénateurs), un document de 7 pages. Il est intéressant d’examiner les griefs des élus tout au moins le premier.

«  1. Les députés et les sénateurs requérants défèrent au Conseil constitutionnel la loi d’orientation des mobilités. Ils contestent certaines dispositions de son article 44. Les députés requérants contestent également sa procédure d’adoption ainsi que ses articles 73, 95, 150, 158, 161, 162 et 172. ».

Nous pourrions revenir sur les décisions du Conseil Constitutionnel notamment sur celles désignant les termes ou les phrases contraires à la constitution. Le texte a fait l’objet d’un décret d’application de 2 pages précisant bien les normes de qualité de l’air. Enfin, a été publié un arrêté de 4 pages précisant la nature des véhicules classés en fonction de la nature de leur émission de polluant.

En résumé, Montpellier et sa métropole se disent concernés par la réduction de la circulation des automobiles polluantes, cad celles à moteurs thermiques émettant des gaz de combustion (CO2, NO2, …). Mais nos autorités n’ont lu qu’une partie de la loi. L’article Ier énonce 4 objectifs dont seul le premier seulement semble avoir retenu l’attention de nos édiles. L’objectif 2 n’est qu’effleuré et l’objectif 3, le plus important à notre sens est carrément ignoré.

Nous citons :

« 3 Accélérer la transition énergétique, la diminution des émissions de gaz à effet de serre [GES] et la lutte contre la pollution et la congestion routière, en favorisant le rééquilibrage modal au profit des déplacements opérés par les modes individuels, collectifs et de transport de marchandises les moins polluants, tels que le mode ferroviaire, le mode fluvial, les transports en commun ou les modes actifs, en intensifiant l’utilisation partagée des modes de transport individuel et en facilitant les déplacements multimodaux ; »

La diminution des GES ne semble pas être le souci de nos édiles municipaux et métropolitains, les zones à Forte émission (ZFE) de GES, comme nous les qualifions, sont occultées et nous précisons ce que nous entendons démontrer : l’ignorance voulue, consciente (ou inconsciente ?) de ces zones.

1.  Ignorer la diminution des gaz à effet de serre et lutter contre la pollution

Á Montpellier on nous sert tout un laïus pseudoscientifique, au nom de la loi, mettant en accusation les véhicules à moteur thermique (automobiles, camionettes, camions, …) comme étant les pollueurs qui rendent la vie impossible, des émetteurs de gaz à effet de serre (GES). Qu’en est-il des GES ?

1.1.   Le gaz à effet de serre (GES) CO2

Le CO2 (gaz carbonique) est produit, entre autres, par la combustion des hydrocarbures (essence, gazole, gaz de chauffage, bois, etc.). Si la lutte contre l’utilisation des véhicules à moteur thermique est une priorité locale affichée avec la perspective de la fermeture des axes de circulation, elle porte sans discrimination sur tous les véhicules propres, y compris ceux à propulsion électrique. Cette politique répressive à l’encontre des voitures individuelles aboutira, notamment, à l’étouffement économique du commerce en centre-ville. Elle favorisera les propriétaires des voitures individuelles, clients des grandes surfaces périphériques, qui ne reviendront pas dans un centre-ville déjà déserté dont la situation ne s’améliore pas de manière visisble. Ce centre-ville (Ecusson, Comédie, Triangle, Polygone, etc.) et sa périphérie, est plus ou moins équipé en commerces de proximité. Les chalands de ces zones doivent ramener chez eux leurs achats, les transports publics à leur disposition limitant la quantité aux seules forces physiques des passagers. Pour les personnes âgées, c’est une limitation bien réelle.

Les mesures comme la gratuité des transports en commun répondent au 5e programme d’investissements prioritaires (Article 1er alinéa d) mais ignorent les alinéas :

  • c : désenclavement des villes moyennes …

Pour la Commune et la Métropole, ce ne semble pas une action prioritaire ; au contraire, on enclave en restreignant la circulation, en barrant des itinéraires ou en diminuant la largeur et le nombre des voies réservées à circulation automobile au profit d’une maigre circulation de deux roues (cycliste, trottinettistes, …) anarchique.

Le seul gaz à effet de serre pris en compte et sa source sont le gaz carbonique (CO2) issu de la combustion des carburants dans les moteurs thermiques. Cette source est locale, visible, palpable et dénoncée avec vigueur.

Mais il y a d’autres gaz à effet de serre (GES) et des sources déportées plus ou moins lointaines et peu visibles mais qui existent.

1.2.  Autres sources de pollution

Si l’accent est mis sur le centre-ville et la circulation automobile, la ville de Montpellier a vu se développer une 2e autoroute au sud de la première : l’A709 (ancienne A9) a été doublée par une nouvelle A9 et une ligne de TGV dotée d’une nouvelle gare. Et là, bonjour les dégâts, une circulation routière importante de camions, voitures, etc. Les images satellite sont sans appel ! De plus, ces gaz se répandent insidieusement vers le centre-ville au gré des vents. Une zone à Forte émission (ZFE) de polluants gazeux !

Cette zone à Forte émission (ZFE), au sud de Montpellier, a son homologue au nord avec la prolongation de la D986 (le Lien) vers Grabels et l’autoroute du centre (A750-N109) quelque part au nord de Juvignac. Montpellier est bien bordé au nord et au sud. Avec destruction d’une garrigue éventrée et rasée.

Et il y a d’autres GES et d’autres sources.

1.3.    Autres gaz à effet de serre et autres sources

Curieusement, l’existence d’autres GES semble ignorée par nos écologistes, pas nous écologues. Parmi eux le méthane dont la source urbaine est le résultat de la politique volontariste de Georges Frèche. Nous avons, en son temps, lutté contre cette politique.

1.3.1     Amétyst et la méthanisation

Le méthane (CH4) puisqu’il faut le nommer par son nom est un GES 14 fois plus actif que le CO2. En installant une « unité » de méthanisation dans le quartier de Garosud ? Amétyst, l’Agglo de Georges Frèche a validé une installation au rabais, de surcroît non souhaitée et vigoureusement contestée, dont nous avons dénoncé, en son temps, la mauvaise réalisation au rabais et le marché public contraire aux lois. Il a fallu 6 ans pour que sa réception soit effective. La sortie des méthaniseurs génère un étron géant, le stabilisat, qui n’a pas fini de fermenter et qui dégage du méthane. Dans une usine bien conçue (usines Valorga) le stabilisat-digestat termine sa fermentation en stalles étanches pour éviter le dégazage du méthane, à circulation d’air forcée pour stopper le processus de méthanisation et initier le compostage final. Or, les concepteurs d’Amétyst ont remplacé les stalles étanches par de simples toitures ouvertes aux quatre vents ! Amétyst est une zone à Forte émission (ZFE) de méthane. Elle serait en cours de transformation. Initiée à 63 Millions d’euros pour traiter 210.000 tonnes/an de déchets, elle coûte actuellement plus de 130 Millions d’euros, sinon plus (140 M€ ?) et ne traite que 130.000 tonnes/an. Un fiasco économique et financier selon la Cour des Comptes.

1.3.2     La station d’épuration des eaux usées Maera

La station d’épuration des eaux usées (StEp) Maera pratique aussi le traitement d’un de ses principaux déchets, les boues de station d’épuration. Ces boues sont traitées par méthanisation. Elles fermentent en dégageant du méthane, dans des enceintes spécialisées dénommées méthaniseurs. Leur fermentation commence dans les bassins de décantation où elles de déposent. Jusqu’à leur mise en méthaniseurs, elles dégagent à l’air libre du méthane. Avons-nous des preuves que tout est fait pour prévenir les émissions de méthane ? En attendant, nous disons que Maera est une zone à Forte émission (ZFE) de méthane.

1.3.3        Les exutoires à déchets de Montpellier

Pour des raisons que nous n’avons pas pu éclaircir, il a fallu à Amétyst (et peut-être à Maera ?) un exutoire (une décharge), la carrière GSM-Pastor de Castries où trois casiers de déchets supposés stabilisés ont été remplis jusqu’à ce l’exutoire soit fermé sous la mandature Saurel. Castries-Pastor-GSM est une zone à Forte émission (ZFE) de méthane et d’odeurs méphitiques. Et nous exportons les déchets à grand frais, ailleurs.

Notre curiosité s’est portée sur une autre décharge fermée en 2006, le Thôt. Nous avons découvert l’état d’abandon de cette montagne artificielle qui continue à dégazer son CH4, sous les broussailles dont on l’a recouverte. Encore une zone à Forte émission (ZFE) de méthane. Pourtant, le méthane devait être capté et servir à la production d’électricité. Les installations sont inexistantes !

1.3.4      Le bâtiment, source de GES occultée et déportée

Le bâtiment est une activité qui bat son plein à Montpellier et qui détruit allègrement des espaces verts avec les habitats individuels (villas) attenants. Les exemples ne manquent pas au promeneur (piéton ou automobiliste) qui parcourt la métropole (ville et communes voisines). Notre région est attrayante et attire une foule de nouveaux arrivants plus ou moins motivés par le climat et il faudrait, en plus de les attirer, les loger. Mais voilà, la loi (Article 1er I, 1°) recommande de « limiter la consommation d’espaces naturels et l’étalement urbain. ». Il faut verticaliser l’habitat ! Alors, on préempte, on rase les villas et leurs jardins et on construit à la place des immeubles de 6 étages et 60 appartements ou plus ! Qui est « on » ? Cet Attila qui fait périr nos arbres et arbustes ? En premier lieu, il y a l’autorité qui préempte les propriétés au décès des propriétaires, les sociétés d’économie mixte (SEM), avec l’aide des banques associées. Vient ensuite l’autorité métropolitaine qui délivre permis de démolir et permis de construire aux promoteurs immobiliers à qui sont revendus les terrains préemptés. Quels sont les intérêts en jeu ? Ils sont pudiquement tus, la raison les ignore. Nous nous contenterons de poser la question.

Celui qui démolit un bâtiment existant veut ignorer que ces maisons bâties traditionnellement à chaux et à sable ont été, en leur temps, responsables d’un dégagement de GES. C’est la cuisson de la pierre calcaire (CO3Ca) qui a provoqué le double dégagement de CO2 :

  • la combustion du bois dans les fours à chaux,
  • la cassure de la molécule de calcaire (calcination ou thermolyse) qui donne de la chaux vive (oxyde de calcium CaO) et gaz carbonique (CO2) sous l’effet de la haute-température (900°C).

La fabrication du ciment pour le béton utilise la cuisson de calcaire et de marnes ou de marno-calcaire en mode industriel avec des fuels lourds de fonds de raffineries dans des fours cylindriques tubulaires. Hors des villes, à proximité des carrières de pierre calcaires, marnes et argiles.

Les chiffres sont sans équivoque : la fabrication d’une tonne de ciment dégage une tonne de GES CO2, entre la cuisson du calcaire (CaCo3), de l’argile et autres dans les cimenteries. Ces cimenteries ne sont généralement pas sur le lieu des centrales à béton, il faut des camions pour rallier le centre des villes, là où est livré de béton en toupies ou le ciment, le sable et les graviers qui vont donner le béton plus la ferraille qui va armer le béton.

L’activité du bâtiment génère une importante source de CO2 cachée loin du lieu de la construction : en accordant un permis de démolir et d’arracher les parcs et jardins, la Métropole, autorité de délivrance des permis de construire, est responsable d’une importante source de pollution par le CO2 (un GES), une zone à Forte émission (ZFE) de CO2.

Les chiffres officiels donnés par les sites spécialisés pour un immobilier à bas carbone disent que pour un euro dépensé sur un chantier de construction on a émis 3,13 kg de CO2 pour broyer le calcaire, produire du clinker, du granulat, approvisionner une centrale à béton, mélanger et malaxer et distribuer le béton sur un chantier.

Bien sûr, ce chiffre est une moyenne et varie selon le type de bâtiment construit.

Selon des données de l’ADEME :

(https://bilans-ges.ademe.fr/documentation/UPLOAD_DOC_FR/index.htm?batiments.htm )

Nous avons extrait le tableau suivant (entre les lignes vertes, typographie Times New Roman) pour des surfaces hors-œuvre nettes (SHON : une notion à valeur légale), l’ADEME précisant pour chaque valeur moyenne un intervalle de confiance (50% des valeurs)  :

Nom Valeur Unité Remarque
Maisons individuelles 425 kgCO2e / m2 Shon 50% des valeurs sont comprises entre 300 et 500 kgCO2e / m2 Shon
Immeubles de logements collectifs 525 kgCO2e / m2 Shon 50% des valeurs sont comprises entre 425 et 600 kgCO2e / m2 Shon
Bâtiments de bureaux 650 kgCO2e / m2 Shon 50% des valeurs sont comprises entre 550 et 800 kgCO2e / m2 Shon

Facteurs d’émission de l’impact de la construction des bâtiments

La conclusion est évidente : le bilan carbone d’une maison individuelle est bas, celui d’un immeuble de bureaux très élevé. Nous sommes dans des émissions moyennes !

Nous n’insisterons pas ! La construction d’un bâtiment crée une zone à Forte émission (ZFE) de CO2 répandue, diluée, sur une certaine superficie ou déportée, éloignée. À moins que le problème soit abordé dans son ensemble vers une construction à faible émission de carbone ! C’est un des objectifs nationaux. L’écologie ne peut être répressive et servir de prétexte à la préservation d’intérêts particuliers au détriment d’un intérêt général bien conçu. La transition doit être progressive, constructive et non-répressive.

2.  L’atteinte environnementale occultée

Rue de Claret, villas rasées, arbres arrachés

En prétendant défendre notre environnement et par là la santé (projet MED-VALLEE par exemple), nos édiles écologistes idéologues (écolos) ont pris des orientations très répressives et très destructives. Les espaces verts et les friches, tous les terrains libres en zone urbaine attirent la gourmandise des promoteurs immobiliers. La loi restreignant l’emploi des terres en zone rurales.

2.1.  La destruction des espaces verts

La préservation des espaces verts dans les villes importantes ne date pas d’hier. Madame Catherine de Vilmorin, magistrat (Conseiller référendaire à la Cour des Comptes ER actuellement, détachée à l’époque au Ministère de l’Environnement) a publié en 1976 un ouvrage « Le jardin individuel au cœur des enjeux fonciers » (Centre de recherche d’urbanisme et Ministère de la culture et de l’environnement, 1976) et un second ouvrage « La politique d’espaces verts » (Centre de Recherche d’Urbanisme et Ministère de la Culture et de l’Environnement, 1978). Ce sont ces jardins individuels qui trinquent quand la villa ou le groupe de villas sont préemptés ou rasés comme dans le quartier Figuerolles ou dans d’autres (rue de Claret : 2 sites ; etc.). Les travaux de Mme de Vilmorin ont été pris en compte dans un projet de fin d’études de l’Ecole polytechnique de l’Université de Tours intitulé « Prise en compte de la trame verteurbaine par les politiques publiques. Cas d’étude : l’Agglomération Tourangelle » (Cottel Lauriane, 2009-2010 sous la direction de Mehdi Lofti, Directeur de recherche). Nous citons les emprunts de ce travail universitaire d’écologie appliquée fait par Lauriane Cottel :

Rue de Claret, il y avait 3 villas et un jardin, prèvu à la place un immeuble en béton de 6 étages (Google Earth).

« Il existe une certaine dualité dans la notion d’espaces verts. En effet, ces derniers sont considérés par Catherine De Vilmorin, en 1976, comme des espaces « nécessaires au besoin de nature des citadins ». En constituant des discontinuités au sein des espaces densément bâtis, ils semblent être des lieux de détente et de bien-être, s’opposant aux fortes contraintes urbaines. ».

« Mais il semble difficile de considérer l’existence d’un espace vert en dehors de l’urbain ; d’après Catherine de Vilmorin (1976), la notion d’espace vert est bien « un concept opérationnel de l’urbanisme ». Mais même si l’espace vert sera avant tout vu comme un élément urbain, l’espace rural ne sera pas tout à fait exclu de l’étude. Nous verrons dans un propos ultérieur l’importance qu’a un espace vert pour la « liaison ville-campagne » (De Vilmorin, 1976). En effet, la limite est souvent floue entre le monde urbain et rural : l’espace vert constituerait donc une transition, au sein de ce que les écologues appellent un « gradient urbain-rural », où l’urbanisation diminue à mesure que l’on s’éloigne du centre. »

La ville de Tours a-t-elle bénéficié de ce travail ? Nous reprenons le début de la conclusion de l’étude de Lauriane Cottel.

« La question de la nature en ville prend une place de plus en plus importante sur la scène médiatique et politique nationale. Ce PFE s’inscrit véritablement dans l’actualité : en effet, le Grenelle 2, approuvé par l’Assemblée Nationale le 11 mai 2010, prévoit l’élaboration d’une trame verte d’ici 2012.

Cette présente étude a tenté de déterminer si cet élan est bien suivi de faits dans le monde politique local. … »

Attila est passé par là !

Il y a un rappel au Grenelle 2 de l’Environnement et l’approbation de cette concertation mais on note que dans cette étude qui défend les espaces verts de la cité de Tours, il y a constamment la mention de la contradiction d’un CERTU local (Centre d’Etudes sur les Réseaux, les Transports, l’Urbanisme et les constructions publiques), centre qui semble défendre une autre conception du rôle des espaces verts, ce qui ne nous étonne pas. La défense des intérêts des promoteurs immobiliers pointe son nez. A Montpellier, l’écologie idéologisée montre ainsi son aspect intéressé et répressif. Comme le montrent les vues de la rue de Claret et la destruction de trois villas pour construire un immeuble de 6 étages !

En détruisant des arbres adultes et touffus, on a détruit un puits de carbone (l’arbre absorbe le CO2 et purifie l’atmosphère). La compensation des destructions d’arbres bien développés remplace par des plantations de chétifs arbrisseaux éloignés en périphérie et qui mettront des dizaines d’années à atteindre le pouvoir épurateur des arbres détruits.

Stop au béton !

2.2        L’écologie répressive

À Montpellier et dans d’autres grandes métropoles gouvernées par des écologistes idéologues ou écolos, l’écologie est répressive brutalement et va à l’encontre des automobiliste même équipés de véhicules peu ou pas polluants. Comment expliquer une telle attitude. Le réchauffement climatique n’est pas la conséquence de la seule circulation des automobiles comme on veut nous le faire croire, nous avons vu le rôle du bâtiment et de la destruction des espaces verts qui en découle. Il y a des automobiles propres, non polluantes, les automobiles électriques. Sont-elles vraiment propres et la fabrication de leurs batteries déportée dans la lointaine Chine n’implique-t-elle pas là-bas une ou plusieurs zones à Forte émission (ZFE) de GES, zones déportées. Il en va de même des batteries de véhicules hybrides, des trottinettes et des vélos si chers à nos écolos ! Car ce sont les écolos qui ont promu le déplacement en deux roues : le vélo et la trottinette. On constate que ces bolides à deux roues ne respectent aucune règle de circulation, aucun code de la Route ni aucun partage de l’espace public.

Les piétons ne sont plus protégés sur les trottoirs déjà étroits ni sur les passages qui leur sont réservés. Hop, le cycliste (vélocipédiste) saute de la rue sur le trottoir, emprunte un passage protégé sans mettre pied à terre, contourne un feu tricolore et continue son chemin allègrement à contre-sens d’une rue à sens unique, imité, voire dépassé, par le trottinettiste. Et la nuit, la majorité de ces bolides n’arbore aucun éclairage actif sauf quelques catadioptres placés bas sur les pédales, attitude irresponsable ! Un peu d’ordre ne ferait pas de mal. Il y a là des économies d’énergie indiscutables, ce mode de déplacement est réservé à des individus jeunes, sportifs. Comme le disait un commerçant poissonnier de Figuerolles excédé (j’ai été témoin de la scène, s’adressant à notre Maire-Président) :

« comment emporter un plat de fruits de mers sur un vélo ? Si vous y arrivez, je vous l’offre ! ».

Il y a là un problème qui ne doit pas être pris à la légère. Comment concilier une circulation automobile minimale, non-polluante avec l’intérêt économique, l’intérêt général ? Il y a des travailleurs qui ont besoin de leur automobile pour aller travailler !

2.3        Urbanisation, équipement de proximité

Le faubourg Figuerolles a subi l’impact négatif de l’aménagement de son artère principale, la rue du Faubourg Figuerolles entre la place Salengro et le croisement avec la rue de Claret (processus initié sous la mandature Saurel). Cette rue naguère commercialement animée est devenue un désert commercial où ne subsistent que quelques boutiques susceptibles de fermer à courte échéance. Les nouveaux immeubles en voie d’achèvement (rue Lafeuillade, rue de Claret, etc.) sont éloignés des commerces de proximité. La desserte des autobus urbains n’a pas prévu le rétablissement d’arrêts proches de ces nouvelles résidences ni les anciennes. Un arrêt au Centre Commercial Gély, l’autre au bout de la rue Antérrieu au carrefour rue Bouschet de Bernard. Un bon trajet à pied (500 m à vol d’oiseau) sur des trottoirs étroits, encombrés, mal pavés avec des vélos à contre-sens sur les trottoirs !

La cité Gély dispose d’un centre commercial en perdition. Un médecin a fermé, une boulangerie aussi ; restent une recyclerie, un kiné, une pharmacie , un marchand de journaux-tabac-jeux, une MPT et un « supermarché » de la drogue (milieu interlope dénoncé par la presse). Les travaux d’aménagement ont fait disparaître les locaux d’un poste de police et réduit le nombre de places de stationnement des automobiles. Il faut donc marcher pour prendre les transports en commun ou une automobile pour aller faire ses courses, ailleurs ! Il faut consommer du carburant, donc de l’énergie pour les bus. Pas le gaz de l’usine de méthanisation (cela a été écrit dans une EUP) mais du gaz dit naturel importé.

Les écologues (les scientifiques) considèrent l’ensemble de l’écosystème terrestre et la débauche énergétique sur laquelle est basée notre civilisation.

2.4        La sobriété énergétique

Toute production d’énergie associée à une consommation pose un problème qui ne peut être isolé du contexte général. La crise déclenchée par l’agression russe de l’Ukraine et ses conséquences économiques ont révélé la dépendance tragique des pays européens des combustibles fossiles (pétrole et gaz) russes. La production d’énergie nucléaire contestée par les écolos est-elle une énergie « propre » ? Les réserves d’uranium ne sont pas illimitées et durables. Ceci est une forte incitation à la sobriété énergétique qui nous amène à revoir complètement les dogmes de l’écologie idéologique qui servent de bouclier aux actions de nos édiles écolos.

3.    Les alternatives proposées par MMM

3.1     Le levier des transports en commun

Le développement des transports en commun est louable mais n’est pas une unique solution.  Montpellier-Métropole s’est fixée comme objectif d’agir sur le levier des transports en commun pour justifier une politique de répression tous azimuts contre la voiture individuelle. Les restrictions de circulation sont compensées par une offre de transports en commun (bus et tram) gratuits. L’investissement sur une 5e ligne de tram, projet de ligne qui, sur une longueur de 20,5 km , devrait desservir les communes de Lavérune, Montpellier, Clapiers, Montferrier-sur-Lez et Prades-le-Lez. Elle était censée venir compléter le réseau existant en desservant des zones qui ne le sont pas actuellement. Des projets 6 et 7 sont dans les cartons. Comme nous l’avons dit dans notre introduction, il faut plusieurs annés pour réaliser une ligne de tram et quelques minutes pour fermer et détruire une artère urbaine ! Les vélos ne remplacent pas tout !

Les observations faites le matin et le soir montrent que les automobilistes se rendent à Montpellier le matin en provenance de communes éloignées parfois de 40 km nord, est, ouest (flux centripète) et un flux centrifuge vers de sud (Lattes et Fréjorgues). Les lignes de tram sont saturées ainsi que les voies routières aux heures de pointe !

Les entraves à la circulation, la fermeture d’axes de circulation gènent les véhicules de secours (pompiers, police, ambulances, dépannages, …). Est-ce là une sage politique ? Nous rappelons que « la ville apaisée » est d’abord pour les piétons, n’en déplaise aux posesseurs de deux-roues.

3.2        La gratuité des transports

La gratuité des transports est une fausse bonne idée, les seniors qui en bénéficient se déplacent généralement hors des heures de pointe de voyageurs se rendant à leur travail. La question qui se pose est que la gratuité des uns est payée par d’autres. Voyons une nouvelle proposition.

3.3        Les lignes de BusTram

Les infrastructures des tramways coûtent cher (voies ferrées, lignes pour caténaires, aménagements du sous-sol sous les lignes, etc.). Le BusTram est un autobus de dimensions plus modestes dont les batteries viendront de la lointaine Chine et seront rechargées à l’électricité nucléaire. 3M (Montpellier) fournit un argumentaire de 3M sur le site consacré à ce transport :

  • 80 % des émissions de particules fines et 57 % des émissions de gaz à effet de serre proviennent des transports, et principalement de l’automobile [NDLR :la part de l’automobile n’est pas précisée].
  • 140 000 véhicules entrent et sortent quotidiennement dans la ville, générant embouteillages, pollution et les nuisances sonores.
  • La forte croissance démographique annuelle de +1,8 % apporte 8 000 nouveaux habitants par an, dont 4 000 sur Montpellier, et 6 000 véhicules supplémentaires par an sur les routes.

Nous soulignons la contradiction entre la forte croissance démographique (provoquée ?) et l’augmentation du nombre de véhicules dû aux nouveaux arrivants. Ajoutons l’oubli de la mention de l’augmentation des GES due à la construction de nouveaux bâtiments.

La solution du BusTram apportera-t-elle l’amélioration escomptée ? Les 140.000 véhicules qui entrent et sortent sont les témoins d’une activité économique. Les citoyens de Baillargues, Claret, Pignan ou autres communes qui entrent le matin et sortent le soir ne le font pas pour leur plaisir mais pour venir travailler. Ceux qui ont investi dans un véhicule électrique, hybride ou diésel dépollué subissent les effets désordonnés de la politique écolo-répressive du tout-vélo !

En conclusion

Nous dirons en conclusion que les émissions polluantes et notamment celles des Gaz à effet de serre (GES) ne sont pas celles visibles et qui sont pointées du doigt par des écologistes idéologues élus. Ils ignorent ou oublient qu’un écosystème a des prolongements parfois lointains comme les exutoires ou décharges de déchets, ainsi que les fours de cimenteries lointains dont les produits voyagent. Dans ce dernier cas, la responsabilité de ceux qui autorisent la bétonnisation à outrance est engagée par le biais des produits élaborés loin de leur lieu réel d’utilisation comme c’est le cas du ciment servant à élaborer le béton qui est coulé ou le fer qui sert à l’armer. Les cimenteries et les aciéries sont loin de nos cœurs de ville et cet éloignement ne saurait exonérer ceux qui délivrent les permis de démolir et de construire de leur responsabilité dans l’émission forte. Le fait que les zones à Forte émission (ZFE) soient éloignées ne change rien au problème de base et aux oublis involontaires par ignorance ou aux oublis volontaires. Focaliser la pollution sur les seuls véhicules à moteur thermiques pour les bannir des villes et oublier les émissions de Gaz à effet de serre des zones à Forte émission (ZFE) c’est comme cacher la poussière des balayures sous un tapis !

Le problème des GES étant mal posé, la solution actuelle ne peut être que fausse. Décarboner les mobilités, oui. Créer de nouveaux habitats fortement carbonés non. Ces habitats ne font que concentrer des habitants qui ont des besoins de déplacements avant que ne soient réglés les problèmes de ceux qui sont là avant eux. Cela s’appelle courir pour ne pas tomber ! Il arrive un moment où la course s’arrête et tout s’effondre. Car il y a d’autres facteurs limitants qui s’opposent à la croissance démographique importée. Le problème des déchets (ménagers et eaux usées) est un autre butoir. Tout montre qu’il est loin d’être réglé malgré les affirmations optimistes de certains de nos conseillers proches de nos édiles et qui n’ont pas une vue d’ensemble du fonctionnement d’un écosystème métropolitain. Ils occultent une part du problème et de ses éléments. Nous pensons que cette occultation est volontaire, idéologique ou conséquences d’autres raisons que la raison ignore. Elle satisfait tous ceux qui ont un intérêt quelconque à ce que la bétonnisation de la métropole continue son développement, ce que nous dénonçons. Il ne faut pas mettre la charrue avant les boeufs

Halte au béton.

 

Raymond GIMILIO
Docteur en Sciences biologiques option écologie
Ingénieur de recherches (ER) du CNRS
Ancien chargé d’études de Haut-niveau au Ministère de l’Environnement
Secrétaire du Comité de quartier Figuerolles-Autrement
Membre du Conseil de développement de Montpellier-Métropole
Membre du Conseil de Quartier Montpellier-Centre
Président de l’Observatoire des Déchets, de l’Environnement et de la Santé (ODAM)
Webmestre

 




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Info

Le green-washing est une technique de communication mensongère destinée à habiller en « vert » un projet que l’on veut faire passer pour écologique. Les communicants de feu Georges Frèche (ancien maire et président de l’Agglo) ne s’en sont pas privé. En 2018, les faits sont là pour démontrer, avec la rigueur de la science et du langage scientifique, qu’un chat n’est pas un chien et qu’une unité de méthanisation n’est pas écologique ! Cela s’appelle la vérité terrain, concept peu prisé de certains politiciens malhonnêtes.

Vous pouvez télécharger et/ou lire notre mise au point sur les déchets.

Vous lirez les pages 18 et 19 du magazine Harmonie promettant la lune et les étoiles !

Vous lirez notre réfutation point par point des promesses fallacieuses.

Raymond GIMILIO
Président de l’ODAM
Docteur en sciences biologiques mention Ecologie

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Cop26 : bavardages


« Messieurs qu’on nomme grands », ainsi commence une chanson de Mouloudji écrite par Boris Vian. Ces MQONG se réunissent régulièrement pour essayer de se mettre d’accord pour freiner le dérèglement climatique. Après 25 réunions internationales, vont-ils enfin réussir à se mettre d’accord ?

La dernière COP, l’actuelle, est la 26e Conférence des parties (d’où son acronyme COP26), qui réunit les pays signataires de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC). L’organisateur est le Royaume-Uni, en partenariat avec l’Italie. Et Greta Thunberg, au nom des jeunes, proteste et manifeste, des manifestations ont eu lieu hier samedi 6 novembre 2021 ! La 2e semaine de la conférence s’ouvre, rien ! Rien encore de concret n’en est sorti.

Diagnostic

Pascal Acot, historien du climat (Histoire du Climat, Perrin, Tempus n° 52, 2003, 2004 et 2009) nous le disait clairement (p. 330) :

« Nous sommes dans la position du conducteur d’un camion poids lourd qui, percevant devant lui une situation d’accident potentiel, veut stopper son véhicule : il appuie sur la pédale de frein mais l’inertie est si grande que le camion s’arrêtera au mieux dans 50 ans, et plus probablement dans un siècle [100 ans]. En réalité, nous n’avons pas commencé à freiner, mais nous continuons à accélérer … ».

Ces paroles lues en 2021 (12 ans après leur publication) sont terribles ! Les puits de carbone, c’est-à-dire les écosystèmes terrestres et maritimes capables de séquestrer le carbone ont disparu (grandes ou petites forêts équatoriales) ou sont mal en point (écosystèmes coralliens).

Nous rejoignons ici l’avis d’un chercheur reconnu, Bruno David, Président du Muséum National d’Histoire Naturelle (MNHN, in Sciences et Avenir -La Recheche n° 896 octobre 2021, pp. 86-88). Le constat est fait sur le fait que « les spécialistes du climat et ceux de la biodiversité travaillent séparément ». Il met en parallèle le dérèglement climatique (COP26 Glasgow 2021) et la perte de la biodiversité (COP15 sur la biodiversité en 2022) :

« Si le système planétaire basculait vers un nouvel équilibre inconnu, la probabilité qu’il soit déstabilisant pour nos sociétés est très forte. L’exemple du moment est la pandémie »

A bon entendeur, … La porte s’ouvre vers un autre problème, celui de la biodiversité et le climat dans la protection de la santé humaine, la nôtre. La pandémie serait elle liée au dérèglement climatique et à l’appauvrissement de la biodiversité ?

Histoire rapide de la planète

Il y a deux milliards d’années, notre planète Gé (ou Gaïa) baignait dans un crépuscule polaire qui a duré pendant des centaines de millénaires (ères Primaires, secondaires, tertiaires, quaternaire) jusqu’à l’apparition de l’espèce humaine. Une espèce qui est capable de modifier le fragile équilibre climatique qui s’est construit et qui nous permet de vivre à l’abri des radiations ultra-violettes du soleil. La gigantesque serre terrestre laisse entrer en les filtrant les rayonnements qui réchauffent l’atmosphère et bloquent le rayonnement infra-rouge induit en l’empêchant de s’échapper vers l’espace sidéral. Ce sont les gaz à effet de serre dont le plus cité est le dioxyde de carbone ou gaz carbonique (CO2). La différence de l’angle des rayons entre les pôles et l’équateur fait que l’équateur se réchauffe et les pôles se refroidissent, schématiquement. Il s’ensuit des échanges climatiques (nous simplifions) et des accidents météorologiques (vents, pluies, tempêtes, ouragans, …).

D’autres scientifiques ont étudié les cycles géologiques de réchauffements (récents) et de glaciations pour calculer par rapport aux interrelations spatiales entre planètes : ils en ont déduit des cycles de 100.000 ou 400.000 ans dus aux variations de l’axe de la terre et de l’ellipse autour du soleil (théorie de Milankovicz : cité par Acot, pp. 276-280). Ils nous plaçaient dans un début de glaciation dont une manifestation a été le petit âge glaciaire.

La révision et l’homogénéisation des données climatologiques relevées depuis deux siècles a permis de mettre en évidence le réchauffement climatique et l’augmentation de la température moyenne de la planète. Le 6e rapport du Groupe Intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat (GIEC) est formel face aux climatosceptiques (ceux qui nient la réalité du réchauffement climatique) (cité par Sciences et Avenir n° 897  pp. 32-49 et partic. p. 34) :

« C’est un fait établi que les émissions de gaz à effet de serre produits par l’humain ont mené une fréquence ou une intensité de certains extrêmes météorologiques et climatiques depuis le début de l’époque pré-industrielle, en particulier pour les températures exceptionnelles … ».

déserteurs ou absents

La Chine, le Brésil, la Russie, la Turquie, etc. ont boudé la COP26. La fonte accélérée des pergélisols sibériens semble avoir une certaine influence sur l’autocrate Vladimir Poutine. Des pays possdent des super-porte conteneurs tels la Chine pour évacuer, exporter, leur production vers nos pays. Quelle est leur consommation en combustibles fossiles ?

Le Wonder of the Seas est un navire de croisière de la compagnie Royal Caribbean Cruise Line, contruit aux Chantiers de l’Atlantique de Saint-Nazaire entre octobre 2019 et novembre 2021. Il est le plus grand paquebot de croisière au monde, légèrement plus gros que ses sister-ships Symphony of the Seas et Harmony of the Seas. Le Wonder of the Seas propose également des nouveautés par rapport à ses prédécesseurs de la classe Oasis, à commencer par l’architecture de certains ponts.

Ici, chez nous, en France, dans l’Hérault, à Montpellier et particulièrement à Lattes-Maurin, nous sommes menacés par la montée de la mer Méditerranée. Sur le site du Thôt en 2100 (simulation d’une montée des eaux suite au dérèglement climatique en cours) : Le site de l’ancienne décharge de déchets ménagers du Thôt devient une île en 2100.


Super-porte conteneurs chinois


« Wonder of the seas » (Wikipedia)


Qand la mer va monter

Quelques ilots émergent, la ville de Palavas a les pieds dans l’eau. Le document communiqué par M. Jacky Chanton (secrétaire de l’ODAM et du CIDES34) dit, je cite :

« Cela va également  concerner l’intérieur des terres avec des conséquences négatives prévisibles par une remontée de la nappe phréatique, des zones humides qui seront inondées et des zones qui n’étaient pas humides qui vont le devenir. L’intrusion d’eau salée dans les aquifères d’eau douce, à l’intérieur du Lez, de la Mosson, du Rieucoulon avec un blocage des écoulements et l’eau salée qui pourra remonter très loin à l’intérieur des terres »

Dans leur dernier rapport, les experts du GIEC estiment que l’élévation des mers et des océans pourrait atteindre un mètre en 2100.

Mais les conséquences du réchauffement climatique sur le niveau de l’eau se feront ressentir sur le long terme, bien après cette date fatidique. Dans la récente étude parue dans Environmental Research, les scientifiques esquissent plusieurs scénarios de montée des eaux en fonction de la gravité du réchauffement climatique :

Dans l’hypothèse où la planète ne se réchaufferait plus, si toutes les émissions de gaz à effet de serre étaient brutalement stoppées dès maintenant, le réchauffement climatique déjà engagé contribuerait à une montée des eaux moyenne de 1,9 mètre.

En cas de réchauffement limité à 1,5°C par rapport à l’ère pré-industrielle – un seuil qui sera atteint en 2030 d’après le GIEC -, l’eau monterait de 2,9 mètres.

Dans l’hypothèse d’un réchauffement à 2°C, le niveau des mers grimperait de 4,7 mètres.

Si la planète se réchauffe de 3°C – scénario le plus probable d’ici 2100 selon le GIEC si l’on continue à émettre des gaz à effets de serre au rythme actuel -, le niveau de l’eau monterait de 6,4 mètres.

Enfin, scénario le plus catastrophique : en cas de réchauffement de 4°C, les océans s’élèveraient de 8,9 mètres. »

Le calamiteux protocole de Kyoto

Le protocole de Kyoto signé en septembre 1997 lors de la COP3 (Kyoto, Japon) a des résultats mitigés, plutôt catastrophiques. De reculs en reculs, des pays ont augmenté leurs émissions de GES entre 2005 et 2007 : l’Espagne +53%, le Portugal +43%, l’Irlande +26% (chiffres de la Direction Générale Recherche de la CE -2008). La Chine, en 2007, a mis en service 52 centrales à charbon (houille). Et ainsi de suite (and so on) ! Les États-Unis (USA, administration Bush puis Trump) n’ont pas signé d’accords, la Chine divise ses rejets par le nombre d’habitants mais oublie qu’elle a accueilli des fabrications de produits distribués ensuite par porte-conteneurs géants (voir ci-dessus) ! À faire cesser !

À plus petite échelle mais tout aussi répréhensible est, entre autres, l’industrie-commerce (dénoncé par Acot 2009, p. 396) qui pêche des crevettes en mer de Baffin (environs du Groënland), les envoie à décortiquer au Maroc, les fait conditionner au Danemark et les vend dans les gondoles de nos super-marchés ! À proscrire également ! L’Économie est à revoir. Et on vient mettre en avant les rots et les flatulences des vaches ainsi que les ménages de l’ouest européen (responsables de13% des émissions de GES), de leurs voitures (14% des émissions) soit 27%. Et le reste, les 73% ? Qui en est responsable ? Aciéries, chantiers navals et leurs monstrueux navires (voir ci-dessus), exploitations pétrolières et houillères, construction de bâtiments neufs en béton armé, etc. Les guerres récentes (1ère et 2e GM, etc.) ont créé des milliards de tonnes de GES qui stagnent encore (épaves de navires coulé par milliers de tonnes) !

Le marché au carbone : un objectif foireux

Il s’est mis en place (janvier 2005, Acot 2009, pp. 368-369) un mécanisme DIABOLIQUEMENT PERVERS de spéculation sur les droits d’émission de GES des sociétés industrielles. Cela a abouti à une bourse d’échanges de droits à CO2-GES non utilisés par certains qui les vendent à d’autres qui les achètent ! Un obstacle majeur qui aboutit à faire commerce de droits à destruction à des fins privées d’un patrimoine de l’humanité tout entière. Un sacré obstacle que la COP26 a pourtant inscrit dans son objectif n°2 !
Nous n’avons qu’une seule planète qui forme un TOUT et où les reculs répétés des conférences internationales ne laissent augurer rien de bon.

Que sortira-t-il de la 26e COP de Glasgow ? USA, Chine, Inde, Brésil, Arabie et Emirats, etc. feront-ils l’effort nécessaire ?

Raymond GIMILIO
Président de l’ODAM
Licencié ès-Sciences de la Terre (1964)
Docteur en Sciences biologiques mention écologie(1971)
Cadre technique supérieur de la Recherche ER (IR-CNRS)
Ancien chargé d’études HN Ministère de l’Environnement (1980-1996).

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Le Thôt : état actuel

Constat : état actuel

Nous avons fait le point sur l’histoire récente de cette décharge (ISDND : installation de stockage de déchets non-dangereux) et contesté, en citoyens, la définition des déchets non-dangereux (tous les déchets sont plus ou moins dangereux).


Envahi par les chardons

8 août 2020 une décharge dans une décharge


Lors de la visite des membres de l’ODAM le 8 août 2020, voici, ci-contre, le triste spectacle offert à l’extrémité sud-ouest : une décharge dans la décharge. Ce qui complète la vue ci-dessus d’une parcelle voisine envahie par les chardons Marie (Sylibum marianum), une plante des décharges non-entrenues.

Jacky Chanton écrivait (4 mars 2020) :

« Après une visite du contour de cette ancienne décharge, on peut constater une réhabilitation au rabais avec des installations prévues et annoncéespar l’Agglomération en 2011 mais inexistantes sur le site aujourh’hui.
C’est une décharge sur une décharge sauvage où l’on peut constater que le grillage qui l’entoure laisse apparaître des passages orchestrés pour la chasse aux sangliers ou autres animaux au vu des collets posés. Des immondices jonchent le sol et un « puits couvert  ressemblant à une station de relevage ? » qui dégage une très forte odeur pestilentielle d’H2S (sulfure d’hydrogène) plus … ? Les roubines qui longent la décharge sont gorgées d’une eau polluée, de couleur différente selon le lieu, jonchées de vieux pneus, de plastiques de toutes sortes. Sur la décharge, des bassins de retenue des eaux de ruissellement dont plusieurs sont bordées de boudins mais non munis d’échelles afin de pouvoir éviter la noyade ou l’asphyxie de certains animaux. Au nord-est de la décharge se trouve une station de pompage où de l’eau, pas vraiment transparente se vide dans la joinction du Rieucoulon et du ruisseau de Gramenet, certainement pour éviter le transfert d’eau vers le pied de la décharge ou réceptionner puis vider l’eau des bassins du pluvial ?.


Un boîtier de communication vandalisé

Ce boîtier de communication (télésurveillance) découver dans cet état le 8 août 2020 témoigne de cet état d’abandon des lieux (extrémite sud-ouest près des pompes à relevage).

Aujourd’hui, après plus de 50 années d’une gestion catastrophique des déchets par (Montpellier / District / Métropole, est-ce que ces principes ont été ou sont respectés ?. La réponse est NON. »


portail d’accès aux pompes


Le rieucoulon


Ruisseau de gramenet

ce que nous proposions (4/03/2020)

Jacky Chanton écrivait :

Il est proposé comme objectifs aux futurs élus de Montpellier Métropole :

  • de vérifier la sécurisation sanitaire et environnementale de cette décharge, ci possible avec une représentation citoyenne [CSS ?] ;
  • de prévoir un programme de surveillance de la qualité des eaux souterraines après une analyse avec évaluation du contexte des impacts hydrologiques et géologiques ;
  • d’avoir la certitude qu’il n’existe pas de transferts de pollutions de lixiviats vers l’étang de l’Arnel ou les cours d’eau à proximité ;
  • de permettre la transprence de ces informations qui seront à publier une fois par an.

nous sommes le 4 novembre 2021 : quid ?

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