Retour sur les PFAS (Pifasses) en Hérault

PFAS : UNE MENACE POUR LA SANTÉ PUBLIQUE

Nocives pour la santé, mais aussi pour leurs extrêmes persistances dans l’environnement, à un niveau dangereux, les pollutions aux PFAS sont présentes sur la Commune de Lattes. Le LEZ enregistre un taux de PFAS plus de 5 fois supérieur à la dose considérée par les experts comme dangereuse pour la santé de l’homme.

La France ne réglemente aucun PFAS dans le contrôle des eaux brutes et des eaux destinées à la consommation humaine. La réglementation française des émissions industrielles encadre encore trop peu les rejets en PFAS (perfluoroalkylés et polyfluoroalkylés) et leur suivi en banques de données est quasi-inexistant. Concernant le contrôle de la contamination des milieux aquatiques, seul le PFOS  (perfluoroctane sulfonates, qui est un produit chimique du groupe PFAS) fait l’objet de fixation d’une Norme de Qualité Environnementale européenne. Il n’existe pas de réglementation européenne ni française portant sur les PFAS dans les sols, ni de critères de qualité des sols pour les PFAS. La situation est identique en matière de qualité de l’air.

Les analyses de PFAS dans les eaux de surface et souterraines des réseaux des agences de l’eau sont stockées respectivement dans les banques de données NAIADES et ARES. Les données sont plus rares sur d’autres matrices : le PFOS et des fluorotélomères ont été détectés dans les sédiments, notamment au voisinage des aéroports ou de sites de lutte contre l’incendie.

L’Union Européenne s’engage contre la pollution aux PFAS et vers l’interdiction de substances chimiques nocives pour la santé et l’environnement :

  • Les restrictions de substances chimiques s’inscrivent dans l’objectif de la Commission de « garantir un environnement sans substances toxiques » à l’horizon 2030. (Source : rapport Vie Publique, remis le 14 avril 2023)

OÙ SONT LES CINQ SITES POLLUES A UN NIVEAU DANGEREUX DANS L’HÉRAULT ?

Les experts, interrogés dans le cadre de l’enquête, considèrent qu’une contamination est jugée dangereuse pour la santé quand elle dépasse les 100 nanogrammes par litre. Dans la cartographie interactive publiée par le quotidien français « Le Monde », 10 sites sont contaminés dans l’Hérault dont cinq à des niveaux dangereux (17.000 en Europe dont 2.100 à des niveaux dangereux). Ils présentent des concentrations de PFAS entre 500 à 600 nanogrammes par litre. Il s’agit du Vidourle au niveau de Marsillargues (574,8), du Lez à Lattes (574), le Pallas à Mèze (566), la Mosson à Villeneuve-lès-Maguelone/Lattes (559,3) et le Salaison à Mauguio (537,4).

Au fur et à mesure que des données sur les effets des PFAS sont collectées, le tableau se noircit. Le Monde indique que cela peut passer par une diminution du poids des bébés à la naissance, de la réponse immunitaire aux vaccins chez les enfants, par augmentation des risques de cancers du sein ou des testicules ainsi que par une hausse du taux de cholestérol.

EXTENSION DE LA STATION D’EPURATION MAERA A LATTES :

Avec l’ensemble des pollutions concentrées dans l’environnement de la station d’épuration MAERA située à la Céreirède à Lattes et sur une zone inondable, comment peut-on nous proposer un projet concernant la création d’une unité d’incinération des boues sur ce site ? N’y aurait-il pas une irresponsabilité des décideurs de Montpellier Métropole ?

Il n’existe pas non plus en France de valeur réglementaire concernant les concentrations de dioxines dans l’air ambiant et dans les retombées atmosphériques. Les différents polluants émis par l’incinération se retrouvent dans l’environnement par différentes voies. Une partie de ces substances chimiques est « bioaccumulée », c’est-à-dire qu’elles sont intégrées en l’état par les éléments naturels qui deviennent alors des sources de contamination potentielle pour l’homme.

Les micropolluants sont des substances d’origine naturelle ou artificielle modifiant la nature des réactions biochimiques fondamentales, portant ainsi atteinte à l’environnement bien qu’elles soient présentes en concentrations très faibles, de l’ordre du microgramme ou du nanogramme par litre. En fonction de leur nature et de leur concentration dans les eaux, ces substances peuvent être toxiques pour l’homme ou l’environnement. En outre, leurs effets ne sont pas nécessairement immédiats ; ils peuvent prendre des années à se manifester. « Ce n’est pas la dose, mais la période d’exposition qui fait le danger ».

Etiage du Lez : Le Rhône est très pollué par les perfluorés, comment l’eau du bas Rhône qui sert à l’étiage du Lez ne serait-il pas ?

https://tribunedelyon.fr/societe/la-consommation-doeufs-et-de-volailles-de-particuliers-non-recommandee-dans-quatre-communes-du-sud-lyonnais/

La décontamination des milieux pollués étant techniquement très difficile et coûteuse, certains PFAS émis aujourd’hui pourraient encore être présents dans l’environnement dans un siècle, ce qui représente une menace pour les générations actuelles et futures.

Conformément à la directive européenne sur l’eau de 2020 et selon l’arrêté du 30 décembre 2022, la recherche des PFAS doit être intégrée dans le contrôle sanitaire normal de l’eau potable distribuée depuis le 1er janvier 2023.

Montpellier Métropole communique sur la qualité des eaux de la source du Lez pour les recherches sur la qualité de son eau qui ne montrent pas de souci lié aux PFAS, ni à la non-conformité d’autres polluants ou pesticides. Par-contre, je n’ai pas connaissance d’une communication sur les problématiques des pollutions du Lez dans la traversée de Lattes ?

Jacky Chanton

 




Les pesticides et engrais

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Introduction

Pesticides en engrais chimiques sont des produits d’une industrie prospère. Ces produits ont permis d’améliorer considérablement la production agricole mondiale mais, voila, il y a un hic : on a abusé !

1         Les engrais

L’emploi des engrais chimiques conduit à des abus qui détruisent les sols en les rendant compacts puis pulvérulents. La capacité d’adsorption et d’absorption du complexe adsorbant (humus et argiles) a des limites. Le surplus d’engrais est entraîné vers les eaux de surface et/ou profondes. Les taux de nitrates augmentent et rendent les nappes phréatiques impropre à fournir de l’eau potable ! Trop d’engrais, oui mais l’industrie est satisfaite de son niveau de ventes.

2         Les pesticides

La polémique enfle sur le glyphosate. Le site « Le Point » nous donne une vue claire sur l’état de la situation. Notamment sur son action sur l’espèce humaine : « Comme toutes les études de toxicité des produits chimiques, la toxicité des glyphosates sur l’homme a fait l’objet de peu d’études, comparativement à celles menées sur les animaux ; c’est principalement imputable aux difficultés techniques et éthiques, sans compter bien sûr les contraintes d’ordre financier et commercial. Même si de nombreuses études ont souvent démontré que les adjuvants utilisés – notamment le polyoxyéthylène-amine ou POEA – sont beaucoup plus nocifs que le principe actif des glyphosates, il n’en demeure pas moins que cette catégorie de pesticides représente un danger pour l’environnement et la santé humaine. ». Que faut-il de plus ?

Raymond Gimilio
Président de l’ODAM
Docteur et Sciences biologiques, Ecologue

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Le webmaster

Raymond  GIMILIO

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Incidents-accidents : combien d’usines en Europe

Nous prions nos aimables visiteurs et lecteurs de bien vouloir nous excuser si les liens ne fonctionent pas s’agissant de documents anciens.

Merci de votre compréhension


On connait 17 usines de Tri mécanobiologique-Méthanisation selon une fiche ARIVEM (cliquez pour charger) résumée :

  1. Angers (Fr, in. 2011) : proche habitations, bruit, mouches, hausse de consultations médicales.
  2. Fos-sur-Mer (Fr, in. 2010) : hors zone urbaine, incendie grave le 4 novembre 2013.
  3. Hamlar (De, in. 2009 : hors zone urbaine, usine détruite (explosion, incendie grave).
  4. Montpellier (Fr, in. 2008) : proche habitations, odeurs, mouches, incendie grave 14 septembre 2010.
  5. Daugendorf (De, in. 2007) : hors zone urbaine, incendie grave, usine détruite.
  6. Göttingen (De, in. 2006) : hors zone urbaine, explosion, usine détruite.
  7. Drôme-Ardèche (Fr, in. 2005) : hors zone urbaine, odeurs. marché résilié.
  8. Hanovre (De, in. 2005) : pannes.
  9. Barcelone (Es, in. 2004) : hors zone urbaine, odeurs, mouches, consultations médicales en hausse, incendie grave.
  10. La Corogne (Es, in. 2002) : mouches, odeurs, explosion, pannes.
  11. Bassano (It, in. 2002) : odeurs, hausse consultations médicales.
  12. Varennes-Jarcy (Fr, in. 2002) :  incendie 25 août 2013. Odeurs.
  13. Mons (Be, in. 2001) proche habitations, odeurs, mouches, incendie grave.
  14. Cadix (Es, in. 2000) : hors zone urbaine, usine HS.
  15. Tahiti (Fr, in. 1991) hors sone urbaine, usine HS.
  16. Amiens (Fr, in. 1988) : RAS.
  17. Farington (UK, in. 2010) : proche habitations, odeurs, mouches.

Pour plus de détails, voyez le site ARIVEM-Romainville.
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Le Lanceur d’alerte

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Le changement climatique

AR

Tout se tient dans l’écosystème terrestre. Le changement climatique n’est plus nié, sauf par quelques illuminés. L’émission des gaz à effet de serre (GES) est pointée du doigt comme étant un sinon LE facteur, LA cause de ce changement.

1         L’effet de serre

L’effet de serre est un phénomène naturel qui permet à la Terre (comme toute autre planète) de retenir la chaleur solaire dans l’atmosphère et de maintenir une température acceptable pour l’entretien de la vie. Sans cela la température de la Terre serait d’environ -19 °C  C’est un phénomène naturel mais qui a été amplifié par les activités humaines et notamment les activités industrielles. L’amplification du phénomène, par l’accélération qu’elle produit, entraîne une élévation de la température atmosphérique. Cette élévation est constatée à travers la mesure et le calcul de la température annuelle moyenne (TMA).

2         La température moyenne annuelle

La température moyenne annuelle, comme toute moyenne, devrait être accompagnée d’un indice de variabilité (intervalle de confiance) destiné à donner une idée précise des extrêmes. Le climat de Paris n’est pas celui de Montpellier. Les climatologues y ajoutent d’autres indices destinés à caractériser plus finement les différences. Quoi qu’il en soit, la température moyenne de la planète a augmenté de façon tangible. La fonte des glaciers en montagne et aux pôles est un indice indiscutables n’en déplaise aux « climatosceptiques ». La lenteur du phénomène fait, qu’à l’échelle de la durée de vie d’une génération humaine, il est difficile de se prononcer. D’où une controverse entre climatosceptiques et carbocentristes. Nous sommes résolument partisans de ces derniers et nous allons tenter de mettre en évidence l’aggravation de la montée en température.

3         Les causes de l’effet de serre

Il est important de souligner que l’effet de serre est dû à l’émission de gaz à effet de serre, c’est-à-dire des gaz dont la présence dans l’atmosphère piège l’émission du rayonnement calorique en direction de l’espace externe. Ce piège et son amplification empêchent le refroidissement terrestre.

3.1      Les causes naturelles

Les causes naturelles sont liées aux émissions de gaz naturellement présents dans l’atmosphère terrestre. Parmi ces gaz citons : le gaz carbonique ou CO2, la vapeur d’eau ou H2O, le méthane ou CH4, le dioxyde d’azote ou NO2, l’ozone ou O3. Les éruptions volcaniques ont alimenté et alimentent encore l’atmosphère avec ces gaz.

De tous temps ces substances ont été en équilibre ou ont varié sans compromettre la vie à la surface de la terre au gré des cycles de réchauffement-refroidissement naturels de la planète.

Selon Wikipédia (Réchauffement climatique) « En 1988, l’ONU crée le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) chargé de faire une synthèse des études scientifiques sur cette question. Dans son quatrième rapport, auquel ont participé plus de 2 500 scientifiques de 130 pays, le GIEC affirme que le réchauffement climatique depuis 1950 est très probablement dû à l’augmentation des gaz à effet de serre d’origine anthropique. Les conclusions du GIEC ont été approuvées par plus de quarante sociétés scientifiques et académies des sciences, y compris l’ensemble des académies nationales des sciences des grands pays industrialisés. Dans une étude publiée fin 2012, qui a compilé et comparé des simulations issues de vingt modèles informatiques différents et des informations issues des observations satellites, une équipe de climatologues du Laboratoire national de Lawrence Livermore du département de l’Énergie des États-Unis (DoE) et de 16 autres organisations a conclu que les changements de température de la troposphère et de la stratosphère sont bien réels et qu’ils sont clairement liés aux activités humaines. ». On notera que parmi les climato-sceptiques figure le Président des USA. Ce pays est au hit-parade des émissions de gaz à effet de serre.

3.2      Les causes anthropiques

Depuis l’allumage du premier four préhistorique de production de métal à partir d’oxydes métalliques réduits par du charbon de bois, la production de métaux a été en augmentant. Du cuivre au fer en passant par l’étain et le bronze, cette activité va devenir industrielle et insidieusement l’émission de CO2 va augmenter. L’utilisation de bois de chauffage entraîne le déboisement de grandes surfaces de forêts. Ces puits à carbone, avec les océans, absorbent le CO2 (phénomène de séquestration du carbone). L’ère industrielle est responsable de plusieurs phénomènes :

  • utilisation des combustibles fossiles (houille et pétrole) qui ont séquestré à l’ère géologique du carbonifère (houille) et au cours des autres ères (pétrole) : la combustion de ces milliards de tonnes pour produire du coke (pour la métallurgie) ou de l’énergie (chauffage, électricité, cimenteries, circulation des avions-automobiles-bateaux, etc.)
  • libération du CO2 séquestré dans les massifs calcaires (sédiments des anciennes mers) en produisant du ciment à partir de calacaire-argile,
  • réduction des oxydes métalliques par le carbone (coke) extrait des combustibles fossiles pour produire du métal (fer, fonte, acier, cuivre, bronze, etc.),
  • déprise agricole et migration vers les villes par abandon progressif des exploitations agricoles traditionnelles au profit de l’agriculture intensive avec migrations de populations vers les villes augmentant la demande en logements (migrations intérieures et aussi migrations climatiques intercontinentales).

4         L’urbanisation actuelle des villes

L’urbanisation actuelle des villes est une cause anthropique qui crée les conditions qui aggravent le déséquilibre écologique par la concentration des populations, les besoins en énergie et en terrains à bâtir. L’urbanisation, la bétonnisation diront certains et son corollaire l’asphaltisation des sols aggravent la situation. Faute de pouvoir disposer de terrains, les promoteurs immobiliers démolissent des bâtiments existants, sans tenir compte du fait que la production de mortiers et de bétons à base de chaux ou de ciments a eu pour effet de produire des gaz à effet de serre. Les gravats de démolition ont donné jadis leur contingent de gaz à effet de serre avec les fours à chaux et à ciment.

4.1      L’industrie cimentière

Selon Wikipedia (Le ciment), « En 2008, plus de 2 milliards de tonne de ciment étaient produites par an dans le monde à 80% produits et consommés dans les pays émergents, avec une croissance de plus de 5% par an de 1991 à 2008 . Cette production est très énergivore, et la production du clinker son principal constituant , est responsable d’approximativement 5 % des émissions de gaz à effet de serre (GES) anthropiques , contribuant au réchauffement climatique. ».

Deux mots retiennent l’attention :

  • énergivore : les fours consomment beaucoup d’énergie, pricipalement tirée des combustibles fossiles (des résidus de distillation lourds, chargés en polluants dont la combustion  pollue encore plus),
  • 5% des émissions de GES provenant de la combustion des hydrocarbures et de la transformation du calcaire (CO3Ca) en CO2 et chaux vive (CaO).

4.2      Responsabilité de la bétonnisation

La construction d’un bâtiment neuf utilise beaucoup de ciment. Les fondations, les piliers de la structure, les parpaings en ciment et le mortier consomment beaucoup de ciment. Il y aussi consommation de sables et de graviers. Combien coûte en gaz à effet de serre la construction d’un immeuble neuf ? En comptant le fer qui a servi à armer le béton, on imagine le désastre écologique.

Raymond GIMILIO
Président

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Le président

Raymond  GIMILIO

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Industrie : Industrie pétrochimique et changement climatique

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Emblème de la chimie (LDD)

Par industrie pétrochimique il faut entendre toute l’industrie de transformation du combustible fossile, j’ai nommé le pétrole ou « huile de roche ». Il faut aussi y joindre l’industrie qui exploite encore les dérivés de la houille. Ce sont des hydrocarbures, composés principalement d’hydrogène et de carbone et dont le prototype est le méthane (CH4). Les raffineries produisent des carburants pour nos voitures et camions mais aussi pour les navires.

1         Les carburants

Ces derniers, selon leur vocation et leur tonnage, consomment une quantité de carburant, du fioul lourd, dans des moteurs diesels. Nous citons une enquête sur le site « Le Temps » sur un cas de fioul lourdement pollué. Ce n’est pas la seule accusation. Entre autres, les paquebots géants de croisières. Le site « Reporterre » est éloquent sur le sujet.. A côté des pollutions engendrées par les déchets liquides et solides de ces villes flottantes, il faut noter que les consommations journalières de ces géants des mers s’expriment en tonnes/jour. A tel point que Reporterre affirme « Les paquebots géants sont une source géante de pollution marine ». Un autre site « Ouest-France » affirme que « Un paquebot à quai pollue comme un million de voitures » ! Le plus souvent, ces navires sont en haute-mer, dans les eaux internationales, là où aucune souveraineté nationale va venir contester cette pollution. « L’association France Nature Environnement (FNE) a mesuré qu’un paquebot à l’arrêt polluait autant qu’un million de voitures, en termes d’émission de particules fines et de dioxyde d’azote. » Edifiant non ? Ces fiouls n’ont rien à voir avec ceux que brûlent nos voitures.

Combien y-a-t-il de ces géants des mers ? Et que dire de ces porte-conteneurs géants qui abreuvent nos pays européens de produits produits à bas prix. Le site de « L’Usine Nouvelle » lève un coin du voile sur le porte-conteneurs géants « Bougainville ». Le site d’ « Europe 1 » nous donne des informations sur le porte-conteneur géant « Jules-Verne » : « Poste sous contrôle, le carburant. Le super-porte-conteneurs brûle 120 tonnes de fuel par jour. Pour son propriétaire, la facture s’élève chaque année à 4 milliards de dollars. » !

Une affaire pour l’industrie pétrolière du raffinage du pétrole. On vend du fioul lourd en quantité ! Et on pollue allègrement. soufre, CO2, Nox, etc.

2         Les pesticides et engrais

Pesticides en engrais chimiques sont des produits d’une industrie prospère. Ces produits ont permis d’améliorer considérablement la production agricole mondiale mais, voila, il y a un hic : on a abusé !

2.1      Les engrais

L’emploi des engrais chimiques conduit à des abus qui détruisent les sols en les rendant compacts puis pulvérulents. La capacité d’adsorption et d’absorption du complexe adsorbant (humus et argiles) a des limites. Le surplus d’engrais est entraîné vers les eaux de surface et/ou profondes. Les taux de nitrates augmentent et rendent les nappes phréatiques impropre à fournir de l’eau potable ! Trop d’engrais, oui mais l’industrie est satisfaite de son niveau de ventes.

2.2      Les pesticides

La polémique enfle sur le glyphosate. Le site « Le Point » nous donne une vue claire sur l’état de la situation. Notamment sur son action sur l’espèce humaine : « Comme toutes les études de toxicité des produits chimiques, la toxicité des glyphosates sur l’homme a fait l’objet de peu d’études, comparativement à celles menées sur les animaux ; c’est principalement imputable aux difficultés techniques et éthiques, sans compter bien sûr les contraintes d’ordre financier et commercial. Même si de nombreuses études ont souvent démontré que les adjuvants utilisés – notamment le polyoxyéthylène-amine ou POEA – sont beaucoup plus nocifs que le principe actif des glyphosates, il n’en demeure pas moins que cette catégorie de pesticides représente un danger pour l’environnement et la santé humaine. ». Que faut-il de plus ?

Je témoigne personnellement, ayant été touché par un deuil familial. Ma défunte belle-sœur, il y a 10 ans maintenant, travaillait comme femme de ménage. Son employeuse à Frontignan (Hérault) était fière de ses rosiers régulièrement desherbés au « Roundup ». Sa patronne lui faisait manipuler le glyphosate sans précautions particulières. Ma belle-sœur a dû cesser de travailler, sa retraite a été courte et elle est décédée d’un cancer du sang. Ce n’est que récemment que mon neveu m’a révêlé que sa maman manipulait ce genre de produit chez la patronne ! Un produit en vente libre au supermarché voisin. Comme scientifique et écologue, j’ai enfin eu la confirmation de ce que je soupçonnais. Je me suis inscrit en contre dans la pétition ! Et vous ?Bien sur on nous objecte : quelles preuves avez-vous ?

Raymond Gimilio
Président de l’ODAM
Docteur et Sciences biologiques, Ecologue

Raymond GIMILIO
Président de l’ODAM
Ancien chef de la Mission des Systèmes d’information du SRETIE du Ministère de l’Environnement
Ancien chargé de Mission auprés du Directeur de la Nature et des Paysages du Mnistère




Communiqué de presse

Communiqué 

Adressé aux médias de Montpellier-M-Métropole .

Madame, Monsieur le rédacteur en chef, 

Le 15 septembre est la journée mondiale des déchets.

Pour les associations réunies dans le collectif CIDES34 qui suivent le traitement des déchets dans la métropole de Montpellier, c’est une journée noire.

Nous avons la métropole qui paie le plus cher pour ses déchets, pour un maximum de pollution et un minimum de valorisation.
Il faut en chercher la raison dans le claquement de porte de Nicolas Hulot : le poids des lobbies industriels et financiers à but lucratif.
Il est considérable dans ce domaine, car les plus grandes multinationales en matière de traitement sont françaises.
Les lobbies industriels et financiers assiègent le pouvoir politique au demeurant souvent complaisant.
Il en résulte ce qui se fait de plus démonstratif dans le genre : la méga-usine Amétyst à Montpellier.
La plus grande de France, d’Europe même avec ce process industriel. Elle est chère et polluante.

  • Qui connait le fonctionnement de l’usine Ametyst ?
  • Qui sait à  Montpellier qu’elle remélange les déchets triés ?
  • Qui sait que la loi interdit ce remélange ?
  • Que fait la préfecture face à  cet état de fait ?

Nicolas Hulot appelle à une mobilisation citoyenne, nous sommes là !
Malheureusement, les lobbies industriels sont aussi beaucoup plus proches de nos élus, avec comme arme supplémentaire récente, la loi sur le secret des affaires voulue par le chef de l’état.

Cette loi est un véritable contre-feu opposé aux lanceurs d’alerte.

Alors durant cette journée, ramassons les ordures trouvées dans la nature. Mais que cela ne nous donne pas bonne conscience tant que nous n’obligerons pas nos politiques à  changer de paradigme.

Gardons à  l’esprit que ce sujet condense toutes les entraves aux démarches écologiques dans une société ultra libérale dominée par les lobbies industriels et financiers, à but lucratif. Et cela pour aboutir in fine à  une démission lamentable de la puissance publique.

 Pour le CIDES34,
 François VASQUEZ

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Validé le webmaster

Raymond  GIMILIO

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Environnement, écologie, déchets : calme plat ailleurs

Info

La presse montpellièraine ne rend pas compte des vrais problèmes qui devraient passionner les habitants de Montpellier-Agglomération :  environnement, écologie, déchets, eau, air, pollution, risques naturels sont absents de la campagne. Aucun média n’en parle et pourtant ! La bétonnisation de Montpellier et des communes de la communauté va bon train. La dévastation de la plaine, au sud de l’actuelle autoroute se poursuit à grands coups de bulldozers, de scrapers et autres engins de destruction ! Et pourtant ? Le problème des déchets, celui des zones inondables constructibles, les menaces que fait courir sur l’environnement un rapport optimiste sur les bassins versants qui convergent sur Montpellier et la plaine inondable de Lattes-Boirargues : personne, mis à part ce site Internet, personne donc n’en parle et bien sûr, aucun candidat. Voyez dans notre colonne de gauche, dans la rubrique « dangers environnementaux », le nouvel article sur le « Rapport contradictoire sur la Prévention des Inondations du bassin du Lez » que nous allons publier incessamment.

A votre bonne santé !

14/02/2014 : Montpellier-Agglomération annule une visite de la STEP MAERA

Les services de Montpellier-Agglomération annulent une visite de la station d’épuration (STEP) «Maera» prévue pour deux associations citoyennes et à des citoyens de Lattes. Cliquez sur ce lien …

28/01/2014 : simplification.

Nous avons tenu compte des remarques qui nous ont été faites : notre site était devenu un labyrinthe. Nous avons réduit et homogénéisé les catégories des rubriques «Nous observons» et «Techniques» : ce sont les mêmes. Nous avons noté que nos décideurs politiques jouent sur les mots et les définitions trop vagues de la langue de bois administrative ! Nous nous sommes rapprochés d’ouvrages scientifiques et extrait les définitions basées sur des faits scientifiques. Un nouveau concept technique, le casier d’ISDND (Installation de Stockage de Déchets Non-Dangereux), lequel devient, selon les besoins, un casier de stockage de stabilisats ou un «méthaniseur-décharge». C’est ce qui se passe à Castries-Carrière-GSM. L’association ACIDC attaque l’arrêté du Préfet qui a autorisé l’ouverture du 2e casier.

15/01/2014 : Zero Waste France, Bobigny 1er février 2014

Un mouvement se monte en France :  Zero waste, en Italie, Roumanie, Espagne… et bientôt en France … , le 1er février 2014, à Bobigny. Voyez le programme, l’OIEDAM adhère pleinement et sera représenté. Zero Déchet Ultime ! Oui, d’autres l’ont fait ! Soutenez l’OIEDAM.

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Le président

Raymond  GIMILIO

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AMETYST : une douloureuse surprise citoyenne

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Info

Il est inexact de dire que Montpellier-Agglomération ne fait rien en matière de déchets. Notre Agglo communique.

Dans le n° 1232 du 26/01 au 1er/02/2012, il y avait un très beau supplément publicitaire de « La Gazette » intitulé « Réduire et valoriser nos déchets : le guide pratique ». Bien sûr, en page 2, bien visible, le Président de l’EPCI (M. Moure, Montpellier-Agglo)I, conseiller général du canton de Pignan et maire de Cournonsec. La lecture du fascicule est très pédagogique et nous la reprenons, avec l’indication du publicitaire qui l’a imprimé, aux frais des contribuables et distribué avec son hebdomadaire. C’est parfait, rien n’y manque, sauf que les populations qui ne trient pas ne se donnent pas la peine d’acheter la presse et de lire ce fascicule. Il faut, sur le terrain, en plus, des Ambassadeurs du tri, surtout quand on lit ce qu’il advient de la partie triée des déchets ménagers, les biodéchets, n’est plus traitée dans la ligne de biométhanisation mais est réincorporée dans les OMR qui sont le résultat de la collecte effectuée dans les grands ensembles. Là, on ne trie pas ! Ce qui donne un tout venant difficile à traiter et où cette réi-ncorporation « aide le processus » !

Une Gazette chasse l’autre. La Gazette de Communes a publié un article en date du 23 septembre qui fait le point sur « Montpellier Agglomération : la laborieuse mise en route de l’usine de méthanisation » où, entre autres vérités débusquées par le journaliste J. Leroy, figure l’arrêt de ligne de biodéchets car « La matière organique collectée en porte à porte dans les quartiers pavillonaires [et dans le petit habitat collectif] est finalement broyée et mélangée au tout-venant préfermenté, pour en augmenter le pouvoir méthanogène. » Ce qui signifie qu’au jour de la mise sur Internet de l’article (28/03/2013), le travail de tri des citoyens (vanté pages9 à 13), en couleur et sur papier glacé ne sert à rien ? Les biodéchets triés et les déchets résiduels collectés dans ces habitats sont mélangés aux ordure ménagères résiduelles (OMR) collectées dans les grands ensembles collectifs. C’est là que, selon l’encouragement de M. Christian Fina, « Il faut absolument que progresse la qualité du tri à la source, estime Christian Fina (finochard !), ce qui permettra de réduire les volumes entrants et d’élever la qualité du compost. Il y a aussi des gains à réaliser dans la collecte des biodéchets, que nous pourrions aller chercher chez les professionnels. La production de combustible solide de récupération, à partir des refus légers, permettrait également d’améliorer le bilan de l’usine. ». En quoi consiste donc l’amélioration du process portant sur « sur deux dépôts de brevets, portant sur la préparation de la matière et le pilotage des digesteurs. », aboutissant à « une capacité de l’usine (140.000 t/an) qui s’avère inférieure à celle prévue à sa construction (170.000 t/an). » et à un dédit financier de 3,5 M€ payé par Montpellier-Agglomération. Il est temps que la Cour des Comptes revienne à l’Agglo et que la justice s’intéresse au marché public de l’usine attribué à Vinci-Environnement, incapable de produire une usine de traitement d’ordures ménagères opérationnelle 4 ans après son inauguration. A quoi aura servi le brochure de La Gazette de Montpellier face à la Gazette des communes ? Auparavant, l’usine aura subi un « incendie accidentel » le 13 septembre 2010 qui l’immobilisera 18 mois ! L’usine « réinventée » par SITA-Novergie ne peut plus fonctionner si elle n’incorpore pas les biodéchets triés dans les OMR. Quel progrès ! Progrés que le journaliste explique : « L’intercommunalité a validé ce changement de process, qui constitue néanmoins l’un des motifs de résiliation de la convention passée avec Sita (moyennant une indemnité de 3,5 millions d’euros). Les modalités de fonctionnement, « parfaitement maîtrisées par l’exploitant » reconnaît-on à l’agglo » !

Raymond GIMILIO (Montpellier)

3 décembre 2013

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Le président

Raymond  GIMILIO

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