Retour sur les PFAS (Pifasses) en Hérault

PFAS : UNE MENACE POUR LA SANTÉ PUBLIQUE

Nocives pour la santé, mais aussi pour leurs extrêmes persistances dans l’environnement, à un niveau dangereux, les pollutions aux PFAS sont présentes sur la Commune de Lattes. Le LEZ enregistre un taux de PFAS plus de 5 fois supérieur à la dose considérée par les experts comme dangereuse pour la santé de l’homme.

La France ne réglemente aucun PFAS dans le contrôle des eaux brutes et des eaux destinées à la consommation humaine. La réglementation française des émissions industrielles encadre encore trop peu les rejets en PFAS (perfluoroalkylés et polyfluoroalkylés) et leur suivi en banques de données est quasi-inexistant. Concernant le contrôle de la contamination des milieux aquatiques, seul le PFOS  (perfluoroctane sulfonates, qui est un produit chimique du groupe PFAS) fait l’objet de fixation d’une Norme de Qualité Environnementale européenne. Il n’existe pas de réglementation européenne ni française portant sur les PFAS dans les sols, ni de critères de qualité des sols pour les PFAS. La situation est identique en matière de qualité de l’air.

Les analyses de PFAS dans les eaux de surface et souterraines des réseaux des agences de l’eau sont stockées respectivement dans les banques de données NAIADES et ARES. Les données sont plus rares sur d’autres matrices : le PFOS et des fluorotélomères ont été détectés dans les sédiments, notamment au voisinage des aéroports ou de sites de lutte contre l’incendie.

L’Union Européenne s’engage contre la pollution aux PFAS et vers l’interdiction de substances chimiques nocives pour la santé et l’environnement :

  • Les restrictions de substances chimiques s’inscrivent dans l’objectif de la Commission de « garantir un environnement sans substances toxiques » à l’horizon 2030. (Source : rapport Vie Publique, remis le 14 avril 2023)

OÙ SONT LES CINQ SITES POLLUES A UN NIVEAU DANGEREUX DANS L’HÉRAULT ?

Les experts, interrogés dans le cadre de l’enquête, considèrent qu’une contamination est jugée dangereuse pour la santé quand elle dépasse les 100 nanogrammes par litre. Dans la cartographie interactive publiée par le quotidien français « Le Monde », 10 sites sont contaminés dans l’Hérault dont cinq à des niveaux dangereux (17.000 en Europe dont 2.100 à des niveaux dangereux). Ils présentent des concentrations de PFAS entre 500 à 600 nanogrammes par litre. Il s’agit du Vidourle au niveau de Marsillargues (574,8), du Lez à Lattes (574), le Pallas à Mèze (566), la Mosson à Villeneuve-lès-Maguelone/Lattes (559,3) et le Salaison à Mauguio (537,4).

Au fur et à mesure que des données sur les effets des PFAS sont collectées, le tableau se noircit. Le Monde indique que cela peut passer par une diminution du poids des bébés à la naissance, de la réponse immunitaire aux vaccins chez les enfants, par augmentation des risques de cancers du sein ou des testicules ainsi que par une hausse du taux de cholestérol.

EXTENSION DE LA STATION D’EPURATION MAERA A LATTES :

Avec l’ensemble des pollutions concentrées dans l’environnement de la station d’épuration MAERA située à la Céreirède à Lattes et sur une zone inondable, comment peut-on nous proposer un projet concernant la création d’une unité d’incinération des boues sur ce site ? N’y aurait-il pas une irresponsabilité des décideurs de Montpellier Métropole ?

Il n’existe pas non plus en France de valeur réglementaire concernant les concentrations de dioxines dans l’air ambiant et dans les retombées atmosphériques. Les différents polluants émis par l’incinération se retrouvent dans l’environnement par différentes voies. Une partie de ces substances chimiques est « bioaccumulée », c’est-à-dire qu’elles sont intégrées en l’état par les éléments naturels qui deviennent alors des sources de contamination potentielle pour l’homme.

Les micropolluants sont des substances d’origine naturelle ou artificielle modifiant la nature des réactions biochimiques fondamentales, portant ainsi atteinte à l’environnement bien qu’elles soient présentes en concentrations très faibles, de l’ordre du microgramme ou du nanogramme par litre. En fonction de leur nature et de leur concentration dans les eaux, ces substances peuvent être toxiques pour l’homme ou l’environnement. En outre, leurs effets ne sont pas nécessairement immédiats ; ils peuvent prendre des années à se manifester. « Ce n’est pas la dose, mais la période d’exposition qui fait le danger ».

Etiage du Lez : Le Rhône est très pollué par les perfluorés, comment l’eau du bas Rhône qui sert à l’étiage du Lez ne serait-il pas ?

https://tribunedelyon.fr/societe/la-consommation-doeufs-et-de-volailles-de-particuliers-non-recommandee-dans-quatre-communes-du-sud-lyonnais/

La décontamination des milieux pollués étant techniquement très difficile et coûteuse, certains PFAS émis aujourd’hui pourraient encore être présents dans l’environnement dans un siècle, ce qui représente une menace pour les générations actuelles et futures.

Conformément à la directive européenne sur l’eau de 2020 et selon l’arrêté du 30 décembre 2022, la recherche des PFAS doit être intégrée dans le contrôle sanitaire normal de l’eau potable distribuée depuis le 1er janvier 2023.

Montpellier Métropole communique sur la qualité des eaux de la source du Lez pour les recherches sur la qualité de son eau qui ne montrent pas de souci lié aux PFAS, ni à la non-conformité d’autres polluants ou pesticides. Par-contre, je n’ai pas connaissance d’une communication sur les problématiques des pollutions du Lez dans la traversée de Lattes ?

Jacky Chanton

 




Des polluants éternels dans notre eau à Montpellier ?

Notre attention a été attirée par les différents articles sur les PFAS (substances per- et polyfluoroalkylées), des polluants éternels, des produits de synthése de l’industrie chimique (PFOSPFOA et PFNA notamment). Nous avons réagi sur ce site. Les pollutions par ces substances sont loin d’être anodines (produits préoccupnts). Un article publié dans le site du quotidien « Le Figaro » (17/04/2023) sous la plume d’Antoine Sillières est passé inaperçu jusqu’au début de 2024. Il s’agit d’une réaction à « Un rapport de l’Inspection générale de l’environnement et du développement durable [IGEDD] confirme le rejet dans le Rhône d’environ 3,5 tonnes d’eau polluée aux perfluorés à des niveaux élevés chaque année, par l’usine Arkema de Pierre-Bénite. ». Ces substances sont dites « polluants éternels » car leur molécule est quasiment indestructible (stabilité chimique).

En publiant la contribution de Jacky Chanton, nous avons réalisé l’importance de ce type de pollution et une voie d’entrée « royale » par le biais de l’approvisionnement en eau de notre ville-métropole. Une partie de l’eau qui va être potabilisée pour alimenter notre métropole vient du Rhône par le canal dit du Bas-Rhône Languedoc. Rappelons que le fleuve, au sud de Lyon, trverse une importante zone dédiée à l’industrie chimique, la vallée de la Chimie où deux firmes sont dans le collimateur.

Approvisionnent en eau : métropole de Montpellier

L’approvisionnement en eau de la métropole de Montpellier est décrit sur le site de cette collectivité. La collectivité a mis en place une régie des eaux.

Cas de la source du Lez

Nous venons de trouver une page du site de Montpellier-Métropole affirmant la pureté des eaux de la source du Lez « Santé publique : pas de polluants éternels dans la source du Lez ». Nous en donnons acte et ne mettons pas en doute les analyses faites. La source du Lez et son captage souterrain seraient indemnes de pollution, sauf à mettre en doute ces analyses ? Cependant, le prélèvement autorisé dans cette réserve karstique est limité et le volume maximum autorisé de prélêvement est atteint. Il y a donc une deuxième alimentation en eau nécessaire : elle est fournie par l’eau du canal du Bas-Rhône Languedoc (ou canal Philippe Lamour).

Cas de l’eau du Bas-Rhône Languedoc

Une autre page du site de Montpellier-Métropole nous décrit l’apport de 3 autres approvisionnements de la dite métropole dont nous citons des extraits où nous avons mis en rouge les mentions du canal Lamour-BRL. Les eaux de la source du Lez sont elles mélangées à celles potabilisées du canal Lamour-BRL ?

Nous citons et reproduisons :

« Pour les communes de Grabels, Jacou, Juvignac, Lattes, Le Crès, Montferrier-sur-Lez, St-Brès, Montpellier, Prades-le-Lez, Sussargues, Pérols, Vendargues, Villeneuve–lès-Maguelone », nous lisons et reproduisons « Origines de la ressource en eau : source du Lez = 92% + canal du Bas-Rhône languedoc (Lattes et Pérols) + forages locaux ».

« Pour les communes de Baillargues, Beaulieu, Castelnau-le-Lez, Castries, Clapiers, Montaud, Saint Drézéry, St Géniès des Mourgues, Restinclières » nous lisons et nous reproduisons « Origines de la ressource en eau : captages locaux dont ceux de Fontbonne Mougères et de la Crouzette et le canal du Bas-Rhône languedoc ».

« Pour les communes de Cournonsec, Cournonterral, Fabrègues, Lavérune, Murviel-les- Montpellier, Pignan, Saint Georges d’Orques, Saint jean de Védas et Saussan », nous lisons et reproduisons « Origines de la ressource en eau : nappe alluviale de l’Hérault + canal du Bas-Rhône Languedoc + forages locaux ».

Une belle station de pompage à Beaucaire
Une belle station de pompage à Beaucaire

Nous citons « Montpellier Méditerranée Métropole dispose d’une unité de traitement : l’usine François ARAGO ». « Le traitement peut être très simple, avec juste une désinfection au chlore lorsque l’eau captée est déjà de bonne qualité, ou plus complexe, et l’on doit alors passer par une usine de traitement de l’eau ». Cette usine traite l’eau du canal du Bas-Rhône Languedoc (BRL). Nous citons un site qui décrit le traitement de l’eau dans l’usine Arago. C’est un traitement classique, il n’est question nulle part des PFAS-Pifasses que le canal du Bas-Rhône véhicule avec l’eau du Rhône puisée du côté de la prise d’eau Beaucaire-Fourques. Quels PFAS ? Ceux qui polluent l’eau de ce grand fleuve si on en croit l’article du quotidien « Le Figaro » cité au début de notre article, pollution rendant les poissons du Rhône impropres à la consommation. Les pifasses se seraient-ils évaporés ?

Conséquences de l’apport d’eau du BRL

Un beau canal à Vauvert
Un beau canal à Vauvert

Nous lisons dans l’article d’Antoine Sillières que « l’élimination des PFAS avant rejet dans le milieu aquatique apparaît très peu maîtrisée aujourd’hui ». Qui peut, documents scientifiques en mains et preuves à l’appui, certifier que les potentiellement dangereux PFAS qui transitent par le Rhône et par le canal du Bas-Rhône Languedoc, vers la station Arago et le Lez, ont été éliminés et se sont gentiment évanouis dans l’espace intersidéral, pompés par une lointaine galaxie ? Il est écrit que « Leur toxicité est encore méconnue, mais des effets nocifs et toxiques sur le métabolisme humain ont été observés pour plusieurs PFAS et leur caractère cancérigène est suspecté », selon l’IGEDD. Il est également dit que « «l’élimination des PFAS avant rejet dans le milieu aquatique apparaît très peu maîtrisée aujourd’hui». … « Ces substances résistent aux traitements en station d’épuration et l’utilisation du charbon actif ne permet que de les piéger sans les détruire ». Il y a de quoi s’inquiéter quand on voit des PFAS tout autour de Lattes (et peut-être ailleurs ?). La compensation de l’étiage du Lez se fait par l’eau du canal BRL-Lamour. Quels sont les dosagesde Pifasses dans l’eau potable produite par la station Arago de Montpellier ?

Vite, des études et de mesures par nos ARD et DREAL réunis ? Soyons rassurés, vite !

Raymond GIMILIO
Président
Docteur en Sciences biologiques, mention Écologie
Licenciè en chimie systématique
Ancien chargé d’études HN au Ministère de l’Environnement (1980-1996)

 

 




Concertation PLUVIAL Montpellier-Métropole

CONCERTATION « PLUVIAL » de Montpellier Métropole du 17 Avril au 16 Mai 2023

Nous avons été pris de court sur la « Concertation Pluvial » lancée par Montpellier-Métropole du 17 avtil au 16 mai 2023. La publication de cette « concertation » a été très discrète, sans bruit, sans tapage publicitaire. La consultation est fermée, nous avons manqué de vigilance. Dommage !

Le problème du Pluvial à Montpellier est une donnée environnementale fondamentale pour la santé de l’Environnement. Nous sommes en période de sécheresse. Des pluies violentes risquent de tomber.

Jacky Chanton nous sommunique un courriel (ci-dessous) dont nous citons une partie.


Suite à l’urbanisation galopante de Montpellier ainsi que  celles des villes qui sont traversées par le Lez et/ou la Mosson, l’artificialisation des sols entrainent des ruissellements problématiques qui sont de plus en plus importants et qui deviennent difficilement maitrisables par Montpellier Métropole. Ils peuvent provoquer l’aggravation du risque d’Inondation par secteur mais également celle du fleuve Lez ou de la Mosson par des débordements en aval.

Ce n’est pas une concertation sur le sujet qui supprimera les dangers du risque d’inondation par le pluvial ou par débordement des cours d’eau, mais plutôt par une véritable maitrise de l’urbanisation. Elle devra être confortée par une étude globale du bassin hydraulique du Lez/Mosson de la source à son exutoire en mer en prenant en compte les surfaces déjà bâties et/ou artificialisées.

Une étude complémentaire est nécessaire sur le rôle régulateur hydrologique des étangs palavasiens en prenant en compte les effets des dérèglements climatiques auxquels s’ajoutent les pressions anthropiques, le réchauffement de la Méditerranée et l’élévation du niveau marin. Mieux anticiper les effets bénéfiques des étangs qui peuvent permettre d’amortir les conséquences du risque d’inondation pour une meilleure sécurisation des villes littorales.

L’ensemble des zones humides, y compris les lagunes, ont la capacité d’absorber une partie des crues d’un bassin versant et protègent ainsi les zones urbanisées des inondations. En Occitanie, cette capacité de stockage des lagunes est estimée à 200 millions de m3.

Beaucoup d’immeubles sont actuellement programmés par Montpellier Métropole, parfois sur des zones basses avec des remontées de nappes en sous-sol ou le risque d’inondation par le pluvial est inéluctable. Ces surfaces bâties permettent l’artificialisation des sols, le ruissellement des eaux de pluies et l’aggravation du risque d’inondation. C’est et ce sera également le cas, entre autres, des projets de Port Marianne, Ode à Mer, Acte 1 et 2, l’extension de la station d’épuration Maera et du projet de valorisation du traitement des boues par incinération.

Tous ces ruissellements sont chargés d’une pollution souvent invisible, pernicieuse, probablement irrémédiable avec des eaux chargées de contaminants ultratoxiques avec pour autres conséquences, l’aggravation importante de polluants drainés dans le Lez ou la Mosson et une dégradation environnementale de Montpellier sud et de notre littoral.

Pour information : La seule ville de Montpellier, en 12 ans, entre 01/2009–01/2021 a déjà artificialisé plus de 180 hectares, soit 3.15 % de la surface communale consommée.

On constate que les travaux effectués pour la protection des inondations du sud de Montpellier à la mer, ne permettent peut-être plus d’assurer une protection acceptable des biens et des personnes qui sont implantés sur des zones d’expansion de crues du Lez, de la Mosson ou à la merci d’une élévation du niveau marin, mais aussi par la concomitance d’une crue en amont et d’une élévation du niveau marin en aval.

On peut légitiment se poser, à nouveau, la question sur les travaux de prévention des inondations du Lez réalisés par la création du déversoir de crues la création du chenal de la Lironde permettant d’orienter une partie du surplus d’une inondation du Lez (d’une capacité de 200m3 maximum) vers l’étang du Méjean : A-t-il été réalisé pour la sécurisation des biens et des personnes en protection des inondations du fleuve Lez ou bien afin de permettre une urbanisation intensive de son bassin versant et le Sud de Montpellier en particulier ?

Existe-t-il des études, groupes de travail ou actions en cours par Montpellier Métropole pour une adaptation de notre territoire aux dérèglements climatiques en cours ?


Nous ajoutons que le phénomène d’imperméabilisation des sols sur les hauteurs qui forment une cuvette parcourue par le Lez, la Mosson et leurs affluents. Les pluies venant de la mer par vents du Sud ne s’infiltrent plus, les eaux ruissellent sur les toits, les rues et trottoirs asphaltés, sur les parkings, en un mot sur les surfaces imperméabilisées artificiellement par un urbanisme galopant. Cet urbanisme n’a jamais été aussi florissant dans l’agglomération de Montpellier que depuis que notre maire, malgré ses engagements, poursuit une large distribution de permis de construire, laissant raser des villas et leurs jardins.

Nos eaux vont grossir le Lez et la Mosson qui déversent leurs inondations au sud de Montpellier. On se lave les mains des inondations qui surviennent au sud de la ville et impactent les villes de Lattes, Pérols, etc.

Raymond GIMILIO
Président de l’ODAM




Plan national de résorption des décharges littorales …

PLAN NATIONAL DE RÉSORPTION DES DÉCHARGES LITTORALES PRÉSENTANT DES RISQUES DE RELARGAGE DE DÉCHETS EN MER

https://www.ecologie.gouv.fr/berangere-abba-presente-au-havre-plan-national-resorption-des-decharges-littorales-vendredi-18

Liste des décharges littorales à risques de relargage de déchets en mer soumises aux aléas érosion et/ou submersion marin : Dossier de presse :

https://www.ecologie.gouv.fr/sites/default/files/2022.02.18_DP-Decharge-littoral.pdf

 La résorption de l’ancienne décharge du THOT, située sur la commune de Lattes, dépend toujours du bon vouloir de Montpellier Métropole…, et malgré cela :

Bien qu’il y ait une opportunité à saisir suite au dispositif d’accompagnement financier de l’État, pourquoi le site du THOT EST-IL TOUJOURS OUBLIE ?

Comment ne pas dénoncer le fait que l’on s’est moqué des citoyens pendant plus de 40 ans lorsque cette décharge était opérationnelle et que ça continue encore aujourd’hui, en particulier pour les habitants de Lattes et Villeneuve-lès-Maguelone car leurs territoires sont directement impactés ?

Les habitants et associations de ces villes se sont pourtant mobilisés afin de dénoncer sa gestion catastrophique, voire irresponsable de cette ancienne décharge, mais sans être écoutés.

Depuis 2008 les habitants et/ou associations ne sont plus autorisés de s’occuper de ce qui les regarde pour le suivi de sa réhabilitation puisque la CSS (Commission de Suivi de Site) a été supprimée.

Malgré le courrier adressé au Préfet de l’Hérault le 15 Juin 2020, signé ou cosigné par 10 associations environnementales afin de la rétablir et malgré deux relances (4 Décembre 2020 et 15 Septembre 021) destinées au Préfet, nous n’avons reçu aucune réponse à nos requêtes (La préfecture ayant fait suivre nos courriers à la Direction Régionale de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement-Unité Départementale de l’Hérault « DREAL-UD34 » pour instruction) … On peut supposer quelles sont toujours en cours d’instruction ?…

LE PARADOXE :

Questionnée par une association représentative de notre Région, il a été demandé à la DDTM34 pourquoi la décharge du Thôt n’était pas dans la liste, voilà sa réponse :

« C’est parce qu’un des critères du plan est une distance de 100 mètres du trait de côte, ce qui n’est pas le cas de la décharge du Thôt qui est au ras des étangs ».

Alors que la DDTM34 n’a pas documenté la Préfecture depuis plus d’un an suite à nos courriers, cette réponse est, à la fois, INADMISSIBLE et INCOHERENTE si l’on tient compte du lieu, des négligences de gestion, de la superficie, de la nature des déchets stockés et de la dangerosité de cette ancienne décharge et sa proximité avec l’étang de l’Arnel et de la Méditerranée.

ET POURTANT, voici ce que dit la loi relative à l’aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral du 25 août 2022 :

Elle concerne plus de 1 200 communes riveraines des mers et océans, des étangs salés, mais aussi des plans d’eau intérieurs d’une superficie supérieure à 1 000 hectares, d’estuaires ou de deltas. Face à la pression urbaine, aux phénomènes d’érosion ou de submersion marine subis par ces territoires, elle tente de concilier préservation et développement du littoral.

A noter que plusieurs des 55 décharges déjà recensées sont beaucoup moins dangereuses que les relargages toxiques vers l’étang de l’Arnel via la Méditerranée, les cours d’eaux de proximité et de la zone humide « Natura 2000 » par le site du Thôt.

J’ai suivi les aberrations de la gestion opaque, voire irresponsable du site du Thôt depuis 1971 à ce jour. Compte tenu du volume important et nocif des déchets stockés sur ce lieu (zone humide « Natura 2000 » à proximité de trois cours d’eau et de l’étangs de Arnel), je considère qu’elle doit faire partie des décharges de déchets ménagers des plus polluées de France et des plus dangereuses sur le plan environnemental.

L’ancienne décharge à ciel ouvert du Thôt est située en plein marais en zone sensible (altitude entre -0 et 1 mètre), ou il a été déposé des déchets dangereux qui présentent un danger spécifique pour l’homme et l’environnement. On y constate des dépôts dès 1965 malgré son officialisation en 1967, jusqu’à son arrêt en 2006, sans aucune sécurité d’étanchéité membranaire en fond de site permettant de capter les lixiviats.

Il a été stocké sur cette décharge de 52 hectares sur 32 mètres de hauteur (alors que sa hauteur ne devait pas dépasser 2,50 mètres) une quantité extrêmement importante de produits très toxiques et microbiologiques et une formation très volumineuse de lixiviats. Faits aggravants, elle est située sur une zone inondable et très proche de trois cours d’eaux, la Mosson, le Rieucoulon et le Lantissargues).  Elle se trouve également sur une zone humide d’un site classé « Natura 2000 », à proximité de l’étang de l’Arnel qui peut ou pourrait éventuellement recevoir des transferts d’eau contenant des toxicités chimiques en provenance de ce site (instabilité de la décharge et avec son affaissement sous le poids de la masse des dépôts et/ou transfert par la rivière Mosson lors d’une inondation du Rieucoulon, du Lantissargues ou de la Mosson).

Avec l’évolution des effets des dérèglements climatiques, elle est également sous la menace d’une élévation du niveau marin et des étangs permettant un impact direct sur le pied de cette ancienne décharge, surtout lorsqu’il y a concomitance avec une crue en amont (par la Mosson, le Rieucoulon, ou le Lantissargues, ce fut le cas en 2002 puisque le pied de la décharge était sous les eaux avec la noyade de plusieurs animaux de la SPA qui se trouvait alors sur ce site.

Devons-nous laisser aux générations futures cette « bombe environnementale à retardement » ?

Les enjeux de santé, ne sont-ils pas liés à notre environnement pour notre présent et notre futur ?

Le sol est une ressource naturelle non renouvelable à l’échelle humaine. Il est menacé par l’érosion, la contamination, la baisse de la biodiversité, le tassement, la salinisation, l’artificialisation, les inondations…

OUI, la décharge du THOT située à Lattes doit impérativement être prise en compte pour la sécurité environnementale dans les meilleurs délais.

Survol du littoral de Palavas

Lattes le 29 Novembre 2022
Jacky Chanton
ODAM : (Observatoire indépendant des déchets, de l’environnement et de la santé de Montpellier-Métropole)




Maera : la STEP épure insuffisamment

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Info

Un communiqué de presse de trois associations de défense de l’environnement et des consommateurs a été émis le 16 mars 2018 concernant la « Concertation publique préalable sur le projet d’extension et d’adaptation de la station d’épuration Maéra ».

Cette concertation intervient quand Montpellier-Métropole voulait faire passer une pseudo-concertation sur un projet bien ficelé et déjà prêt, présenté comme ayant fait l’objet d’une concertation !  Il y a quelques jours, il était question d’investir pour raccorder des communes extérieures à la Métropole : Teyran, Assas, .. ou au sud Mauguio, Carnon et Palavas ! (MMMag n° 36, mars 2018). Il fallait investir des centaines de milliers d’euros pour attirer des communes extérieures !

A chacun ses déchets, à traiter au plus près de leur source. Assez de méga-réalisations qui ne satisfont que les grands industriels de la branche. Des petites stations de communes voisines fonctionnent parfaitement avec des vers de terre comme agents consommateurs des DBO et des DCO ! Le rejet des eaux traitées se fait directement dans une rivière voisine ! Assez de méga-stations, faisons marcher correctement ce qui existe !

Métropole d’abord, les autres : on verra plus tard. Raccorder des communes du nord du département de l’Hérault, au nord ou au sud de Montpellier, il faut poser des tuyaux ! Ca coûte de l’argent, beaucoup d’argent. Qui nous garantit que des miettes ne tombent pas de la table du festin dans des poches mal identifiées ?  C’est tout vu : il faut amélierer d’abord notre station Maera : elle est là, elle existe !

Cette vielle Cereide existait, elle était là, bien avant 2004 ! Elle a été modernisée améliorée par Véolia et a cessé de rejeter ses effluents mal épurés dans le Lez. Une amélioration mais ça n’était pas suffisant.

Maéra de Véolia rejette en mer, à 13 km en mer. L’eau qui sort de Maéra et qui emprunte les 13 km de l’émissaire, se déverse au large de Palavas, dans le golfe d’Aigues-Mortes. Les eaux qui sortent de maéra sont loin d’être de qualité baignade. La zone autour de la sortie de l’émissaire est interdite d’approche. Qui peut nous affirmer que l’eau est épurée à 95% et qu’elle est bactériologiquement pure ? Qui peut nous montrer où sont les batteries de lampes ultra-violettes destinées à stériliser les eaux rejetées au large ? Qui peut affirmer que l’effet de dilution des effluents ainsi traités sont de qualité baignade ? Qui fait la sourde oreille quand Jacky Chanton, secrétaire et vice-Président de l’ODAM, actif lattois et soutenu par l’ODAM et le CIDES34, exige la mise en place de jardins filtrants de roseaux, joncs, … pour épurer l’eau grise qui sort de Maéra ? Le gaspillage de l’eau mal épurée rejetée en mer au nom d’un principe criminel de dilution de la pollution dans l’environnement maritime est il acceptable ?

Car il y a l’invisible. Qui parle des micropolluants qui filent au large de Palavas et impactent la flore et la faune marine ? Nous n’avons rien lu à cet effet dans le dossier de concertation ! Oualou, nada, niemals, … ! Pourtant les micropolluants existent :

  • ectasy et autres drogues,
  • résidus de médicaments rejetés dans les urines et les déjections dans les cabinets d’aisance (WC),
  • perturbateurs endocriniens de touts poils et acabits,
  • éléments radioactifs,
  • métaux lourds,
  • etc. la liste est longue !

Les poissons et les organismes marins qui filtrent l’eau de mer et vivent dans ces eaux concentrent dans leurs organismes ces substances. Qui s’inquiète de la diminution des populations d’anchois et de sardines au large de Carnon, Sète et Palavas et qui impacte l’activité économique des pêcheurs ? Celui qui rejettes ses « conchonstés » dans l’écosystème du voisin est coupable de la pollution quil met « sous le tapis » !

Alors, Monsieur le président de la métropole et maire de Montpellier, messieurs les maires des communes membres de la métropole et leurs représentants, répondez quand nous vous interrogeons ! Renseignez vous car en votant les projets démentiels d’invitation à d’autres à se raccorder avant d’avoir réglé nos problèmes, commencez par écouter la voix des citoyens !

Pour le CA de l’ODAM, le Président
Raymond GIMILIO
Certifié en chimie systématique
Diplômé d’études approfondies d’Ecologie et Docteur en science biologiques
Ingénieur de recherches (ER) du CNRS
Chevalier du mérite agricole

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Le président

Raymond  GIMILIO

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Le Lez : les risques d’inondation dans le bassin du Lez

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Info

Le bassin du Lez a été doté d’un plan d’exposition aux risques naturels prévisibles (PPRI) concernant la commune de Lattes. En 2006, Monsieur Philippe Quièvremont (Inspecteur général du GREF, membre de l’inspection générale de l’Environnement – IGE) remettait son rapport sur l’« EXPERTISE DES PROJETS D’ACTION DE PRÉVENTION DES INONDATIONS SUR LE BASSIN DU LEZ » (4 juillet 2006).

Nous livrons les conclusions du rapport (extrait du document de notre secrétaire Jacky Chanton en date du 1er septembre 2017). Cliques sur ce lien pour télécharger le document.

Une conférence a donc eu lieu à Montpellier confiée par l’IGE à la DIREN Languedoc-Roussillon), conférence qui a pris la forme d’une « Conférence scientifique » mise en place par le Préfet de région (Toulouse). Cette conférence associait des experts reconnus en hydrologie et hydraulique. Parmi eux, nous soulignons la présence de deux  délégués désignés par Montpellier-Métropole-Méditerrannée.

Les enjeux de ce débat

Le bassin du Lez est régulièrement l’objet d’inondations qui peuvent se révèler catastrophiques. C’est un phénomène récurrent comme le souligne le magazine « Montpellier Notre èville » édité par la commune de Montpellier (N° 424 sept. 2017, pp. 6-17). Nous citons (p. 6) Madame Marie-Héléne Santarelli, adjointe au maire déléguée à la sécurité « Montpellier est exposée aux inondations, et il est impèratif que chacun soit informé de la conduite à tenir et des consignes à appliquer en cas d’alertes météo. Vous pouvez télécharges un document d’information DICRIM : Les risques majeurs de A à Z.  Vous pouvez aussi vous connecter sur le site de la ville dédié à ces inondations. Nous prenons actes du souci d’informer, de « porter à connaissance ».

Mais, il y a un mais ! La ville de Montpellier semble ignorer ce que fait et dit Montpellier-Méditerrannée-Métropole. En aval de Montpellier, il y a Lattes, Pérols et Palavas. En amont, il y a tout le bassin versant qui converge vers le Lez et la mer : le magazine (page 7) donne la liste des21 cours d’eau de Montpellier dont le Verdanson dont les crues sont proverbiales (cf. 2015 et avant !). L’épisode cévenol du 23 août 2015 a été relaté en détails par le quotidien Midi libre. On déplorera 2 victimes du Verdanson (avenue Charles Flahault).

Mais ni le Verdanson ni le Lez ne s’arrêtent à Montpellier. Les aménagements du cours du Lez en vue de protéger Lattes et les autres cités jusqu’à la mer sont ils suffisants ? La question n’a pas été tranchée lors de la dite Conférence scientifique ! Jacky Chanton dénonce que « La conférence n’est pas conclusive  mais sera jugée comme référente … ». L’enjeu est pour les Maires concernés (Lattes, …),  « une très large partie du territoire de Lattes passera de Zone Rouge (NON CONSTRUCTIBLE) en Zone Blanche ou Bleue (CONSTRUCTIBLE) ». Le voilà l’enjeu ! Les décideurs vont passer outre au fait que 2 experts contre l’avis des 5 autres pourraient faire basculer le classement du Plan d’Exposition aux Risques pour satisfaire l’appétit de promoteurs immobiliers et bétonneurs en terrains constructibles !

Palavas sous les Flots

Nous citons les doutes émis par Jacky Chanton (il habite Lattes) : « N’existe-il pas des doutes importants sur l’efficacité des résultats afin de garantir une véritable prévention des inondations de Montpellier sud à Palavas ? ». L’ODAM est un lanceur d’alertes, ceci découle de son statut d’observatoire. Nous mettons les décideurs devant leurs responsabilités et devant le Principe de Précautions (intégré dans notre Constitution). Ils ne pourront dégager leur responsabilité et nous les invitons à méditer les conséquences qui en ont découlé lors de la tempête Xynthia. Car, hélas, au risque d’inondation d’origine fluviale s’ajoute celui de submersion marine. Palavas (sur son cordon littoral), Villeneuve-les-Maguelonne, Pérols et Lattes, sont entre le marteau du Lez (et de son bassin) et l’enclume Méditerranée (et grandes marées).

Raymond Gimilio
Licencié és sciences de la Terre
Docteur en sciences biologiques
Chevalier du mérite agricole
Président de l’ODAM

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Le président

Raymond  GIMILIO

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Lettre au Préfet

Monsieur Jacky CHANTON
10, rue des Vignes
34970  Lattes

Monsieur Pierre de BOUSQUET de FLORIAN

Préfet de Région Languedoc-Roussillon
Place Martyrs-de-la-Résistance
34062 Montpellier Cedex

Lattes le 26 Septembre 2014

Objet: Evaluation, Prévention et gestion des risques d’inondation, Montpellier, Lattes, Pérols, Palavas.

Référence: Votre réponse du 27 Mai 2014

Monsieur le Préfet,

Je vous remercie de votre réponse à mon courrier du 14 Mars 2014. Je regrette cependant que les éléments de vos réponses traitées soient partielles et trop souvent identiques à celles émises par la DDTM lors de la présentation du PPRI à Lattes le 15 Janvier 2013. Elles n’apportent aucun élément nouveau, en particulier sur la validité de la sécurisation de Montpellier Sud, Lattes, Pérols et Palavas face aux inondations.

En dehors du confortement des digues du Lez qui protègent vraiment Lattes contre une rupture de digue, je me pose encore cette question: «Est-ce que le chenal de la Lironde permettant la dérivation d’une partie des crues du Lez vers l’étang du Méjean a été réalisé afin de nous protéger d’une inondation ou bien celle de permettre l’extension intensive de l’urbanisation vers la mer?».

Le caractère illusoire de sécurité en l’absence de pertes humaines au cours des dernières crues malgré l’accroissement de la densité de sa population prédomine sur la réalité du risque.

Avant vous, Monsieur le Préfet de Région Claude Baland avait conduit une réunion « d’échange avec les élus et employés des communes concernées dans le cadre du plan Etat-Région.» sur la Prévention du risque submersion marine inondationen Languedoc-Roussillon  mi-mars 2010 au phare de Palavas. Il avait alors promis « d’étudier parcelle par parcelle, commune par commune, en cas de désaccord, les sous-préfets du littoral trancheront. »»le territoire constructible. Néanmoins, depuis cette date, je constate des constructions:

  • en première ligne en rive droite à Palavas;
  • en bordure du port Carême à Pérols (à proximité des habitations inondées en 2003, ou j’étais intervenu en tant que bénévole afin d’aider au nettoyage ;
  • à Lattes, avec des habitations en rez de chaussée en dessous du niveau des plus hautes eaux de 1979;
  • à Montpellier, de nombreux bâtiments, de la Pompignane en direction de l’Avenue de la Mer jusqu’à Lattes et Pérols;

Une inondation résulte toujours de la conjonction entre les précipitations (l’aléa), les conditions d’occupation des sols et les conséquences de l’urbanisation. Si le facteur le plus important demeure la quantité d’eau reçue par les sols, il y a ceux d’origine anthropique qui entraînent une amplification des phénomènes d’inondation. Ces facteurs d’aggravation sont principalement :

  • la diminution, voire la suppression, des zones naturelles d’expansion des crues;
  • l’élévation du niveau des terrains en bordure du Lez;
  • l’imperméabilisation des sols par l’importance des surfaces bâties depuis 1977;
  • les différents ouvrages (doublement autoroute A9, Ligne LGV);
  • la modification ou l’absence des pratiques agricoles, avec notamment des parcelles  conduisant à la disparition des haies, fossés et bosquets, imperméabilisation du sol, zones constructibles…;
  • la conjonction d’une inondation en amont avec l’élévation du niveau marin et des étangs en aval;
  • les effets négatifs de la modification climatique qui est en cours;
  • la culture du risque qui n’est pas toujours prise en compte.

En l’absence d’une documentation fiable sur la vulnérabilité effective ou non et des enjeux du bassin Lez/Mosson dans sa globalité, je considère comme une imposture de dire que la population et la ville sont protégées pour une crue allant jusqu’à 1200 m3/seconde. Ces informations sont pourtant diffusées d’une part, par le Maire de Lattes et maintenant par le Président de l’Agglomération de Montpellier.

Je reformule donc ma demande pour qu’un Plan de Gestion des Risques d’Inondation (PGRI) pour le Bassin de vie  du Lez/Mosson soit réalisé, avec:

1 La cartographie des surfaces inondables et des risques d’inondation, lit mineur, lit majeur.

2  L’évaluation des conséquences négatives liées aux inondations.

3 Identifier les objectifs prioritaires et les champs d’action à investir (amélioration de la connaissance, aménagement ou réduction de la vulnérabilité, gestion de crise, gestion de l’aléa, culture du risque, alerte et prévision).

4 Définir des  stratégies cohérentes locales de gestion des risques d’inondation à l’échelle de ce bassin hydrographique du Lez/Mosson dans sa globalité avec la/les concomitances par secteur, y compris en cas de submersion marine.

Afin de rendre les territoires moins vulnérables en améliorant la prévention, Madame la Ministre de l’écologie, Ségolène ROYAL, a indiqué l’élaboration d’un «référentiel de vulnérabilité». Cet outil intégrera la «vulnérabilité effective des enjeux». Il est annoncé pour l’automne 2015.

L’évaluation et la  gestion du risque d’inondation en conformité avec la stratégie nationale de Madame la Ministre, concorde avec la directive européenne de 2007 et répond à mon attente.

Est-ce qu’un PGRI (Plan de Gestion des Risques d’Inondation ) pour le Bassin de vie  du Lez/Mosson dans sa  globalité) sera réalisé et mis à notre disposition et consultable par les habitants de ce bassin?

Je vous prie de croire, Monsieur le Préfet, en l’assurance de mes respectueuses salutations.

Jacky CHANTON

 

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Le Lanceur d’alerte

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OZ 1 : enquête d’utilité publique

Info 

Enquête publique : ZAC OZ 1

Le quartier « OZ Montpellier Nature urbaine » sera le poumon pollué de l’Agglomération. Il s’agit d’une véritable imposture écologique qui entraînera des conséquences graves sur notre environnement, notre santé et notre sécurité. Actuellement nous savons que la plaine de Lattes est soumise aux inondations (bassin récepteur du Lez).

Nous ne pouvons pas ignorer les effets du changement climatique avec l’élévation du niveau de la mer qui ne cesse de croître. Avec le passage de l’autoroute A9, cette zone est déjà la plus polluée de l’Agglomération. Avec la réalisation des travaux du doublement de l’autoroute A9 et le passage du LGV, les conséquences sur notre environnement seront encore plus importantes (Aggravation des pollutions sonores et de l’air, aggravation des inondations qui sont déjà redoutables, contraintes écologiques et risques divers pour notre littoral).

Malgré toutes ces connaissances, comment peut-on OZER bâtir un tel projet sur ce site ? Comment peut-on OZER construire de l’habitat aussi prêt des autoroutes ? L’importance des surfaces bâties que ces réalisations entraîneront et aggraveront encore les risques d’inondations, comment peut-on OZER mettre encore plus en danger les habitants de Lattes, Pérols et Palavas ?

Lattes le : 7 Janvier 2014

Jacky CHANTON 

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Le Lanceur d’alerte

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OZ : Montpellier Nature environnement

Nouveau logo carré

Info

OZ-ons contester un aménagement pharaonique du sud de Montpellier ?

Enquête publique : ZAC OZ 1

Le quartier « OZ Montpellier Nature urbaine » sera le poumon pollué de l’Agglomération. Il s’agit d’une véritable imposture écologique qui entraînera des conséquences graves sur notre environnement, notre santé et notre sécurité. Actuellement nous savons que la plaine de Lattes est soumise aux inondations (bassin récepteur du Lez). Nous ne pouvons pas ignorer les effets du changement climatique avec l’élévation du niveau de la mer qui ne cesse de croître. Avec le passage de l’autoroute A9, cette zone est déjà la plus polluée de l’Agglomération. Avec la réalisation des travaux du doublement de l’autoroute A9 et le passage du LGV, les conséquences sur notre environnement seront encore plus importantes (Aggravation des pollutions sonores et de l’air, aggravation des inondations qui sont déjà redoutables, contraintes écologiques et risques divers pour notre littoral). Malgré toutes ces connaissances, comment peut-on OZER bâtir un tel projet sur ce site ? Comment peut-on OZER construire de l’habitat aussi près des autoroutes ? L’importance des surfaces bâties que ces réalisations entraîneront et aggraveront encore les risques d’inondations, comment peut-on OZER mettre encore plus en danger les habitants de Lattes, Pérols et Palavas ?

Lattes le : 7 Janvier 2014

Jacky CHANTON

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Le Secrétaire

Jacky Chanton

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Le Thôt enfin fermé et équipé ?

Article créé le 9 septembre 2009. Révision du 28 novembre 2013.

Bientôt, vous ne verrez plus ces camions converger vers le Thôt. Promis, juré, publié dans le Midi-Libre du 31 août 2008, le Thôt ferme pour de bon. Plus de quai de transfert dans « un mois jour pour jour », c’est à dire le 1er octobre 2008. Nous en acceptons l’augure.

Il va rester une activité : la production d’électricité (que nous réclamions) par des moteurs de co-génération qui seraient là depuis février 2008 et dont on nous donne la photo. Les mêmes qu’à l’usine de méthanisation. Ces moteurs tournent depuis février, on ne le savait pas ! Les vingt cylindres ont démarré dans la plus grande discrétion, oubliés au milieu de la camapgne électorale des municipales. On s’interroge sur une telle discrétion due sans doute au fait que le futur maire ne pouvait inaugurer devant les photographes une telle réalisation. Pourtant, nous l’avons réclamée cette co-génération, Mme Nicole Stamm l’avait promise, personne ne l’a inaugurée.Pourquoi ?

Le principal est le résultat : le méthane capté sert de carburant au lieu de partir dans l’atmosphère ou d’être brulé dans des torchères en pure perte. Il y en aurait pour quinze ans d’électricité « durable ».

On étudie à l’Agglo l’implantation sur l’emprise de la décharge, de capteurs solaires photovoltaïques. Encore « une idée, qu’elle est bonne celle-là ». Cela sera à coup sûr rentable écologiquement parlant.

En 2014 ?

Pourtant, en 2014, rien n’a été fait ! Les effets d’annonce de Montpellier-Agglomération n’ont abouti à rien ! De même, en 2020. Et puis nous avons déclenché la Métropole !

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Le président

Raymond  GIMILIO

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