Une erreur dans les chiffres ?

Nouveau logo carré

Info

Le numéro 46 du magazine « MMMag »  de février 2019 (pages 26-27) a soulevé des cris d’horreur quand je l’ai présenté à mes amis d’une grande fédération de défense de l’Environnement qui a une envergure régionale et nationale.

Bonnet d’âne

Sous le charmant sourire de Mme Valérie BARTHAS-ORSAL, vice-présidente à la prévention des déchets et à la propreté de l’espace public, adjointe au Maire de Montpellier (page 27), il est écrit « En moyenne, chaque habitant de la Métropole produit près de 600 kg de déchets par an. Que ce sont des ordures ménagères collectées au pied des habitations, des encombrants ou résidus divers directement apportés dans les points propreté, ce sont autant de produits à valoriser. ».

Horreur, m’ont dit mes collègues qui venaient des quatre coins de notre ex region LR, 600 kg, quelle horreur ! Ils ont mal lu et de retour devant mon ordi, j’ai relu et compris qu’il s’agirait bien de TOUS nos déchets ! J’ai interrogé l’ADEME et obtenue le chiffre moyen de 360 kg de déchets ménagers par habitant et par an, en France. Tout le monde connait l’expression « Montpellier la Surdouée » et le goût de nos édiles pour les chiffres ronflants ! J’en déduis que 360 ôté de 600 égale 240. Il y aurait, en plus des 360 kg réglementaires moyens, 240 kg d’encombrants ou de résidus divers ! Si je veux bien admettre que je jette 1 kg/jour de déchets ménagers, soit 365 kg/an, je ne me vois pas porter à la déchetterie 4,62 kg d’encombrants par semaine. Mes cartons et autres recyclables sont soigneusement rangés chaque semaine dans la poubelle jaune de mon immeuble, celle qui part vers Déméter. Demeurant en immeuble collectif, je ne peux composter !

C’est bien d’affirmer que le tri des déchets « … il s’agit de l’affaire de tous. » ! Y compris en premier lieu l’affaire des élus et de Mme Barthas-Orsal. Oui, Madame : depuis plus de 14 ans, à Montpellier-la-Surdouée, nous faisons du sur-place, à l’image de ces acteurs de théatre qui chantent « marchons, marchons » et n’avancent pas ! Vous faites de la communication, pas de l’action. Montpellier-Métropole fait de l’éco-blanchiment !

Nous avons dénoncé ici, sur ce site, l’opération de mélange des bio-déchets avec les résultats du tri mécanique, pour «améliorer» le process de l’usine Amétyst, nous avons réussi à en saisir le Préfet. Cause toujours, tu m’intéresse. La loi bafouée, les recommandations de l’ADEME ? Un nouveau centre de tri  va être construit, Déméter II ? Il en faudrait un autre, au minimum ! Il faut fermer le tri mécanique (TMB) d’Amétyst et ne pas renouveler la DSP. Vous vous en moquez !

Il faut changer de logiciel, de paradigme, comme le dit notre ami François Vasquez . Ça déborde, il faut réduire la quantité de déchets.

Même si celà ne plait pas aux industriels et aux sous-marins qui croisent dans les parages de Montpellier-Métropole.

Avec tout le respect que nous vous devons.

Raymond GIMILIO
Président de l’ODAM

cropped-logo-fond-bleu-clair-1.jpg

Le président

Raymond  GIMILIO

ici_on_s-honore_du_titre_de_citoyen




Retour sur l’ISDND de Castries

Nouveau logo carré

Introduction

L’installation de stockage de déchets non-dangereux (ISDND) fait partie du « système de traitement des déchets ménagers de Montpellier-Méditerranée-Métropole » (STDM-3M). Dans le numéro 46 de MMAG (le M de Méditerranée aurait disparu ?) pages 27 à 33, le journaliste qui prête sa plume à Mme Valérie Barthas-Orsal se livre à une opération de communication à laquelle nous commençons à être accoutumés : l’écoblanchiment (green-washing). Enfin, on nous annonce le nouveau centre de tri « Déméter » II (19,3 M€ seulement, pp. 28-29). On oublie de parler d’endroits moins reluisants comme la carrière GSM (ex Pastor) sur la commune de Castries. Un membre de l’ACIDC nous a expliqué comment l’exploitant de cet ISDND (installation de stockage de déchets non-dangereux exploitée par Montpellier-Méditerranée-Métropole) nous concocte une belle bombe à retardement. Rappelons les faits.

1 – La puanteur du site

L’exploitant de l’ISDND de Castries a fermé un premier casier de dépôt d’ordures ménagères et continue à remplir un 2e casier dont on nous annonce bientôt la fermeture. Cette ISDND ne doit recevoir que des déchets ultimes. Or, la définition du déchet ultime est à géométrie variable ! « Mal nommer les choses ajoute au malheur du monde » (Albert Camus). Ce qui sort de l’usine « AMéTYST » de Montpellier est une matière supposée être du « stabilisat » (aucune définition du terme trouvée) : c’est un concept industriel, le résultat de la méthanisation (traitement « biologique ») de digestats issus du tri mécanique dit TMB. Tri mécanique plus traitement biologique égale TMTB qui produit du stabilisat ?

2 – Stabilisat mal stabilisé

Ce stabilisat mal stabilisé, convoyé depuis Montpellier dans des camions-bennes bien bâchés emprunte le Lien (nord de Montpellier). S’il n’existe aucune réglementation sur l’appréciation de degré de stabilisation, Montpellier-Méditerranée-Métropole devait avoir une position morale lui faisant obligation de contrôler ce que fait son délégataire exploitant de l’usine « Amétyst » (SUEZ-SITA-NOVERGIE) qui laisse partir vers l’ISDND des matières qui continuent à fermenter et donc à puer ! De plus, d’un casier non-couvert (le 2e), du méthane (CH4) s’échappe dans l’atmosphère, gaz à effet de serre 4 fois plus actif dans la perturbation du climat que le gaz carbonique (CO2). Un gaz énergétique perdu pour la transition énergétique et la valorisation dito ! Or, la pluie qui tombe de temps en temps humidifie le tas d’ordures et active la fermentation et la puanteur. Ce n’est pas très écologique Montpellier-Méditerrannée-Métropole !

3 – Une bombe à retardement

L’exploitant de la décharge a trouvé la parade pour les odeurs de l’ISDND : il assèche le tas de stabilisats en drainant les lixiviats (selon un des experts de l’ODAM qui vit à Castries). L’assèchement oblige à pomper, pomper, pomper, jusqu’à ce que le tas sera recouvert d’un toit réputé imperméable, comme au Thôt ? Et quand nous aurons tourné le dos, l’eau reviendra car on n’aura pas entretenu la couverture, le tas fermentera de nouveau et risquera d’exploser ! Boum !

Pour mieux comprendre, nous avons commenté une vue tirée d’un rapport d’activité 2017 de MMM. Cette vue fait partie d’une diapositive  d’un diaporama qui sera présenté le 13 février prochain au local de « La Carmagnole » (rue Haguenot 34070 Montpellier).

Décharge de Castries casier 2

Consultez les rapport d’activités et celui de 2017 de l’exploitant.

Raymond GIMILIO
Président 

cropped-logo-fond-bleu-clair-1.jpg

Le président

Raymond  GIMILIO

ici_on_s-honore_du_titre_de_citoyen