Madame la titulaire du poste de Primat des Ministres, la Dame Elisabeth Borne est Ingénieure générale des Ponts-et-Chaussées passée par l’Ecole Polytechnique (on dit de c’est une X-Ponts). Elle devrait savoir calculer et résoudre un problème simple de pourcentages, la science des Ponts et Chaussées doterait ces ingénieurs de la capacité de tout résoudre, ce qui est démenti par l’Écologie et ses lois naturelles qu’ils semblent ignorer.
Un autre polytechnicien mais pas X-Ponts, fondateur de NewHeat, a su aller à la pêche aux statistiques et nous révêler que 49% du gaz consommé en France sert à chauffer de l’eau ! « Cette énergie thermique dépend aujourd’hui à 80% des énergies fossiles et une partie (entre 19% et 7%) enrichit la Russie de Monsieur Poutine. On peut aussi éviter d’utiliser de l’électricité pour chauffer de l’eau ! Celà soulagerait nos centrales thermiques défaillantes et dont le nombre a décru.
Leur substitution [gaz naturel liquéfié] par des énergies renouvelables est un enjeu prioritaire pour réduire les émissions de CO2. ».
C’est le Polytechnicien Hugues Defréville, cofondateur de Newheat avec Pierre Delmas qui le dit. NewHeat met en avant ses solutions industrielles qui ne rejettent plus de gaz carbonique (CO2) et ne consomment plus de gaz dit « naturel » en le brûlant. Or le 7 septembre dernier, l’ODAM a abordé le problème de l’utilisation de l’énergie renouvelable, l’énergie thermique du soleil, gratuite et renouvelable mais ignorée. Au contraire, l’énergie électrique photovoltaïque est constamment mise en avant par les médias.
Pourquoi l’énergie solaire thermique est ignorée ?
Nous nous sommes heurtés à un plafond de verre en essayant d’alerter les médias sur l’enfumage dont nous abreuvent le Président, le Primat des ministres et le Ministre de l’Ecologie. Qui bloque et pourqoi ? Est-ce le coût des infrastrures ? ou l’autisme des gouvernants imposé aux médias ?
Le coût des infrastructures ?
L’énergie thermique solaire utilise pourtant des capteurs très simples, des caisses vitrées exposant au soleil un tube enroulé en serpentin, le tout (tube et intérieur de la caisse) peint en noir. Pas besoin de plaques de silicium produites en Chine a grands coups de pollution et transportées à grands coups de transports maritime pas coneneurs. Ces caisses sont disposées comme les panneaux photovoltaïques dans des champs de panneaux. Des tubes calorifugés conduisent vers l’utilisateur une eau dont la température peut avoisiner 100 °C. L’utilisateur stocke cette énergie thermique dans des silos enterrés calorifugés en vue de mettre en réserve ces précieuses calories solaires en vue de la consommation nocturne et hivernale (quand il y a moins de soleil).
La température de l’eau des serpentins peut dépasser 100%C quand le soleil tape fort. Il faut un dispositif de rideaux mobiles à enrouler-dérouler pour éviter la surchauffe. Il faut donc un système de régulation.
L’autisme des autorités et des médias
Il est impossible de taxer, de vendre ou de s’approprier une énergie gratuite alors que les énergies fossiles sont appropriées par des états qui les concédent à des entreprises plus ou moins privées (GAZPROM, …). Privées que quoi ? De juteux bénéfices, commissions et rétrocommissions et super-bénéfices en touts genres. Est-ce-là que se trouve la réponse à la question du silence de nos gouvernants et des médias ? Qui fait en sorte d’ignorer cette énergie solaire thermique ? Et quels intérêts, raisons que la raison ingnore s’opposent à ce qu’une campagne digne de ce nom ne nous permettent de sensibiliser nos compatriotes vers des solutions de bon sens.
La meilleure énergie fossile
La meilleure énergie fossile est celle qu’on ne consomme pas. Economiser les 49% de gaz naturel liquéfier permettrait de rédéployer ces calories vers les industriels qui ne peuvent utiliser le thermique solaire.
Nous avons lancé dans notre résidence montpellièraire un modeste projet de production d’ECS (eau chaude sanitaire) pour 49 logements en vue de remplacer l’ECS produite par une chaudière à gaz.
A suivre …
Raymond GIMILIO Président de l’ODAM
Le problème de l’eau dans la Métropole de Montpellier
« L’expérience est une lanterne qui n’éclaire que celui qui la porte » Confucius
L’eau est une denrée abondante sur la planète, présente depuis les temps géologiques les plus reculés, sous ses trois formes : solide, liquide et gazeuse. C’est une ressource indispensable à la vie dont elle a été le berceau sous sa forme marine. La vie a pris naissance dans les océans. Nos océans et mers actuels sont salés et l’eau qu’ils contiennent n’est pas directement utilisable pour entretenir la vie terrestre. Nous ne pouvons pas boire cette eau salée, elle n’est pas potable, elle est toxique à forte salinité. Nous ne pouvons pas utiliser cette eau pour irriguer nos cultures, elle stérilise les sols lentement mais sûrement si elle n’est pas lessivée par la pluie. L’humanité est donc principalement dépendante des ressources en eau douce, l’eau non salée. Or, ces ressources sont en quantité limitée selon les endroits du globe où on se trouve : l’eau douce de la planète est également très inégalement répartie.
Nous sommes au bord de la Méditerranée, sous un climat méditerranéen. Nous sommes dépendants des précipitations
(pluies, brouillards, neige, etc.) qui alimentent nos fleuves et rivières. Le climat méditerranéen de notre région, dans sa forme canonique, est un type de climat appartenant à la famille du climat tempéré (ou « tempéré chaud » ou « subtropical de façade ouest », selon les considérations), qui se caractérise par des étés chauds et secs et des hivers doux et humides.
La perturbation du climat appelée aussi changement climatique modifie cette définition canonique et on voit apparaître des étés de plus en plus chauds, caniculaires, et des hivers plus ou moins doux mais secs avec des épisodes pluvieux rares mais violents dits « cévenols ». Les ressources en eaux douces souterraines surexploitées s’appauvrissent. Nous allons passer en revue l’état de ces ressources sous l’angle de l’alimentation humaine et de l’agriculture et de leur provenance et surtout ce que devient le déchet que constituent les eaux usées, principalement celles résultant de l’activité humaine dans les villes.
1 Les ressources en eau douce potable
La ressource en eau douce potable doit d’abord être prélevée dans l’environnement, vérifiée, traitée-potabilisée et stockée. Sa consommation (usage) en fait un déchet.
1.1 Prélèvements
La métropole de Montpellier tire ses ressources en eau principalement de la Source du Lez (selon le site
Nous citons « Cette source assure l’alimentation en eau potable de 92% de la population sur les 13 communes gérées par
la Régie et de 74% de la population des 31 communes de la métropole ». Il existe « une alimentation de secours en provenance du Bas Rhône Languedoc. » [BRL]. Il existe en plus « 8 forages locaux sont situés sur les communes de Grabels (forages du Château et Pradas), Montferrier-sur-Lez (forages de Fescau et La Pidoule), Saint-Brès (forages du Stade et des Olivettes), Sussargues (forage des Garrigues Basses) et Villeneuve-lès-Maguelone (captage du Flès) ». Le stockage de l’eau est assuré par 31 réservoirs.
1.2 Le traitement
Le traitement est assuré principalement par (nous citons la brochure « l’eau en toute transparence ») :
1 installation de traitement de l’eau potable, l’usine Arago de Montpellier.
La station de Vauguières, gérée par la Communauté d’Agglomération du Pays de l’Or, qui alimente directement les communes de Lattes et Pérols.
L’usine de potabilisation du Crès, propriété de la compagnie BRL, qui assure une partie de l’alimentation en eau potable du Crès, de Jacou et Vendargues.
Les citoyens propriétaires d’immeubles de ces communes acquittent, en principe, la taxe d’assainissement collectif. Cette taxe est valable pour ceux qui sont reliés au réseau collectif de recueil des eaux usées. Ceux qui ne sont pas raccordés (une minorité) doivent disposer d’une installation d’assainissement individuelle (fosse septique ou mini-station d’épuration et réseau d’épandage, etc.). Ils acquittent une taxe auprès du SPANC. Ces taxes sont payées au prorata du volume d’eau consommée et collectées par le distributeur d’eau potable.
Donc, nous payons pour consommer de l’eau douce potable qui arrive dans nos robinets. Nous payons pour que cette eau qui retourne souillée, usée, etc., soit rendue à la nature sous une forme réutilisable. Nous payons pour la collecte de ce déchet et son assainissement avant restitution. Cette restitution se fait traditionnellement dans les milieux aquatiques (cours d’eau, mers, océans, etc.) à travers une collecte dans des réseaux dits d’« évacuation ». Nous dirons de collecte.
1.3 Les eaux usées à Montpellier-Métropole
L’eau usée résulte de l’usage humain domestique et industriel des eaux potables.
1.3.1 Collecte des eaux usées
Après collectes urbaines (assainissement collectif), les eaux usées sont dirigées vers les stations d’épuration (STEP) ou d’assainissement. L’assainissement permet de (nous citons MMM) :
préserver la qualité des milieux aquatiques (rivières, étangs, littoral) et par conséquent,
de protéger les ressources en eau potable,
mais aussi d’assurer une protection sanitaire des populations, des eaux de baignade et des zones d’activités liées à l’eau.
1.3.2 Qualification des eaux usées
La législation fait état de trois types d’eaux usées (nous citons MMM) :
Les eaux usées domestiques proviennent des différents usages domestiques de l’eau : lessive, cuisine, salles de bains, WC…
Les eaux industrielles peuvent contenir des produits toxiques (solvants, métaux lourds, micropolluants organiques etc.) et doivent subir un prétraitement de la part des industriels avant d’être rejetées dans les réseaux de collecte.
Les eaux pluviales, qui proviennent des pluies, sont évacuées selon un réseau distinct de celui des eaux usées dans la totalité des communes de la Métropole, à l’exception du centre ancien de Montpellier qui a un réseau dit « unitaire ».
Nous citons MMM :
« Les eaux usées sont évacuées selon différents réseaux :
Les réseaux unitaires évacuent dans les mêmes canalisations les eaux usées domestiques et les eaux pluviales. Présent dans le centre ancien de Montpellier, ils nécessitent de tenir compte des brutales variations de débit des eaux pluviales dans la conception et le dimensionnement des collecteurs et des ouvrages de traitement.
Les réseaux séparatifs collectent uniquement les eaux usées domestiques dans un réseau. Ce système a l’avantage d’éviter le risque de débordement d’eaux usées dans le milieu naturel lorsqu’il pleut. Il permet de mieux maîtriser le flux et sa concentration en pollution et de mieux adapter la capacité des stations d’épuration. »
Il nous faut apporter un léger correctif. C’est l’ancienne ville de Montpellier qui a un réseau unitaire et non le centre ancien. Le passage des lignes de tramway a obligé le long des lignes à construire de réseaux séparés pour les eaux pluviales. Ce qui est vertueux. Mais qu’en est-il des réseaux séparés qui aboutissent à un réseau unitaire ? La STEP de Montpellier, MAERA, est alimentée par des eaux de pluie (EP) mêlées aux eaux usées domestique (EUD). Seuls les nouveaux quartiers récents au sud de la ville seraient équipés en séparatif. La question que nous posons est où est l’exutoire des EP ? Nous avons pu constater qu’en période d’épisodes pluvieux dits « cévenols », la STEP Maera était envahie par une crue provenant du réseau en amont (ville) et ouvrait ses « by-pass » vers la mer et le Lez. Pourquoi s’intéresser à la STEP Maéra ? C’est la plus importante. Il conviendrait de faire le point sur ce que reçoit exactement cette STEP, point de convergence du secteur centre (1.150 km de réseau de collecte prévus).
1.3.3 Les STEP de MMM
L’histoire de MMM nous apprend que le Président de l’Agglo de Montpellier à décrété la suppression des stations d’épuration communales et le regroupement des communes autour d’un nombre réduit de stations modernisées, schéma directeur approuvé le 21 décembre 2004. Nous citons :
« Afin de mettre toutes les communes à un niveau d’équipement et de qualité de service comparable, Montpellier Méditerranée Métropole a lancé il y a 10 ans le Schéma Directeur d’Assainissement, un programme d’investissement d’un montant total de 312,3 millions d’euros. »
Ce schéma s’est accompagné de l’unification des taux de taxation de l’assainissement. Quant à l’efficacité des traitements, en 2022, soit 18 ans après et les exutoires des stations, station par station, secteur par secteur. Nous ne traiterons que le cas de la plus importante STEP, Maéra.
2 La STEP Maera
Nous prenons pour point focal de la présente étude la STEP Maera, point de convergence des secteurs Centre et Est. Nous avons une étude critique de cette STEP réalisée par « Captain Jack » (Jacques Pelorce, Ingénieur TPE spécialisé en hydraulique, membre d’une association membre de CAPNUBAM, conférence donnée lors d’un Café citoyen à Montpellier en 2005).
Résultat de la modernisation de la Cérereide obsolète et polluant le Lez, Maéra est ciblée dans le Schéma directeur par son extension et la construction d’un émissaire de rejet en mer pour un coût initial de 182 M-€uros. Le rapport d’activité du délégataire (VEOLIA, 2019) fait état de 422.369 habitants desservis et 32.152.399 m3 traités. Un document émis à l’occasion du XIIe World Water Congress (2008) fait état de 14 communes desservies sur les 31 de la Communauté d’agglomération (l’Agglo). Dès le début du projet, en 2005, un collectif d’associations de défense de la baie d’Aigues-Mortes dénonçait ce projet et ses performances annoncées (voir ci-dessus, 2005, et ci-après).
2.1 Les performances dénoncées
Le 28 mai 2005, la conférence de Captain Jack dénonçait « un traitement maximum de 90% des polluants » dans sa conférence, donc pas de traitement à 100% des effluents. Il dénonçait aussi « un déversement de 113.000 m3/jour, 1,5 m3/s (41,3 M-m3/an) contenant entre autres, des matières en suspension (3,5t / jour de MEST), des DBO et des DCO (ces deux-là appauvrissent le milieu en oxygène), plus des ions de composés azotés, phosphore, médicaments humains rejetés avec les selles, PCB, etc. Sans compter une impressionnante quantité de germes coliformes. Cette pollution portée par de l’eau non-salée ne se mélangera pas à l’eau de mer et remontera à la surface avec ses polluants, dérivant au gré des vents
dominants. ». Les 10% de polluants MEST-DBO-DCO restants vont polluer la Méditerranée (3,5 T/jour soit 1,277 T/an). Ce n’est pas innocent, sans compter une impressionnante quantité de germes coliformes au rang desquels Escherichia coli (germe coliforme).
Sur 365 jours de fonctionnement, on calcule 41.245.000 m3 d’eau(un maximum selon CAPNUBAM) ce qui est de l’ordre de grandeur de ce qui a été traité en 2019 (à moins 9.092.601 m3 près pour 2019 selon les chiffres publiés).
2.2 Nous disons un énorme gaspillage d’eau douce
Nous avons bien entendu, en 2005, 41 millions de m3 annuels maximum d’eau, nous avons bien lu le rapport de
l’exploitant 32 Millions de m3 d’eau traités et déversés. Déversés où ? Au large de Palavas les Flots, à 10 km de la pointe de l’Espiguette et de Frontignan, en plein golfe d’Aigues-Mortes. De l’eau épurée à 90% envoyée en mer pas un tuyau (émissaire) de 20 km de long dont 12 km en mer, 4,5 km en milieu lagunaire, d’un diamètre de 1,60 m (on peut presque y tenir debout). Sur le budget de 182 M€uros de l’ensemble Maéra-émissaire le coût de l’émissaire est publié à 33,5 M€. Il sera finalement d’environ 66 M€, en fin de travaux.
Précisons que, d’après le document de l’enquête publique, c’est « Le Conseil Supérieur d’Hygiène Publique de France, saisi par le Préfet [Idrac], [qui] prescrit la solution d’une station unique avec émissaire et rejet en mer » ! Inoui, incroyable mais vrai : un conseil supérieur d’hygiène publique national qui prescrit le rejet en mer !?
Il s’agit là d’une énorme gabegie d’eau douce usée, certes (et de fonds publics), qui pourrait être réutilisée en agriculture après avoir subi une épuration plus poussée en sortie de la station avec création de jardins filtrants à base de plantes lagunaires (joncs, roseaux, etc.). Avec le changement climatique et les épisodes de sécheresse constatés de plus en plus fréquemment, notre agriculture aurait le plus grand besoin d’eau douce : 32 Mm3 envoyés en mer feraient le plus grand bien à nos agriculteurs.
Il convient de la traiter convenablement afin d’en faire un produit recyclé, réutilisable, en vue d’irriguer les cultures locales. Ce qui est parfaitement possible comme nous allons le voir ci-après. Nous changeons de paradigme, nous entrons en économie circulaire.
2.3 La réutilisation de l’eau bien épurée
Trente-deux millions de mètres cubes d’eau gaspillés en 2019, combien en 2020, 2021 et 2022 ? Le 2 septembre 2019 nous adressions par écrit nos observations au Président de la Commission d’Enquête d’Utilité publique sur la prétendue modernisation de la STEP Maéra. Il y avait clairement affiché, sous couvert de modernisation une augmentation de la capacité de plus 190.000 EH (équivalents habitants). Nous avons cité le comparatif réalisé par CAPNUBAM avec la station de Caen-la-Mer. Cette STEP scientifiquement conçue n’a pas eu besoin d’émissaire en mer mais rejette ses effluents stérilisés dans des jardins filtrants déversant de l’eau de qualité baignade dans la rivière l’Orne. Il faudra tout de même évaluer l’importance des résidus médicamenteux dans ces eaux, leur impact agronomique et leur épuration éventuelle.
Nous pourrions rêver d’une STEP Maéra équipée de lampes UV en sortie pour éliminer les bactéries et se déversant dans une zone humide artificielle ou naturelle aménagée. Il sera possible de réutiliser une partie terrestre de l’émissaire vers des lagunes d’eau douce équipées de jardins filtrants et stockant la précieuse ressource en eau douce récupèrée en vue de l’agriculture. Un pompage pourrait se faire dans le Lez, vers l’amont, suppléant ainsi aux apports du canal Bas-Rhône-Languedoc (BRL) pour maintenir l’étiage du Lez ! Ce pompage remplacerait les apports du canal BRL, apport payant qui pèse sur les finances de la métropole. De plus, on sait que cette eau, en provenance du Rhône, va en se raréfiant : l’alimentation en eau à l’amont de ce fleuve, du fait des changements climatiques, diminue surtout en été et peut se révéler nocive-toxique à la longue !
Il convient de ne pas perdre de vue qu’une partie importante de l’eau du Rhône sert au refroidissement d’une importante centrale nucléaire qui deviendra un jour prioritaire dans son alimentation en eau.
3 Ne pas abuser de l’irrigation
Les associations de défense de l’environnement signalent qu’en l’état des choses l’irrigation agricole impacte les milieux naturels aquatiques et par là le changement climatique. L’irrigation des vignes concerne dans notre région (plaines du Languedoc-Roussillon) pour plus de 220.000 Hectare (FNE : France-Nature-Environnement septembre 2021). Il y a un transfert d’eau interbassins, du Rhône notamment. D’importantes quantités sont prélevées dans les cours d’eau (canal Bas-Rhône – Languedoc – BRL) et manquent ailleurs (Camargue notamment). Selon FNE, la prise d’eau du BRL est autorisée à 75 m3/s ce qui en période d’étiage représente 15% du débit du Rhône (-500 m3/s à Beaucaire). Les prévisions pour 2060 sont pessimistes avec une réduction du débit du Rhône de -30%. La ressource BRL n’est pas illimitée.
3.1 Salinité des eaux du Rhône
Les eaux du Rhône contiennent une quantité de chlorure de sodium, entre autres. Une station de suivi en ligne a été installée sur le Rhône, en aval de l’agglomération lyonnaise, les analyses sont inquiétantes (Station de suivi de la qualité des eaux du Rhône, Novatech 2010). Il serait intéressant de connaître la teneur récente, en chlorure de sodium et autres substances, des eaux à la prise de Beaucaire-Tarascon, surtout en période d’étiage. Nous ne disposons que d’une étude ancienne « Problèmes posés par la salinite des eaux du Rhône et de la Saône » (Mission technique d’étude de l’eau Rhône-Méditerrannée-Corse, sa10-67-001, 1967). L’eau d’irrigation, en période d’étiage peut se révéler toxique à long terme et aboutir à la salinisation des sols irrigués.
3.2 Salinisation des sols irrigués
Les faibles quantités de minéraux apportés par les eaux d’irrigation sont habituellement lessivées par les pluies et ne portent pas à conséquences. Il en va autrement dans la situation de perturbation climatique où nous nous trouvons. Les pluies se font rares, les sécheresses sont récurrentes, les sols ne sont plus lessivés et les quantités de chlorures amenés par les eaux d’irrigation s’accumulent. Ce déséquilibre conduit à plus ou moins longues échéances à la stérilisation des sols irrigués (voir Salinisation des sols, Encyclopédie de l’Environnement, https://www.encyclopedie-environnement.org/zoom/salinisation-sols/
et « observations personnelles, 1965, périmètre irrigué du Rharb (Maroc) par le barrage d’El-Kansera (notule non-publiée) » et DESS[1]. L’évaporation des eaux remontant par capillarité provoquait des dépôts de sels dus à l’évaporation.
3.3 Le changement climatique et la salinisation des sols
Les exemples mondiaux ne manquent pas sur la salinisation des sols de périmètres irrigués en zones sub-tropicales ou sub-désertiques (Murray-Darling – Australie, Tunisie, Sahara algérien, Maroc, Roussillon, etc.). L’organisation des Nations Unies pour l’Agriculture et l’Alimentation estime que « 20% des terres irriguées dans le monde sont des sols touchés par des problèmes de salinité » (op. cit Encyclopédie). Le changement climatique est là, nous entrons en zone sub-tropicale sèche dont la limite nous atteint. Au sud de Beaucaire, en Camargue, des riziculteurs ont perdu leurs semis irrigués à l’eau du Rhône. Quel est l’apport en sel de cette eau ? Quel est l’apport des remontées salées de provenance maritimes ? Il conviendrait d’appliquer le principe de précautions. Nous nous contentons de tirer la sonnette d’alarme et de demander des études. Viendront-elles ? Nous sommes preneurs.
Conclusion
Il convient de récupérer ce qui est acheminé en mer à partir des stations d’épuration et de laisser faire les solutions naturelles, les solutions fondées sur la nature, lesquelles aboutiront à recharger les zones humides. !
L’écologue a, dans sa démarche, la faculté de lever le nez de son guidon et de regarder au loin. Si l’alimentation en eau douce potable est organisée au mieux avec un réseau de sources remarquable (mais nécessitant un apport complémentaire d’eau du Rhône par le canal BRL), il n’en va pas de même en ce qui concerne l’assainissement malgré les publicités dans la presse locale. La régie des eaux contrôle bien toute la partie prélèvement, potabilisation et distribution, elle n’a pris en charge la partie assainissement que tardivement, l’affiche dans la presse n’est que récent (30/03/2022).
La population de la Métropole de Montpellier ne cesse d’augmenter (25.000 habitants supplémentaires attendus d’ici 2026). Ceci suppose une augmentation du volume de déchets et notamment du déchet liquide que représente l’eau usée. Cette eau usée doit cesser d’être un déchet que l’on évacue en mer. Selon les lois de l’économie circulaire, l’eau de l’émissaire de Maera doit devenir une ressource à réutiliser-recycler. Tout ce qui peut réduire les prélèvements dans le milieu naturel (fleuves, rivières, etc.) est à mettre en place d’urgence, pas demain mais hier ! Il y a une artificialisation de la ressource par les villes de la Métropole, Montpellier en tête. Il convient de désartificialiser, ralentir les flux d’eau et restaurer le bon fonctionnement naturel des cours d’eau. L’eau issue des stations d’épuration, si modestes soient-elles, doit être réutilisée en priorité pour les « cultures vivrières alimentant le marché local » (FNE, op. cit. sept. 2021).
La disponibilité de la ressource en eau constitue un facteur limitant au développement de notre métropole. Des économies sont à envisager à l’amont.
Raymond GIMILIO
Docteur en sciences biologiques mention écologie (1971)
Président de l’ODAM
Secrétaire du Comité de quartier « Figuerolles-Autrement »
Délégué au comité de quartier Centre
Délégué au Comité de Développement Montpellier-Métropole (CODEV)
Ingénieur de recherches (ER) du CNRS
Ancien chargé d’études HN au Ministère de l’Environnement (1980-1987 et 1990-1996) détaché du CNRS
Ancien consultant OCDE (1971) et UN-FAO (1971-1980)
[1] DESS botanique « Étude de la végétation ligneuse de la vallée de l’oued Mellah, région de Casablanca » (29 juin 1966, ronéo Faculté des Sciences Rabat (Maroc). Salinisation des sols par source salée (terrains du Trias) déviée de l’alimentation en eau de la ville de Casablanca (barrage oued Mellah).
Les racines humaines de la crise écologique
Problèmatique :
Faut-il parler de la racine humaine de la crise écologique ou s’exprimer au pluriel en évoquant les racines humaines de la crise ? La crise écologique que nous subissons a des causes multiples, la majorité sont des causes humaines, le reste est redevable à certains phénomènes dits naturels. Ces phénomènes sont indépendants de toute volonté humaine :
le volcanisme terrestre,
les séismes et les tsunamis,
la position de la planète Terre dans l’espace et ses relations mécaniques avec le Soleil et les autres planètes su système solaire,
etc.
Les scientifiques qui traitent de ces phénomènes et ceux qui sont plus au ras du sol sont en majorité d’accord pour dire que tout se tient. Notre planète, la Terre, existe depuis plusieurs millions d’années, on parle de milliards. L’apparition de l’espèce humaine se compte en milliers d’années avant notre ère. Nous sommes au 21e siècle après Jésus-Christ (2100 ans AC) et le chemin parcouru par l’humanité est là :
machine à vapeur,
chemin de fer,
télégraphe,
électricité,
automobile,
avion,
industries chimiques,
médecine moderne, informatique, …
Récemment nous avons eu la révolution digitale, la robotique, les biotechnologies, les nanotechnologies se sont insérées dans le fil de l’évolution humaine. S’il faut se réjouir de ce qui est qualifié de progrès et de s’extasier devant les perspectives qui s’ouvrent à l’humanité, la modification de l’environnement, la Nature, reste inquiétante. Depuis le début, la modification de la nature à des fins utiles pour l’Homme est une caractéristique de l’Humanité et de sa créativité. La technologie a apporté des remèdes à d’innombrables maux qui nuisaient au développement et à la vie de l’être humain en limitant sa vie. Cette technologie poursuit son développement mais les sciences de l’Environnement, dont l’Écologie, nous dévoilent des aspects inquiétants de l’avenir de notre humanité.
Raymond GIMILIO
Président de l’ODAM
Ancien chef de la Mission des Systèmes d’information du SRETIE du Ministère de l’Environnement
Ancien chargé de Mission auprés du Directeur de la Nature et des Paysages du Mnistère
PRGPD : nous étions à la Grande-Motte
Dans le cadre de la préparation du Plan Régional de Prévention et de Gestion des Déchets Non-Dangereux (PRPGND), l’ODAM, grâce à l’adhésion à titre personnel de son Président et de son Secrétaire à France-Nature-Environnement a pu être officiellement invité (merci !) et avait rejoint les autres membres du CIDES34 dont la Présidente, l’Atelier Citoyen, l’ACIDC et la Présidente des Riverains d’Amétyst. Nous étions les seules associations présentes.
Je suis intervenu à plusieurs reprises pour apporter notre point de vue associatif, à savoir :
En premier, nous remercions Madame Carole Delga, ancien Ministre et Présidente de notre région Occitanie-Pyrénées-Méditerrannée de pratiques une ouverture vers la démocratie participative et d’appliquer les concepts de « Zero déchet zéro gaspillage » de la loi de transition énergétique et de croissance verte (n’en déplaise au représentant de Montpellier-Métropole).
Nous avons donné notre avis au fur et à mesure des pages de la présentation (matin et AM). Nous avons tenu à souligner tout ce qui pouvait permettre de faciliter le tri à la source des déchets ménagers. Nous prenons acte des affirmations publiques du représentant de Montpellier-Métropole de pousser le redémarrage de cette technique fondamentale.
Nous avons tenu à citer l’action du Syndicat du Centre Hérault (sa plateforme e compostage d’Aspiran et de la décroissance annoncée de la décharge de Soumont, intervention applaudie !).
Nous avons souligné que le principe du compostage de déchets verts (ressources vertes) avait été retenu das le futur plan.
Nous avons cité le rapport de l’association Metheor qui classe les installations de méthanisation notamment Amétyst en 3e/4e catégorie TMB/Méthanisation alors que les vraies usines de méthanisation de biodéchets triès à la source sont en 1ère catégorie.
Nous avons eu le mot de la conclusion brève mais parlante « objectif zéro déchet zéro gaspillage ».
Nous avons établi de fructueux contacts en vue de rencontres à venir avec Mme Agnès Langevine, les déléguées de l’ORDECO et un haut responsable de la DREAL (Toulouse).
Enfin, en marge de la réunion, Monsieur le Directeur de la Prévention des Déchets de Montpellier-Métropole nous a affirmé que je lui écrivais tous les jours. Y aurait-il un imposteur qui fait des faux avec nos logos ? Nous nous sommes vus refuser les visites des installations de Montpellier-Métropole à de nombreuses réunions et avons été éconduits de nos demandes à participer aux commissions de suivi de sites des ISDND, UIOM, Méthanisation et STEP.
Raymond GIMILIO
Président de l’ODAM
Chevalier du mérite agricole, Oléiculteur
La presse montpellièraine ne rend pas compte des vrais problèmes qui devraient passionner les habitants de Montpellier-Agglomération : environnement, écologie, déchets, eau, air, pollution, risques naturels sont absents de la campagne. Aucun média n’en parle et pourtant ! La bétonnisation de Montpellier et des communes de la communauté va bon train. La dévastation de la plaine, au sud de l’actuelle autoroute se poursuit à grands coups de bulldozers, de scrapers et autres engins de destruction ! Et pourtant ? Le problème des déchets, celui des zones inondables constructibles, les menaces que fait courir sur l’environnement un rapport optimiste sur les bassins versants qui convergent sur Montpellier et la plaine inondable de Lattes-Boirargues : personne, mis à part ce site Internet, personne donc n’en parle et bien sûr, aucun candidat. Voyez dans notre colonne de gauche, dans la rubrique « dangers environnementaux », le nouvel article sur le « Rapport contradictoire sur la Prévention des Inondations du bassin du Lez » que nous allons publier incessamment.
A votre bonne santé !
14/02/2014 : Montpellier-Agglomération annule une visite de la STEP MAERA
Les services de Montpellier-Agglomération annulent une visite de la station d’épuration (STEP) «Maera» prévue pour deux associations citoyennes et à des citoyens de Lattes. Cliquez sur ce lien …
28/01/2014 : simplification.
Nous avons tenu compte des remarques qui nous ont été faites : notre site était devenu un labyrinthe. Nous avons réduit et homogénéisé les catégories des rubriques «Nous observons» et «Techniques» : ce sont les mêmes. Nous avons noté que nos décideurs politiques jouent sur les mots et les définitions trop vagues de la langue de bois administrative ! Nous nous sommes rapprochés d’ouvrages scientifiques et extrait les définitions basées sur des faits scientifiques. Un nouveau concept technique, le casier d’ISDND (Installation de Stockage de Déchets Non-Dangereux), lequel devient, selon les besoins, un casier de stockage de stabilisats ou un «méthaniseur-décharge». C’est ce qui se passe à Castries-Carrière-GSM. L’association ACIDC attaque l’arrêté du Préfet qui a autorisé l’ouverture du 2e casier.
Un mouvement se monte en France : Zero waste, en Italie, Roumanie, Espagne… et bientôt en France … , le 1er février 2014, à Bobigny. Voyez le programme, l’OIEDAM adhère pleinement et sera représenté. Zero Déchet Ultime ! Oui, d’autres l’ont fait ! Soutenez l’OIEDAM.
Le président
Raymond GIMILIO
Pacte écologique Hulot : découvrez le et signez le
Info 2007
Nicolas Hulot a fait appel à un comité d’écologues, économistes, agronomes, forestiers, scientifiques … , au nombre de 24, qui l’ont aidé à rédiger sa proposition d’un pacte écologique. Il en a publié un livre que nous allons vous résumer (Pour un pacte écologique, Calman-Lévy, 2006). Il propose :
10 objectifs pour un changement de cap,
5 propositions concrètes pour changer.
L’ODAM est heureuse de retrouver dans ce livre la prise en compte de solutions écologiques de traitement des déchets (p. 68) … à réduire, à récupèrer, à réutiliser, à réparer, à refabriquer et à recycler les productions ; à transformer les déchets en ressources et les matières utilisées en matières premières ….Cliquez ce lien.
M. Nicolas Sarkozy, candidat aux élections présidentielles avait signé ce pacte que M. Nicolas Sarkozy, Président élu se fera un devoir de faire appliquer par le nouveau Ministre d’Etat, Ministre de l’Ecologie et du développement durable ? Téléchargez la déclaration du candidat.
Découvrez qui, dans l’Hérault, a signé le Pacte Ecologique ! Cliquez sur ce lien.
Merci Merci Nicolas Hulot! Ici, à Montpellier et dans sa région, un rapport de Commissaires enquêteurs au Préfet[1], a qualifié nos propositions de sagesse (opposées à une grande réalisation industrielle, nous parlions des 4R) « de peu réalistes » ! (Rapport d’enquête publique sur l’usine de Garosud). En conséquence, le Préfet a signé la déclaration d’utilité publique. L’usine se construit ! Le même préfet accorde des dérogations à un incinérateur condamné à être fermé par la justice pour sa non-conformité.
Nicolas Hulot précise que pour le développement d’une nouvelle stratégie industrielle, la puissance publique doit s’engager. Si nous sommes d’accord avec « Un système où, en quelque sorte, la réduction à la source l’emporte sur la croissance en volume », alors nous devons faire en sorte que tout le système de gouvernement depuis le Président jusqu’aux députés que nous envoyons au Parlement, en passant par les Sénateurs et les services extérieurs de nos ministères, changent de mentalité.
Ce n’est pas une utopie mais la stratégie du « zéro déchet ultime » que nôtre association prêche depuis sa création, est mise en oeuvre dans de nombreux pays du Monde avec les ECOPARCS (Espagne, Suisse et particulièrement canton de Genève, Danemark, Canada, Suéde, Allemagne, Autriche, USA, Chine, …). Le Parc à ressources ou l’Ecoparc, les bourses au déchets ne sont pas une utopie de petit écologiste de province[2] ni de Collectif Interassociatif des Déchets de l’Hérault ! Espérons que le récent séjour québecquois d’un an, de notre nouveau Ministre d’Etat au Développement durable, lui aura montré la voie à suivre dans son Ministère[3]. Le rôle primordial des Services extérieurs du Ministère chargé de l’environnement et du développement durable (quel que soit le nom exact qu’on lui donne) doit faire que ces services soient enfin dotés des moyens et des personnels propres à faire aboutir leurs missions. Pour cela, les missions du Ministère chargé de l’Environnement ne sauraient continuer à être déléguées aux services extérieurs d’un autre Ministère (DRIREs, DREs), fussent-ils ceux de l’Equipement ou de l’Industrie (et encore moins à ce dernier!).
Aucun permis de construire une usine de traitement des déchets, aucune dérogation de poursuite d’exploitation d’incinérateur ne devront être désormais délivrés sans la mise en place effective des mesures de réduction des déchets à la source, de tri sélectif efficace en vue de recycler, réutiliser, réparer, … La mise en place des Commissions Locales d’Information et de Sécurité (CLIS) doit être effective et générale, sans réticences de la puissance publique avec application stricte des lois existantes et surtout, (surtout !), du principe de précautions inscrit dans notre Constitution. Le doute sur les dangers d’une installation classée ou non, dès lors qu’il existe, doit profiter aux citoyens et obliger la puissance publique et ses représentants, sans complaisances, à un travail effectif de concertation et d’explications conformément aux lois en vigueur ! La parole d’un industriel ne doit plus suffire et le caractère expérimental d’une usine sans précédents doit conduire à la plus grande prudence voire à son interdiction si située en zone urbaine.
[1] sur l’implantation d’une unité de méthanisation en milieu urbain (3 avril 2006). Rapport Llamas, Corp et Breuil. En novembre 2013, cette usine de traitement d’ordures ménagères par TMB-M est une source de nuisances olfactives pour les riverains et sa ligne « écologique » de traitement de biodéchets ne fonctionne plus.
[2] Je suis fier d’avoir fait partie, d’avril 1980 à juillet 1985 de la Mission des Etudes et de la Recherche puis du Service de la Recherche et du Traitement de l’Information du Ministère de l’Environnement comme Chargé de mision de haut-niveau.
[3] Il n’est pas resté longtemps et a été remplacé par M. J.L. Borloo, un des fondateurs de Génération Ecologie.
Raymond GIMILIO
Président de l’ODAM
Ancien chef de la Mission des Systèmes d’information du SRETIE du Ministère de l’Environnement
Ancien chargé de Mission auprés du Directeur de la Nature et des Paysages du Mnistère