Les causes du changement climatique

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Introduction

L’ex cardinal Jorge Mario Bergoglio, actuellement Pape François, nous interpelle sur l’Écologie. A l’ODAM, nous ne traitons pas de questions religieuses ni de politique politicienne. Mais le fait qu’un Pape, chef d’une des plus importante communauté religieuse mondiale, se penche sur ces questions, est un phénomène singulier digne d’être examiné. D’où vient cet intérêt d’un tel chef religieux pour le fonctionnement de notre maison commune, la planète Terre ? En 2007 a eu lieu une conférence des évêques « latino-américains et des Caraïbes » (La Aparecida, Brésil). Le cardinal Bergoglio y était. Il s’est traité des questions religieuses et … environnementales. En 2015 (il y a 4 ans) parait une lettre encyclique (en français) « Loué sois tu Laudato si : sur la sauvegarde de la maison commune » qui est un remarquable manifeste sur la défense de l’environnement.

Nous y avons trouvé un argumentaire parfaitement admissible par un écologue, l’écologue scientifique et l’écologiste indépendant que je suis. L’apport de l’autorité morale que représente Sa Sainteté François est à prendre en considération. Notamment sur le climat et le changement climatique mais aussi sur tout ce qui touche à la détérioration de notre environnement et son impact sur la santé publique et l’avenir de notre espèce Homo sapiens dans sa maison commune, la planète Terre, vaisseau spatial tournant autour du Soleil.

1 – Les déchets

L’économie qui régit le monde est dite linéaire : économie linéaire.

1.1 – Cycle naturel vertueux des écosystèmes

Les écosystèmes naturels fonctionnement de manière circulaire :

  • les plantes (végétaux chlorophylliens)  utilisent l’énergie solaire pour synthétiser des nutriments  (énergie solaire incidente + synthèse chlorophyllienne) et utilisent les nutriments du sol pour grandir et prospérer.
  • les plantes sont consommées par les animaux herbivores et omnivores.
  • les carnivores consomment des herbivores.
  • les animaux (herbivores et carnivores) produisent des déchets.
  • les parties mortes des animaux et des plantes reviennent au sol, produisant de l’humus par compostage naturel.
  • l’humus enrichit le sol.
  • le sol supporte une nouvelle génération de plantes.

Le cycle est bouclé : pas de déchets. C’est une économie circulaire, vertueuse, rien n’est perdu : ce sont des cycles complexes (Nous nous référons à l’excellent article Wikipedia sur les cycles biogéochimiques).

Nous reproduisons un exemple tiré de Wikipedia (en anglais, hélas)  :

Illustration de Wikipedia

Un des exemples : Cycle du dioxyde de carbone ( CO2, Wikipedia)

Ce cycle se passerait-il de commentaires ? Il sera commenté dans un article à venir.

1.2 – Economie linéaire ou viciée

L’économie linéaire fonctionne en consommant les ressources naturelles, y compris celles que les phénomènes géologiques ont enfoui au plus profond de notre écorce terrestre et sous les mers (charbon, pétrole, métaux, minerais, …). Cette consommation produit des déchets dont une faible partie seulement est recyclée par les phénomènes naturels. Les déchets sont en majorité dangereux et nous affirmons ici que la notion de dangerosité est une notion relative. Ce qui fait le poison est la dose. Il convient de raisonner au cas par cas. A faible dose, il n’y a pas de danger mais si la dose augmente ou s’il y a accumulation dans l’organisme vivant, la dangerosité augmente et des maladies mortelles peuvent se déclarer, parfois très tardivement par rapport à l’ingestion de la substance.

Nous sommes encore loin de l’économie vertueuse : le système industriel, qui est celui de notre civilisation, n’est pas encore arrivé là. En fin de cycle de production, la capacité d’absorber et de réutiliser déchets et ordures.

Nous devons changer de paradigme, de représentation du mode qui nous entoure.

1.3 – Economie circulaire ou vertueuse

L’économie circulaire, le nouveau paradigme, a fait l’objet d’un article détaillé sur ce site (cliquez ce lien) au point de vue surtout de la réglementation.

2 – Les impacts sur le climat

2.1 – Histoire sommaire de l’Homo sapiens et de la pollution

L’histoire de notre planète est traversée par des épisodes de changements climatiques dramatiques qui ont eu un impact sur les êtres vivants et leur évolution. La terre a connu au cours de millions d’années  des disparitions d’espèces importantes et l’apparition de l’homme (Homo sapiens, un grand singe hominidé). Nos ancêtres seront apparus en Afrique il aurait de cela 300.000 ans. Ils auraient commencé leur expansion pour aboutir en Amérique il y a 14.000 ans à travers le détroit de Béring. L’action humaine sur la planète va commencer avec l’exploitation des ressources naturelles, notamment au début de l’ère industrielle (avec la pollution industrielle) dont il est difficile de situer le début avec exactitude. On pourrait situer les prémisses de la révolution industrielle à la révolution française, en 1789.

2.2 – L’impact industriel

Selon Wikipédia « Les intérêts personnels et ceux de l’industrie chimique naissante se mêlent parfois avec ceux de la politique, suscitant de possibles conflits d’intérêts. Par exemple, de 1770 à 1970, la Révolution française a lieu en même temps qu’une révolution scientifique, celle de la chimie. Dans le contexte de crise révolutionnaire, la protection des riverains, de l’eau et de l’air passe au second plan, et le citoyen est moins écouté voire systématiquement débouté face à des industries de plus en plus nuisantes.».  La chimie va donner naissance à toutes sortes de substances de synthèse (plastiques, pesticides, peintures, silicones, …), pour la plupart issues de la chimie organique. Ces subtances, dispersées dans l’environnement naturel se décomposent difficilement, notamment les pesticides. Leur impact est difficilement niable et provoque la dispartition d’espèces vivantes.

Les activités industrielles rejettent :

  • des gaz à effet de serre (dioxyde de carbone, méthane et hydrocarbures gazeux, vapeur d’eau, etc.),
  • des déchets solides toxiques (crassiers d’exploiations minières dont les déblais de mines contenant de l’arsenic et du plomb, etc.),
  • des effluents liquides chargé en métaux lourds toxiques (plomb, cadmium, etc.).

La production d’énergie à partir de la fission nucléaire produit des déchets radio-actifs dont on a fait le pari insensé qu’on saurait les neutraliser. La fission de l’atome dans les centrales nucléaires a augmenté la quantité de plutonium (élément doublement nocif : toxique chimique et élément radio-actif à période longue).

L’incinération industrielle des déchets produit des résidus toxiques (mâchefers riches en dioxines et furanes). Le bilan est :

  • 1 tonne d’ordures incinérées = 1 tonne de CO2 rejetée sans compter la vapeur d’eau et autres polluants invisibles.

2.3 – L’agriculture intensive et la déforestation

La déforestation est le phénomène induit par l’action humaine sur le milieu naturel. La généralisation de l’agriculture intensive dans toutes les zones climatique et sous toutes les latitudes provoque la disparition de la végétation, cette végétation capable d’absorber le dioxyde de carbone, le CO2. La végétation est un des puits de carbone, avec les étendues d’eaux libres (mers et océans) et les zones humides.

L’exploitation des tourbières provoque le rejet de CO2 dans l’atmosphère lors de la combustion de la tourbe et la disparition de réserves d’eau douce stockée à l’abri des contaminations.

Sous les tropiques, les grandes exploitations dédiées à la monoculture privent les petits paysans de terres pour leurs cultures vivières, impactent la biodiversité et stérilisent les sols qui se latéritisent.

En 1967-68 (il y a un demi-siècle), dans son cours de DEA de biologie végétale (Écologie) à Montpellier, feu le Professeur Louis Emberger sensibilisait des étudiants au problèmes de la Côte d’Ivoire et à la déforestation qui s’y pratiquait. Cette déforestation s’est étendue à toute la zone intertropicale (Afrique équatoriale, Brésil, Indonésie, etc.).

Nous apprenons que, récemment, la Chine, après avoir pollué à tout va ses sols agricoles devenus impropres à toute culture, débarque partout, notamment en Afrique comme en Europe. Les achats de terres cultivables (ou défrichables) sont nombreux avec les conséquences prévisibles : l’appauvrissement des pays ciblés et la spoliation de ressources naturelles en échange d’argent (devises monétaires). C’est une nouvelle forme de colonialisme.

L’industrie papetière a causé de gros ravages et de grosses pollutions dans les pays nordiques. Nous le mentionnerons en marge !

2.4 – Les transports mécanisés

Nous entendons les transports qui font appel à des moyens de propulsion utilisant des carurants fossiles (gaz, pétrole, …).

2.4.1 – Transports routiers

Les transports routiers par camions de fort tonnage consomment du gazole et, de ce fait, sont hautement polluants. Ceux qui ne font que traverser la France, utilisant notre réseau routier et du carburant moins taxé acheté hors de notre pays, usent et détériorent nos routes et ne paient pas de taxes chez nous. Ils devraient, impérativement, être chargés sur des bateaux caboteurs (mer-routage) ou sur des convois ferroviaires (fer-routage) moins polluants. Quoi que puissent en penser les instances européennes !

Les voitures automobiles devraient pouvoir aussi bénéficier de ce transport intérieur hélas disparu.

2.4.2 – Transports aériens

Les transports aériens consomment aussi des carburants fossiles et contribuent à la pollution en haute altitude.

2.4.3 – Transports maritimes

Les transports maritimes ont vu ,en fin du 20e siecle, le développement de super-navires à fort tonnage (super-tankers, super-porte-conteneurs, super-croisiéristes, …). On a pu mesurer la pollution stupéfiante de ces géants des mers qui brûlent des fuels lourds particulièrement polluants. Les super-porte-conteneurs, de surcroît, transportent des marchandises dont celles provenant d’extrême-orient sont produites à bas-coût en ignorant la protection de l’environnement.

2.5 L’impact sur les glaces

L’élévation progressive de la température de notre planète ou dérèglement climatique est mondial. Il affecte les neiges dites éternelles mais aussi les calottes glaciaires des pôle (sud et nord). Cette fonte des glaces est visible sur les glaciers des Alpes comme ceux de l’Amérique nord et sud.

2.6 L’impact sur les mers et leurs ressources

Le dioxyde de carbone en excès dans l’atmosphère se dissout dans les mers, augmentant leur acidité. Cette acidité compromet le bon fonctionnement des chaînes alimentaires marines. Si la tendance actuelle se poursuivait, le 21e siècle pourrait voir une destruction sans précédent des écosystèmes marins. Celà aurait de graves conséquences pour toute l’humanité.

La surpêche détruit certaines espèces indispensables à la nourriture humaine (thons, morues, …) ont dû faire l’objet de mesures drastiques de protection avec des quotas.

2.7 L’industrie cimentière

La production de ciment est une grande cause de pollution en liaison avec l’urbanisation et les entreprises de BTP. La production de ciment se fait par cuisson dans de grands fours rotatifs d’un mélange finement broyé de calcaire et de schistes (argile). Les fours consomment des hydrocarbures lourds dont la combustion dégage du dioxyde de carbone (CO2). La cuisson du calcaire (carbonate de calcium : CO3Ca) dégage aussi du dioxyde de carbone. Double source de dioxyde !

Cette industrie est très discrète sur ses processus industrielle et refuse toute visite de ses installations.

Alors, devant ce qui nous est présenté comme un grand progrès mais qui pollue et consomme des ressources non-durables, la question se pose.

3 – Que faire ?

Il y a une grande indifférence dans certaines opinions publiques, comme aux USA. La négation (pour des fins politiques) du changement climatique par certains dirigeants de ce grand pays a des conséquences fâcheuses.

Selon le site CNews (21/04/2019),  je cite : « La COP21, en décembre 2015 à Paris, s’était fixé pour objectif de maintenir le réchauffement climatique à moins de 2°C. Si nous ne changeons pas notre mode de vie pour y parvenir – et le temps presse dangereusement – les conséquences seront dramatiques. ».

La réponse est, bien sûr, l’abord locale puis régionale, nationale, européenne, mondiale. On entend peu parler du Programme des Nations-Unies pour l’Environnement (PNUE) et pourtant, lors de sa création en 1972 et son installation à Nairobi (Kenya), il y avait de grands espoirs !

Les médias en parlent peu !

Vous pouvez commenter cet article et laisser vos propositions. Dans son discours du 25 avril 2019, le Président de la République française a passé sous silence les propositions citoyennes sur l’environnement.

3.1 – Au niveau local (ville et métropole)

Localement, à Montpellier, que faisons nous pour lutter contre le réchauffement climatique ? Notre station d’épuration des eaux usées pollue la Méditerrannée. Nos décharges d’ordures ménagères (Thöt, Castries, …) dégazent allègrement leur méthane dans l’atmosphère et leurs lixiviats polluent les eaux souterraines. Nous alimentons un incinérateur (OCREAL, Lunel-Viel) et notre usine de tri mécanique-méthanisation dégaze des odeurs et rejette du méthane en alimentant à Castries une décharge qui fermente à ciel ouvert ! Depuis notre création en 2004, nous, l’ODAM, essayons de convaincre que les solutions industrielles doivent céder le pas devant les solutions citoyenes : le tri des déchets à la source.

« Objectif Zéro déchet, zéro gaspillage »

Saluons tout de même l’extension de Demeter, qui bien qu’insuffisante, est un premier pas vers un développement, ici, de l‘économie circulaire.

3.2 – Au niveau départemental

La politique que nos associations ont dénoncé se poursuit, conforme au Plan départemental d’élimination des déchets. Chacun se débrouille, à Béziers notamment avec les Hauts-de-Montimas et la décharge de Montblanc. Ailleurs, ce sont des incinérateurs qui continuenr à cracher leurs poisons.

3.3 – Au niveau régional

La Région Occitanie-Midi-Pyrénées est chargée du Plan Régional de Prévention et de Gestion des Déchets, un espoir auquel participent les membres du Groupe DESIR de la fédération de France-Nature-Environnement Occitanie-Midi-Pyrénees (en cours de fusion ? : FNE-LR et FNE-MP). La Région et ses instances gouvernantes semblent déterminés à aller vers le traitement vertueux ! Acceptons en l’augure.

3.4 – Au niveau national

Le silence de notre Président de la République sur les questions environnementales a été remarqué par de nombreux observateurs politiques et associatifs dont l’ODAM. Il est un pur produit de l’Ecole Nationale d’Administration (ENA) où l’enseignement de l’écologie et des sciences de l’environnement brille pas son absence. Plutôt que de supprimer cette école, nous osons préconiser l’introduction de l’écologie et des sciences de la Terre dans les programmes. Déjà des voix s’élèvent pour que soient recrutés en priorité des candidats possédant ce profil de formation scientifique issus de nos universités, de préférence aux gens issus d’écoles à vocation politique (que nous ne nommerons pas). Administrer notre pays, faire face aux technocrates européens et mondiaux doit se faire avec des administrateurs formés et motivés pour la défense de l’environnement. C’est une véritable révolution que nous exposons là ! Un Préfet de la République doit savoir de quoi il parle quand il s’agit d’environnement et d’écologie, sans avoir à se tourner vers des conseillers tout autant peu formés en la matière, acquis le plus souvent aux lobbys industriels.

L’intérêt général passe par la défense des intérêts des citoyens français et des habitants de ce pays, la France, contre les dangers qui menacent leur avenir et celui de leurs enfants, non pour la défense d’industriels attachés à leurs profits. C’est ce prix que les énarques (et autres) doivent payer pour mériter leurs hauts émoluments.

Raymond GIMILIO
Président de l’ODAM
Licenciè és-sciences de la Terre
Diplômé d’études supérieures de botanique
Diplômé d’études approfondies de biologie végétale
Docteur en sciences biologique mention écologie
Ancien chargé de mission HN au ministères chargés de l’environnement (1980-1985 et 1990-1996)
Ingénieur de recherches (ER) du CNRS
Chevalier du mérite agricole

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Le webmaster

Raymond  GIMILIO

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Montpellier dans le concert international

Article revu le 18/01/2022


Cette page de la Gazette de Montpellier du 24/09/2015 nous inquiète au plus haut point.
Comment une ville peut-elle être membre d’un Conseil consultatif de la Convention sur la Diversité Biologique (CDB) de l’UNEP (United Nations Environmental Program) depuis 2010 et se comparer à Montréal, Bonn, Curitiba, Singapour et Nagoya?
Montpellier a rejoint le réseau « Global Partnership on Cities and Biodiversity » et rejoint ou accueilli des initiatives sur la conservation de la biodiversité en réalisant une politique de destruction systématique de milieux naturels ?
La zone qui s’étend depuis l’emplacement actuel de la ville jusqu’au littoral (voir carte des zones menacées d’inondations par élévation du niveau de la mer) a été l’objet d’une dévastation systématique des terres agricoles par les travaux de terrassement de la déviation autoroutière Baillargues/Saint-Jean-de-Védas qui va être accompagnée de la déviation du futur talus ferroviaire.
Bien que située en zone inondée, la future gare du TGV vient de recevoir le feu vert préfectoral ! L’article précise en conclusion que « En l’absence d’une politique de gestion du trait de côte, le coût des dommages liés aux aléas « submersion permanente » et érosion est évalué entre 15 et 35 milliards d’euros pour notre seule région » ! Qui va payer ?

Palavasiondé en 2019
Lors d’une conjonction inondation du Lez et forte marée

Réponse : nos descendants (enfants, petits enfants, etc.)
Nous sommes allés sur le site ci-dessus. Nous y avons rouvé un document de 2010. Nos lecteurs apprécierons.

Raymond GIMILIO
Président de l’ODAM
Ancien chef de la Mission des Systèmes d’information du SRETIE du Ministère de l’Environnement
Ancien chargé de Mission auprés du Directeur de la Nature et des Paysages du Mnistère




Comment le méthane explose

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 Le gaz méthane (CH4 en formule chimique ou hydrure de méthyle) réunit quatre atomes d’hydrogène autour d’un atome de carbone. C’est un composant du gaz naturel. C’est, dans des conditions de température et de pression normales, un gaz. En présence de d’oxygène (molécule d’oxygène : dioxygène ; O2), il peut brûler en produisant un grand dégagement d’énergie calorifique : il peut exploser ! Nous avons encore en mémoire les nombreuses catastrophes minières provoquées (encore de nos jours) par le grisou[1], le nom donné par les mineurs au bio-gaz qui se dégageait dans certaines mines dont celles de charbon. L’usine de TMB-M de Göttingen a explosé, tuant 10 personnes.

Structure chimique du méthane

Dans les gisements naturels de méthane, le méthane est rarement à l’état pur. Il est associé à du gaz carbonique et à de l’hydrogène sulfuré.

Composition du biogaz

Dans le processus de méthanisation en digesteurs d’usine, on trouve une composition analogue.


[1] C’est pour lutter contre ce grisou que furent mises au point les lampes de sûreté dans les mines de charbon, et notamment la lampe de Davy.

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Le président

Raymond  GIMILIO

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Le quartier Cambacérès-La Mogère

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Info

Conférence de Presse du 2 avril 2019 (La Carmagnole 10 rue Haguenot, Montpellier)

Cette conférence de presse a eu lieu comme suite à la lettre envoyée à Monsieur Saurel, Maire de Montpellier et Président de Montpellier-Métropole par une dizaine d’associations citoyennes. Le propos était la demande d’une consultation citoyenne au sujet de l’aménagement du site « Cambacérès » (où se situe la nouvelle gare SNCF « Sud-de-France »). Voyez le site de Midi-Libre qui rend compte de l’invitation faite à Monsieur Saurel le 2 avril 2019. La conférence de presse a vainement attendu la venue de Monsieur Saurel, comme le collectif associatif a attendu en vain la réponse de ce monsieur.

M. Philippe Saurel tout heureux

Il s’agit essentiellement d’interpeller nos édiles et leur chef sur le projet d’engagement de 850 M€ de dépenses sur le site quasiment désert de quartier d’affaires centré sur la nouvelle gare TGV, une gare mise en service et pas encore inaugurée. Les différents stades de football de Montpellier ont tous (ou presque) connu des avatars. Celui du site de Richter était en zone inondable : il a été inondé et sur son emplacement a été construit une des facultés de Montpellier. Celui de « La Mosson » (ex La Paillade) est aussi en zone inondable (capacité 33.000 places, coût estimé 150 M€ financé par un montage public-privé avec l’entreprise Nicolin). Il est proposé de le démolir et de le remplacer par celui du futur quartier « Cambacérès-La Mogère ». Il porterait le nom de « Louis Nicolin ». Un hic : la zone est aussi classée inondable, comme le site de la gare. Un petit ruisseau, le « Négue cats », un filet d’eau, peut devenir en épisodes cévenols un redoutable torrent dévalant vers Pérols-Lattes.

Inondations en 2015 à Montpellier

Ce projet n’a jamais figuré dans le programme du candidat Saurel. Le collectif demande une consultation populaire, un référendum d’initiative populaire. Il met en avant l’impact sur des terres arable situées à l’entour et sur l’impeméabilisation des sols aggravant les risques d’inondations. Il n’y a pas encore d’infrastructures de transport et l’éloignement du centre historique de Montpellier. Il met également en avant l’existence d’une étude qui a coûté 10 M€ en vue de la construction du stade : cette étude est actuellement « sous le coude ».

Le collectif met également en avant le fait que le site de la Mosson est aménageable, la rivière éponyme pouvant être recalibrée, ce qui aurait pour conséquences de mettre le quartier et les habitations à l’aval en sécurité vis-à-vis des risques d’inondation et coûterait nettement moins cher. De surcroît, le stad est desservi par deux lignes de tram existantes.

Afin d’honorer la mémoire de Louis Nicolin, il est toujours possible de renommer le stade actuel de La Mosson après sa rénovation. Croit-on vraiment honorer la mémoire du grand Cambacérès en donnant son nom à un lieu désert et paume, synonyme de gabegie ?

Une pétition va être lancée.

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Le Lez : les risques d’inondation dans le bassin du Lez

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Info

Le bassin du Lez a été doté d’un plan d’exposition aux risques naturels prévisibles (PPRI) concernant la commune de Lattes. En 2006, Monsieur Philippe Quièvremont (Inspecteur général du GREF, membre de l’inspection générale de l’Environnement – IGE) remettait son rapport sur l’« EXPERTISE DES PROJETS D’ACTION DE PRÉVENTION DES INONDATIONS SUR LE BASSIN DU LEZ » (4 juillet 2006).

Nous livrons les conclusions du rapport (extrait du document de notre secrétaire Jacky Chanton en date du 1er septembre 2017). Cliques sur ce lien pour télécharger le document.

Une conférence a donc eu lieu à Montpellier confiée par l’IGE à la DIREN Languedoc-Roussillon), conférence qui a pris la forme d’une « Conférence scientifique » mise en place par le Préfet de région (Toulouse). Cette conférence associait des experts reconnus en hydrologie et hydraulique. Parmi eux, nous soulignons la présence de deux  délégués désignés par Montpellier-Métropole-Méditerrannée.

Les enjeux de ce débat

Le bassin du Lez est régulièrement l’objet d’inondations qui peuvent se révèler catastrophiques. C’est un phénomène récurrent comme le souligne le magazine « Montpellier Notre èville » édité par la commune de Montpellier (N° 424 sept. 2017, pp. 6-17). Nous citons (p. 6) Madame Marie-Héléne Santarelli, adjointe au maire déléguée à la sécurité « Montpellier est exposée aux inondations, et il est impèratif que chacun soit informé de la conduite à tenir et des consignes à appliquer en cas d’alertes météo. Vous pouvez télécharges un document d’information DICRIM : Les risques majeurs de A à Z.  Vous pouvez aussi vous connecter sur le site de la ville dédié à ces inondations. Nous prenons actes du souci d’informer, de « porter à connaissance ».

Mais, il y a un mais ! La ville de Montpellier semble ignorer ce que fait et dit Montpellier-Méditerrannée-Métropole. En aval de Montpellier, il y a Lattes, Pérols et Palavas. En amont, il y a tout le bassin versant qui converge vers le Lez et la mer : le magazine (page 7) donne la liste des21 cours d’eau de Montpellier dont le Verdanson dont les crues sont proverbiales (cf. 2015 et avant !). L’épisode cévenol du 23 août 2015 a été relaté en détails par le quotidien Midi libre. On déplorera 2 victimes du Verdanson (avenue Charles Flahault).

Mais ni le Verdanson ni le Lez ne s’arrêtent à Montpellier. Les aménagements du cours du Lez en vue de protéger Lattes et les autres cités jusqu’à la mer sont ils suffisants ? La question n’a pas été tranchée lors de la dite Conférence scientifique ! Jacky Chanton dénonce que « La conférence n’est pas conclusive  mais sera jugée comme référente … ». L’enjeu est pour les Maires concernés (Lattes, …),  « une très large partie du territoire de Lattes passera de Zone Rouge (NON CONSTRUCTIBLE) en Zone Blanche ou Bleue (CONSTRUCTIBLE) ». Le voilà l’enjeu ! Les décideurs vont passer outre au fait que 2 experts contre l’avis des 5 autres pourraient faire basculer le classement du Plan d’Exposition aux Risques pour satisfaire l’appétit de promoteurs immobiliers et bétonneurs en terrains constructibles !

Palavas sous les Flots

Nous citons les doutes émis par Jacky Chanton (il habite Lattes) : « N’existe-il pas des doutes importants sur l’efficacité des résultats afin de garantir une véritable prévention des inondations de Montpellier sud à Palavas ? ». L’ODAM est un lanceur d’alertes, ceci découle de son statut d’observatoire. Nous mettons les décideurs devant leurs responsabilités et devant le Principe de Précautions (intégré dans notre Constitution). Ils ne pourront dégager leur responsabilité et nous les invitons à méditer les conséquences qui en ont découlé lors de la tempête Xynthia. Car, hélas, au risque d’inondation d’origine fluviale s’ajoute celui de submersion marine. Palavas (sur son cordon littoral), Villeneuve-les-Maguelonne, Pérols et Lattes, sont entre le marteau du Lez (et de son bassin) et l’enclume Méditerranée (et grandes marées).

Raymond Gimilio
Licencié és sciences de la Terre
Docteur en sciences biologiques
Chevalier du mérite agricole
Président de l’ODAM

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Le président

Raymond  GIMILIO

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Inondations : à Montpellier la surdouée

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Introduction

A Montpellier et dans ses environs, la nature est allègrement ravagée. Les exemples ne manquent pas, au coin de chaque rue, dans chaque quartier. A peine une villa est-elle en vente (à la suite de décès, par exemple et d’une vente par les héritiers), la commune préempte pour démolir et évacuer des gravats (on a de l’argent, on est pétés de thunes disait Georges Frèche !). Quand une surface est suffisante pour construire, après réunion des parcelles démolies,, on bâtit un immeuble. Et vive le béton !

Un EPCI

Du nord au sud, de l’est à l’ouest, la commune et les communes associées dans l’établissement public de coopération intercommunale (EPIC) dénommé « Montpellier-Méditerranée-Métropole », les vignes font place à des lotissements qui créent des verrues hideuses en bordure des villes et villages. S’il n’y a pas de terrains constructibles parce que frappés par des plans de prévention aux risques d’inondations (PPRI), les maires vont tout faire pour contester les avis scientifiques et techniques autorisés, mettant en avant tous les arguments possibles pour contester les avis précédents et faire voter des révisions de PER (plans de prévention et d’exposition aux risques d’inondations PPERI).

Que les élus locaux se persuadent qu’en cas de catastrophe naturelle « dite imprévisible » ou prétendue telle. Les risques d’inondation existent bien, nous aurons eu le mérite d’être les lanceurs d’alerte qui on invoqué et continuent d’invoquer le pricinpe de précaution inscrit dans notre constitution.

Raymond GIMILIO
Président de l’ODAM.
Lanceur d’alerte

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Le président

Raymond  GIMILIO

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Industrie : Industrie pétrochimique et changement climatique

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Emblème de la chimie (LDD)

Par industrie pétrochimique il faut entendre toute l’industrie de transformation du combustible fossile, j’ai nommé le pétrole ou « huile de roche ». Il faut aussi y joindre l’industrie qui exploite encore les dérivés de la houille. Ce sont des hydrocarbures, composés principalement d’hydrogène et de carbone et dont le prototype est le méthane (CH4). Les raffineries produisent des carburants pour nos voitures et camions mais aussi pour les navires.

1         Les carburants

Ces derniers, selon leur vocation et leur tonnage, consomment une quantité de carburant, du fioul lourd, dans des moteurs diesels. Nous citons une enquête sur le site « Le Temps » sur un cas de fioul lourdement pollué. Ce n’est pas la seule accusation. Entre autres, les paquebots géants de croisières. Le site « Reporterre » est éloquent sur le sujet.. A côté des pollutions engendrées par les déchets liquides et solides de ces villes flottantes, il faut noter que les consommations journalières de ces géants des mers s’expriment en tonnes/jour. A tel point que Reporterre affirme « Les paquebots géants sont une source géante de pollution marine ». Un autre site « Ouest-France » affirme que « Un paquebot à quai pollue comme un million de voitures » ! Le plus souvent, ces navires sont en haute-mer, dans les eaux internationales, là où aucune souveraineté nationale va venir contester cette pollution. « L’association France Nature Environnement (FNE) a mesuré qu’un paquebot à l’arrêt polluait autant qu’un million de voitures, en termes d’émission de particules fines et de dioxyde d’azote. » Edifiant non ? Ces fiouls n’ont rien à voir avec ceux que brûlent nos voitures.

Combien y-a-t-il de ces géants des mers ? Et que dire de ces porte-conteneurs géants qui abreuvent nos pays européens de produits produits à bas prix. Le site de « L’Usine Nouvelle » lève un coin du voile sur le porte-conteneurs géants « Bougainville ». Le site d’ « Europe 1 » nous donne des informations sur le porte-conteneur géant « Jules-Verne » : « Poste sous contrôle, le carburant. Le super-porte-conteneurs brûle 120 tonnes de fuel par jour. Pour son propriétaire, la facture s’élève chaque année à 4 milliards de dollars. » !

Une affaire pour l’industrie pétrolière du raffinage du pétrole. On vend du fioul lourd en quantité ! Et on pollue allègrement. soufre, CO2, Nox, etc.

2         Les pesticides et engrais

Pesticides en engrais chimiques sont des produits d’une industrie prospère. Ces produits ont permis d’améliorer considérablement la production agricole mondiale mais, voila, il y a un hic : on a abusé !

2.1      Les engrais

L’emploi des engrais chimiques conduit à des abus qui détruisent les sols en les rendant compacts puis pulvérulents. La capacité d’adsorption et d’absorption du complexe adsorbant (humus et argiles) a des limites. Le surplus d’engrais est entraîné vers les eaux de surface et/ou profondes. Les taux de nitrates augmentent et rendent les nappes phréatiques impropre à fournir de l’eau potable ! Trop d’engrais, oui mais l’industrie est satisfaite de son niveau de ventes.

2.2      Les pesticides

La polémique enfle sur le glyphosate. Le site « Le Point » nous donne une vue claire sur l’état de la situation. Notamment sur son action sur l’espèce humaine : « Comme toutes les études de toxicité des produits chimiques, la toxicité des glyphosates sur l’homme a fait l’objet de peu d’études, comparativement à celles menées sur les animaux ; c’est principalement imputable aux difficultés techniques et éthiques, sans compter bien sûr les contraintes d’ordre financier et commercial. Même si de nombreuses études ont souvent démontré que les adjuvants utilisés – notamment le polyoxyéthylène-amine ou POEA – sont beaucoup plus nocifs que le principe actif des glyphosates, il n’en demeure pas moins que cette catégorie de pesticides représente un danger pour l’environnement et la santé humaine. ». Que faut-il de plus ?

Je témoigne personnellement, ayant été touché par un deuil familial. Ma défunte belle-sœur, il y a 10 ans maintenant, travaillait comme femme de ménage. Son employeuse à Frontignan (Hérault) était fière de ses rosiers régulièrement desherbés au « Roundup ». Sa patronne lui faisait manipuler le glyphosate sans précautions particulières. Ma belle-sœur a dû cesser de travailler, sa retraite a été courte et elle est décédée d’un cancer du sang. Ce n’est que récemment que mon neveu m’a révêlé que sa maman manipulait ce genre de produit chez la patronne ! Un produit en vente libre au supermarché voisin. Comme scientifique et écologue, j’ai enfin eu la confirmation de ce que je soupçonnais. Je me suis inscrit en contre dans la pétition ! Et vous ?Bien sur on nous objecte : quelles preuves avez-vous ?

Raymond Gimilio
Président de l’ODAM
Docteur et Sciences biologiques, Ecologue

Raymond GIMILIO
Président de l’ODAM
Ancien chef de la Mission des Systèmes d’information du SRETIE du Ministère de l’Environnement
Ancien chargé de Mission auprés du Directeur de la Nature et des Paysages du Mnistère




Le plan de prévention des risques d’inondation (PPRI)

Article revu le 25/01/2022

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Le risque d’inondations dans le bassin du Lez (Lez-Mosson-Etangs-palavasiens : LMEP) est INDISCUTABLE ! Il est global au débouché des rivières ou des fleuves qui convergent vers la Mer Méditerranée et vers le Lez. Montpellier est sur le trajet de deux rivières : le Verdanson et le Lez. Ces cours d’eau vont vers la mer et le Lez débouche à Palavas. Un peu avant Palavas, il recueille la Lironde, entre autres.

Si le centre de Montpellier est juché sur une petite hauteur. L’altitude moyenne de la ville est comprise entre 8m et 113m sur le point le plus haut. Le point bas est situé au bord du Lez, vraisemblablement. Historiquement, le Verdanson est tristement célèbre pour ses inondations dont la plus récente (21 août 2015) a causé 2 morts, deux automobilistes dont la voiture a été emportée au niveau de la voie Domitienne. Le véhicule a été retrouvé dans le lit de la rivière sous le pont qui traverse l’avenue Charles Flahaut.

Le scandale que nous dénonçons comme association de défense de l’Environnement et membre fondateur du Collectif « CIDES-34 » (huit associations fédérées conformèment à la loi de 1901 : RNA W34-3 020 648, JO du 7 janvier 2017) est le découpage en tranches du problème des risques d’inondations liés au bassin du Lez et des 12 rivières qui s’acheminent vers la mer Méditerranée dont le Verdanson, la Mosson et la Lironde via le Lez dont ils sont contributaires. Ouvrir la révision d’un Plan de Prévention des Risques d’Inondation limité à deux communes du bassin du Lez est proprement inacceptable dans la mesure où la vue d’ensemble n’est pas prise en compte. Palavas et Pérols ne sont pas des planètes isolées dans l’espace mais deux écosystème interdépendants et dépendants de l’ensemble du bassin du Lez et de ses affluents. Nous disons oui mais ! A condition que dans le PPRI de ces deux communes et des autres il soit clairement affirmé que le problème n’est pas local à ces communes mais qu’il est un des aspects de l’ensemble du bassin versant. Et il y a la mer.

Le bassin versant Lez-Mosson-Etangs-palavasiens accueille une des plus fortes concentrations de population de l’arc languedocien. Il est soumis, selon le site « Papi » « à de fortes pressions démographi­ques et foncières ». La commune de Palavas-les-Flots est principalement concernée par le phénomène de submersion marine et de débordement des étangs. Les inondations touchent près de 2800 bâtiments et 660 habitations légères de loisirs (HLL).

Palavasiondé en 2019
Palavas sous les flots

Le phénomène de submersion marine est une conséquence du réchauffement climatique (quelles qu’en soient les causes) : la mer monte insensiblement. Nous nous appuyons sur l’information confirmée par le quaotidien « Midi-Libre » : « À huit mois de la Conférence de Paris sur les changements climatiques, un rapport, cosigné par plusieurs experts (dont Serge Planton) et coordonné par le climatologue Jean Jouzel, révèle que les côtes françaises sont exposées à un risque accru de l’élévation du niveau de la mer. « Si la mer monte partout, elle ne monte pas de manière uniforme sur le globe », explique Anny Cazeneuve, spécialiste des océans. Ainsi, dans le Pacifique, le mouvement est plus marqué que dans le reste du monde. » Ce qui n’empêche pas de prendre en compte ce phénomène en France. Depuis plusieurs années, on note sur le littoral la perte de sable marin consécutive à cette montée qui oblige des communes à de coûteux réensablements. L’endiguement du Rhône et la diminution des apports terrigènes dans le golfe du Lion en est la cause principale. Combinée à la montée du niveau de la mer, le littoral recule insensiblement. Le magazine « Science et Vie » cite « Les plages sableuses subissent déjà une érosion importante. Ici, Palavas, dans le Languedoc-Roussillon. (Ph. Isabelle Blanchemain via Flickr) ». Cette information remonte au 1er avril 2015. Avec les dangers des inondations terrestres, Palavas s’achemine vers la situation d’une île bientôt confrontée à la mer qui monte et aux étangs qui l’entourent. La question est de savoir dans combien de temps la combinaison d’un épisode cévenol violent sur le bassin versant Lez-Mosson-Etangs-palavasiens et une violente tempête d’équinoxe provoquera une catastrophe sans précédent.

Le bassin versant LMEP est habité par une population importante et le bétonnage des immeubles combiné à l’asphaltage des routes et à la diminution des zones propices à l’infiltration des eaux pluviales sont des facteurs qui se combinent pour donner des taux de ruissellement des eaux de pluie lors des épisodes cévenols. Chaque mètre carré recouvert est remplacé par une rue ou un toit où l’eau recueillie s’engouffre dans un réseau souterrain vite saturé. Montpellier, son asphalte et son béton sont des impluviums qui alimentent le Verdanson et le Lez. Que pourront les zones prévues pour servir d’exutoires de crues (champs d’expansion) ? Monsieur Cyril Meunier, Président du Syble (EPTB Syndicat du bassin du Lez), maire de Lattes et ancien vice-Président de Montpellier-Méditerranée-Métropole ne semble pas très présent dans le PPRI en affirmant son objectif « préserver notre ressource en eau et se préserver de ses caprices ». Il ne s’agit pas de caprices mais de menaces sérieuses sur l’avenir des populations du bas du bassin versant LMEP.

Nous avons en son temps dénoncé les risques sanitaires farouchement niés que font courir à la salubrité publique (et à la Méditerranée) les by-pass de la station d’épuration des eaux usées (STEP) « Maera ». En cas de crue violente du réseau des eaux usées, la canalisation qui arrive à la STEP serait déviée dans le Lez après avoir « ramoné » les égouts de Montpellier, afin d’éviter d’inonder la STEP : il y aurait un by-pass ! Et hop, dans le Lez les eaux brutes ! Le déversoir de la Lironde, en amont de Maera, ne protège pas Maera et ne sert qu’à détourner, dans l’ancien lit du Lez qui contourne Lattes par l’est, une partie de la crue !

Le Plan de Prévention des Risques d’Inondations de Palavas-les-Flots ne doit être revu que dans le sens de la restriction des surfaces des zones constructibles qui pourraient encore se trouver dans les zones inondables ou potentiellement inondables. Nos huit associations veillent !

Notre association a fait son travail de lanceurs d’alerte associés pour que personne, à l’avenir, ne puisse venir dire « Ce problème ? Pas chez nous ! Ce sont des exagérations journalistiques ! » (ou écologistiques !) puis « On le savait depuis longtemps ! » et enfin « Le problème – réel quoique mineur – est en passe d’être résolu ! » quand la catastrophe sera arrivée. Nous ne voulons pas qu’elle arrive.

Consultez aussi le site du SYBLE. Cliquez ici.

Raymond Gimilio
Président de l’ODAM
Chevalier du mérite agricole
Ancien auditeur de l’Institut des Hautes études de la Défense Nationale 80e SR Paris1985

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Le webmaster

Raymond  GIMILIO

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Maera pollue la mer au large de Palavas

Info

Les Kite-surfers qui, après l’épisode neigeux des 28 fevrier et 1er mars 2018 qui ont bravé les éléments, sont tombés malades.

De source bien iformèe, des analystes médicales sont en cours.

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Lattes est bien une commune inondable !

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Info

Monsieur Cyril Meunier affirme que la commune de Lattes dont il est maire n’est pas inondable ! Pourtant, Lattes a été reconnue en état de catastrophe naturelle (voir le site de France-Bleue). Lattes partage ce triste privilège avec Frontignan (28 février-2 mars 2018), ce sont deux arrêtés de catastrophe naturelle (paru au JO n° 21 du mercredi 30 janvier) « une bonne nouvelle pour les habitants de Lattes et Frontignan. ». Ils vont pouvoir se faire indemniser.

Nous vous donnons un lien vers notre collègue l’Observatoire permanent des Catastrophes Naturelles (CATNAT). Qui est ce fâcheux qui publie ainsi des informations contredisant notre vaillant Ajax combattant les Cassandre de sa commune ? Cher lecteur, nous vous le laissons le découvrir. Qui est tel qui croyait prendre ? Un renard qu’une poule aurait pris ! aurait dit notre bon Monsieur de La Fontaine.

Vous pouvez ainsi constater ce qui concerne Lattes et Frontignan. Le Maire de Lattes est-il atteint de cécité ?

Raymond GIMILIO
Président de l’Observatoire indépendant des déchets, de l’environnement et de la santé
ODAM

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Le Lanceur d’alerte

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